«L'artiste est un volcan qui fait beaucoup de concessions, en imposant toutefois ses propres conditions, dès que c'est possible», nous confie Omar Chouchane. «Demain brillera le soleil», signé Omar Chouchane, est un court-métrage de 20 minutes, interprété par Bahia Rachedi, Hassan Bouali et Mustapha Azazi. Projeté pour la première fois au Festival international du film arabe d'Oran, le film relate l'histoire d'un jeune Algérien, vendeur à la sauvette, contraint de prendre en charge sa mère et son frère autiste. Omar reçoit une réponse favorable à sa demande de visa, il est heureux mais il doit faire un choix difficile : partir et abandonner sa famille ou rester et tuer ses rêves. Comment êtes-vous venu à ce métier ? Omar Chouchane : Mes aspirations ne me poussaient pas vers le métier de réalisateur, à la base j'étais plus attiré par le jeu de comédien, je suis comédien par passion, je me suis retrouvé à la réalisation par défaut, si je puis m'exprimer ainsi. Avez-vous suivi une formation ? J'ai pris des cours dans une école canadienne par correspondance, j'ai aussi suivi des stages avec l'ENTV. Aussi, le fait d'avoir participé à des festivals internationaux, comme celui de Cannes Juniors, m'a beaucoup aidé dans mon expérience, car il faut savoir que dans ce métier, c'est la pratique qui compte, c'est comme ça que l'on réussit à savoir où on met les pieds. La manifestation culturelle que vit l'Algérie a-t-elle été bénéfique pour vous ? Certainement, c'est un pas de plus pour moi et une référence qui m'ouvrira d'autres portes. S'il y a matière à faire du cinéma en Algérie, quels sont les vrais problèmes ? Les problèmes du cinéma en Algérie sont essentiellement d'ordre financier. Personnellement, j'ai même eu recours à un crédit bancaire afin de pouvoir produire et réaliser mon court-métrage intitulé Le Silence. Par la suite la Fondation des Fennecs d'or m'a aussi aidé. Comment s'est faite la réalisation de ce nouveau projet ? En 2006, l'ENTV lance un appel à des scénaristes confirmés, j'écris alors mon court-métrage «Demain brillera le soleil» après une longue attente, j'ai été sélectionné parmi 1000 scénarios ; après je me suis vite mis au travail, avec l'aide de l'ENTV, et une équipe de cinéma. Etes-vous satisfait du festival international du film arabe d'Oran ? Je reconnais qu'il y a eu quelques défauts mais je reste content et satisfait de ce festival, content surtout que mon pays puisse avoir son propre festival. Qu'avez-vous spécialement retenu du festival ? J'ai constaté que les autres pays arabes étaient largement plus avancés, ce qui ne nous a pas empêchés de décrocher l'Ahaggar d'or. Cependant, il faut reconnaître qu'ils ont toutes les commodités pour faire un travail correct. D'ailleurs, j'en ai parlé à certains producteurs arabes, qui étaient présents au festival, ils m'ont expliqué que le sponsoring est important pour les projets cinématographiques, et qu'ils ne fortpas la fine bouche quand c'est nécessaire. Dans les Expulsés et Demain brillera le soleil, vous traitez du même thème. Pourquoi ce choix ? Ces deux films ne sont que le symbole de la jeunesse qui veut fuir. Ils reflètent ce que les jeunes vivent. Je ne me perds pas dans des réflexions tortueuses, ou impose ma morale à la fin du film, je veux juste décrire le mal de vivre de la jeunesse souffrante, dépressive et désillusionnée. Mes personnages principaux rêvent tous de quitter le pays. C'est votre rêve aussi ? Pas du tout. J'aime beaucoup mon pays, c'est pour cette raison que je travaille sérieusement, je ne me leurre pas, je reste lucide, en ayant comme objectif la réussite. «L'artiste est un volcan qui fait beaucoup de concessions, en imposant toutefois ses propres conditions, dès que c'est possible», nous confie Omar Chouchane. «Demain brillera le soleil», signé Omar Chouchane, est un court-métrage de 20 minutes, interprété par Bahia Rachedi, Hassan Bouali et Mustapha Azazi. Projeté pour la première fois au Festival international du film arabe d'Oran, le film relate l'histoire d'un jeune Algérien, vendeur à la sauvette, contraint de prendre en charge sa mère et son frère autiste. Omar reçoit une réponse favorable à sa demande de visa, il est heureux mais il doit faire un choix difficile : partir et abandonner sa famille ou rester et tuer ses rêves. Comment êtes-vous venu à ce métier ? Omar Chouchane : Mes aspirations ne me poussaient pas vers le métier de réalisateur, à la base j'étais plus attiré par le jeu de comédien, je suis comédien par passion, je me suis retrouvé à la réalisation par défaut, si je puis m'exprimer ainsi. Avez-vous suivi une formation ? J'ai pris des cours dans une école canadienne par correspondance, j'ai aussi suivi des stages avec l'ENTV. Aussi, le fait d'avoir participé à des festivals internationaux, comme celui de Cannes Juniors, m'a beaucoup aidé dans mon expérience, car il faut savoir que dans ce métier, c'est la pratique qui compte, c'est comme ça que l'on réussit à savoir où on met les pieds. La manifestation culturelle que vit l'Algérie a-t-elle été bénéfique pour vous ? Certainement, c'est un pas de plus pour moi et une référence qui m'ouvrira d'autres portes. S'il y a matière à faire du cinéma en Algérie, quels sont les vrais problèmes ? Les problèmes du cinéma en Algérie sont essentiellement d'ordre financier. Personnellement, j'ai même eu recours à un crédit bancaire afin de pouvoir produire et réaliser mon court-métrage intitulé Le Silence. Par la suite la Fondation des Fennecs d'or m'a aussi aidé. Comment s'est faite la réalisation de ce nouveau projet ? En 2006, l'ENTV lance un appel à des scénaristes confirmés, j'écris alors mon court-métrage «Demain brillera le soleil» après une longue attente, j'ai été sélectionné parmi 1000 scénarios ; après je me suis vite mis au travail, avec l'aide de l'ENTV, et une équipe de cinéma. Etes-vous satisfait du festival international du film arabe d'Oran ? Je reconnais qu'il y a eu quelques défauts mais je reste content et satisfait de ce festival, content surtout que mon pays puisse avoir son propre festival. Qu'avez-vous spécialement retenu du festival ? J'ai constaté que les autres pays arabes étaient largement plus avancés, ce qui ne nous a pas empêchés de décrocher l'Ahaggar d'or. Cependant, il faut reconnaître qu'ils ont toutes les commodités pour faire un travail correct. D'ailleurs, j'en ai parlé à certains producteurs arabes, qui étaient présents au festival, ils m'ont expliqué que le sponsoring est important pour les projets cinématographiques, et qu'ils ne fortpas la fine bouche quand c'est nécessaire. Dans les Expulsés et Demain brillera le soleil, vous traitez du même thème. Pourquoi ce choix ? Ces deux films ne sont que le symbole de la jeunesse qui veut fuir. Ils reflètent ce que les jeunes vivent. Je ne me perds pas dans des réflexions tortueuses, ou impose ma morale à la fin du film, je veux juste décrire le mal de vivre de la jeunesse souffrante, dépressive et désillusionnée. Mes personnages principaux rêvent tous de quitter le pays. C'est votre rêve aussi ? Pas du tout. J'aime beaucoup mon pays, c'est pour cette raison que je travaille sérieusement, je ne me leurre pas, je reste lucide, en ayant comme objectif la réussite.