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Les hommes sont les plus touchés
La hernie inguinale
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 08 - 2007

On parle de hernie lorsqu'un organe ou une partie d'organe sort par un orifice de la cavité qui le contient, que cela soit naturel ou accidentel. Selon l'organe en cause, il en existe de toutes sortes.
On parle de hernie lorsqu'un organe ou une partie d'organe sort par un orifice de la cavité qui le contient, que cela soit naturel ou accidentel. Selon l'organe en cause, il en existe de toutes sortes.
Une hernie inguinale chez l'adulte est due à une anomalie de la paroi de l'abdomen, au niveau des muscles. C'est une maladie fréquente et qui touche plus les hommes que les femmes
Ce qu'est l'hernie inguinale
Il existe quatre muscles de chaque côté du nombril. Creusé dans ces muscles, on trouve le canal inguinal, au niveau de l'aine, à la jonction entre la cuisse et le tronc. Il y en a deux, l'un à droite et l'autre à gauche.
Plusieurs éléments passent dans chacun de ces canaux : les artères et les veines destinées au testicule ; un ligament et, enfin, un tuyau, appelé le canal déférent, qui part du testicule pour aller dans la verge et par lequel passent les spermatozoïdes. Tous ces éléments constituent le cordon spermatique.
Normalement, le canal inguinal a un tout petit diamètre, et seul le cordon spermatique passe à l'intérieur. Quand une hernie se forme, on constate une petite boule au niveau de l'aine, une tuméfaction qui ne fait pas mal. Sa taille augmente dès qu'une pression a lieu dans l'abdomen, lorsque l'on tousse ou que l'on fait un effort.
Le sac formé par la hernie peut contenir des organes qui sont situés normalement dans l'abdomen : le plus souvent, un bout d'intestin ou de colon, et parfois même, de vessie.
Le diagnostic de la hernie est simple à faire. Un examen médical suffit.
Les complications
Le problème est que cette hernie peut se compliquer, entraîner une infection grave et même aboutir à la mort.
Le médecin peut "réduire" la hernie. Celle-ci disparaît lorsqu'il appuie dessus. Lorsque cela devient difficile de faire "rentrer" la hernie, on court le risque d'une hernie étranglée : le contenu du sac se tord car les organes coincés à l'intérieur n'ont pas assez de place. Ils ne reçoivent alors plus assez de sang et risquent de se détruire en l'absence de traitement.
Si une partie de l'intestin grêle est contenue dans le sac, la hernie étranglée entraîne le plus souvent une occlusion. Le transit s'arrête, les douleurs sont violentes et accompagnées de vomissements.
Une infection peut aussi se propager dans tout l'abdomen : c'est une péritonite, parfois mortelle. Mais il est rare d'arriver à ce stade actuellement, car le diagnostic est réalisé plus tôt et les hernies sont traitées à temps.
L'opération
Avant, on utilisait des moyens de contention pour maintenir la hernie dans l'abdomen. On conseillait d'éviter les efforts et une "plaque" extérieure, une orthèse, était serrée fortement contre la peau, au niveau de l'aine. Mais cela n'était pas assez efficace.
La chirurgie est donc désormais le traitement de référence. Il s'agit de remettre à leur place les éléments contenus dans le sac, puis de retirer celui-ci.
Ensuite, on peut poser une prothèse à l'intérieur du corps. Il s'agit d'un filet qui empêche la hernie de se former à nouveau. Cela nécessite une anesthésie générale et la prise d'antibiotiques pour éviter les infections, comme pour toute opération de l'abdomen.
Il y a quelques risques : la prothèse peut bouger, des douleurs et infections sont possibles. Une coelioscopie peut être alors être utilisée, qui diminue les douleurs qui suivent l'opération mais aussi augmentent son coût. Cette technique est conseillée chez les gens de plus de 50 ans qui souhaitent reprendre une activité rapidement.
L'autre technique est indiquée chez les adultes jeunes, elle consiste à suturer les différentes couches de muscles et la peau. Un repos un peu plus long est nécessaire dans ce cas-là, mais l'hospitalisation est courte et l'opération peu coûteuse. Une activité physique peut être reprise de manière progressive.
