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Quand faut-il opérer
Amygdales et végétations
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 02 - 2009

Face à des angines, des otites ou des rhinopharyngites à répétition, aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, l'option chirurgicale peut s'imposer, si le médecin ORL le juge nécessaire. Mais l'ablation des amygdales et/ou des végétations n'est plus aussi systématique que naguère.
Face à des angines, des otites ou des rhinopharyngites à répétition, aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, l'option chirurgicale peut s'imposer, si le médecin ORL le juge nécessaire. Mais l'ablation des amygdales et/ou des végétations n'est plus aussi systématique que naguère.
Les amygdales sont de plusieurs sortes. Celles que l'on peut voir de part et d'autre de la luette sont appelées amygdales palatines. Il en existe d'autres, plus petites : les amygdales linguales (à la base de la langue), pharyngées à l'arrière-fond des fosses nasales (appelées végétations adénoïdes lorsqu'elles sont enflées), vélopalatines (derrière le voile du palais) et tubaires (autour des orifices de la trompe d'Eustache). Ce sont essentiellement les amygdales palatines et les végétations adénoïdes qui, par leur emplacement, sont mises en cause lors d'in- fections à répétition.
Les amygdales sont un siège de production d'anticorps, des globules blancs, constituant ainsi une barrière pour les microbes, et limitant leur accès aux voies respiratoires supérieures. Après les avoir captés, les amygdales vont lancer le signal de production d'anticorps pour les détruire. Leur "identité" sera enregistrée dans la mémoire du système immunitaire pour les reconnaître lors d'une exposition future, et réagir efficacement.
Cependant, lorsque l'on est atteint d'infections répétées, comme les amygdalites (infection des amygdales, essentiellement palatines et linguales, très fréquentes chez les enfants de moins de 10 ans), les otites ou les angines, par exemple, les amygdales peuvent s'affaiblir et devenir elles-mêmes des foyers d'infection. Dans ce cas, l'ablation peut être envisagée. Néanmoins, contrairement à ce qui se pratiquait auparavant, cette décision ne sera prise qu'en cas d'échecs répétés des traitements médicamenteux.
Autre cas où cette solution peut être préconisée : lorsque les amygdales sont gonflées en permanence, au point de gêner la déglutition et la respiration. On parle alors d'hypertrophie des amygdales.
Les végétations
Lorsque les amygdales pharyngées sont enflées, elles sont appelées végétations adénoïdes. Comme elles sont situées près des trompes d'Eustache, elles peuvent les encombrer et provoquer ainsi des infections répétées des oreilles, dont les otites. Elles peuvent aussi bloquer l'entrée de l'air du nez vers la gorge et rendre la respiration par le nez difficile. L'enfant va alors respirer par la bouche, ce qui peut en assécher les muqueuses qui pourraient s'irriter. Une conséquence moins connue est le risque de développer un mauvais développement du maxillaire : cela se traduira concrètement par un mauvais emboîtement entre les dents supérieures et inférieures et rendre la mastication moins efficace. De plus, vu que la bouche doit rester en permanence entrouverte, la mâchoire inférieure va devoir adopter une position relâchée inhabituelle, ce qui va troubler la tonicité de sa musculature.
Dans le cas des maladies liées aux amygdales comme aux végétations, l'enfant risque de subir un retard scolaire à cause d'un absentéisme récurrent et important.
Pas avant 4 ans
Face à ces possibles pathologies chroniques, le médecin peut décider d'une intervention, qui consistera à enlever les amygdales et éventuellement les végétations. Il tardera davantage qu'auparavant pour supprimer ces barrières naturelles contre les microbes. Par ailleurs, dans les cas d'hypertrophie, il faut garder à l'esprit que les amygdales diminuent naturellement de volume après 8 ans, réglant ainsi parfois le problème.
L'intervention chirurgicale n'est que très rarement proposée avant l'âge de 4 ans, car outre la résolution naturelle des problèmes, d'autres tissus lymphoïdes pourraient repousser et de nouveau poser problème à terme. L'âge idéal de l'intervention est donc situé entre 4 et 8 ans, pour le cas où aucune solution naturelle n'est à espérer.
Bien se préparer
Lorsqu'un enfant sait qu'il va devoir être hospitalisé, qui plus est pour être opéré, il a particulièrement besoin d'être rassuré. Il faut donc en discuter avec lui et avec le médecin, donner des réponses claires et franches à ses questions pour dissiper toute zone d'ombre. Mieux vaut pour lui des réponses qui ne lui plaisent pas, du type "tu auras mal le premier jour", que le laisser imaginer le pire.
D'un point de vue plus médical, il est essentiel de ne pas donner à l'enfant certains médicaments qui pourraient prolonger la durée du saignement et ce, 15 jours avant et 8 jours après l'opération. Sont concernés l'acide acétylsalicylique (aspirine) et les anti-inflammatoires. Quant à la prise d'autres médicaments, il vaut toujours mieux demander l'avis de son médecin.
L'opération dure généralement 30 à 40 minutes, sous anesthésie générale, donc à jeun, le plus souvent en hôpital de jour.
Après l'opération
Après l'opération, ce qui "ravit" généralement les petits, c'est l'alimentation à base de glaces, sorbets et autres sucettes glacées. Mais attention, une trop grande consommation de ces produits peut provoquer des crampes d'estomac ! Aussi, dès le 2e jour, on pourra donner des crèmes de type pudding et toutes sortes d'aliments faciles à avaler, froids et mous, et ne nécessitant pas de mastication. Il est conseillé de boire par petites gorgées et régulièrement pour éviter la déshydratation, mais pas à la paille dans les 10 jours qui suivent l'opération. Le retour à une alimentation normale se fera progressivement, en commençant par des aliments mous et tièdes dès le 3e jour, comme de la purée, des pâtes, de la viande hachée…. Ensuite, après une petite semaine, l'enfant peut manger normalement, en évitant pendant une semaine supplémentaire des aliments susceptibles de blesser, comme des croûtes de pain, des biscuits, des frites… Notez qu'il ne faut pas obliger l'enfant à manger le lendemain de l'intervention, car lors d'une opération des amygdales, la déglutition peut être assez douloureuse ; l'essentiel est qu'il boive de l'eau.
Certains symptômes sont normaux après l'opération : une fièvre jusqu'à 38.5° est courante pendant les 2 jours qui suivent l'opération. De même, peuvent se produire des vomissements de sang brun ou des selles plus foncées le lendemain de l'opération, en raison de l'ingestion du sang lors de l'intervention. Des saignements du nez, lorsque l'on a subi l'ablation des végétations, sont aussi normaux.
Enfin, des petites taches blanches peuvent apparaître de chaque côté de la gorge, qui disparaîtront d'elles-mêmes et une mauvaise haleine est fréquente. Mais si ces symptômes persistent après deux jours, il est sage de consulter le médecin pour faire le point.
En ce qui concerne les douleurs, elles sont plus intenses après l'ablation des