Avec les deux techniques, si elles sont bien maîtrisées, les risques de récidive sont faibles, c'est-à-dire inférieurs à 2 %.
Une hernie inguinale chez l'adulte est due à une anomalie de la paroi de l'abdomen, au niveau des muscles. C'est une maladie fréquente et qui touche plus les hommes que les femmes
Ce qu'est l'hernie inguinale
Il existe quatre muscles de chaque côté du nombril. Creusé dans ces muscles, on trouve le canal inguinal, au niveau de l'aine, à la jonction entre la cuisse et le tronc. Il y en a deux, l'un à droite et l'autre à gauche.
Plusieurs éléments passent dans chacun de ces canaux : les artères et les veines destinées au testicule ; un ligament et, enfin, un tuyau, appelé le canal déférent, qui part du testicule pour aller dans la verge et par lequel passent les spermatozoïdes. Tous ces éléments constituent le cordon spermatique.
Normalement, le canal inguinal a un tout petit diamètre, et seul le cordon spermatique passe à l'intérieur. Quand une hernie se forme, on constate une petite boule au niveau de l'aine, une tuméfaction qui ne fait pas mal. Sa taille augmente dès qu'une pression a lieu dans l'abdomen, lorsque l'on tousse ou que l'on fait un effort.
Le sac formé par la hernie peut contenir des organes qui sont situés normalement dans l'abdomen : le plus souvent, un bout d'intestin ou de colon, et parfois même, de vessie.
Le diagnostic de la hernie est simple à faire. Un examen médical suffit.
Les complications
Le problème est que cette hernie peut se compliquer, entraîner une infection grave et même aboutir à la mort.
Le médecin peut "réduire" la hernie. Celle-ci disparaît lorsqu'il appuie dessus. Lorsque cela devient difficile de faire "rentrer" la hernie, on court le risque d'une hernie étranglée : le contenu du sac se tord car les organes coincés à l'intérieur n'ont pas assez de place. Ils ne reçoivent alors plus assez de sang et risquent de se détruire en l'absence de traitement.
Si une partie de l'intestin grêle est contenue dans le sac, la hernie étranglée entraîne le plus souvent une occlusion. Le transit s'arrête, les douleurs sont violentes et accompagnées de vomissements.
Une infection peut aussi se propager dans tout l'abdomen : c'est une péritonite, parfois mortelle. Mais il est rare d'arriver à ce stade actuellement, car le diagnostic est réalisé plus tôt et les hernies sont traitées à temps.
L'opération
Avant, on utilisait des moyens de contention pour maintenir la hernie dans l'abdomen. On conseillait d'éviter les efforts et une "plaque" extérieure, une orthèse, était serrée fortement contre la peau, au niveau de l'aine. Mais cela n'était pas assez efficace.
La chirurgie est donc désormais le traitement de référence. Il s'agit de remettre à leur place les éléments contenus dans le sac, puis de retirer celui-ci.
Ensuite, on peut poser une prothèse à l'intérieur du corps. Il s'agit d'un filet qui empêche la hernie de se former à nouveau. Cela nécessite une anesthésie générale et la prise d'antibiotiques pour éviter les infections, comme pour toute opération de l'abdomen.
Il y a quelques risques : la prothèse peut bouger, des douleurs et infections sont possibles. Une coelioscopie peut être alors être utilisée, qui diminue les douleurs qui suivent l'opération mais aussi augmentent son coût. Cette technique est conseillée chez les gens de plus de 50 ans qui souhaitent reprendre une activité rapidement.
L'autre technique est indiquée chez les adultes jeunes, elle consiste à suturer les différentes couches de muscles et la peau. Un repos un peu plus long est nécessaire dans ce cas-là, mais l'hospitalisation est courte et l'opération peu coûteuse. Une activité physique peut être reprise de manière progressive.
Avec les deux techniques, si elles sont bien maîtrisées, les risques de récidive sont faibles, c'est-à-dire inférieurs à 2 %.


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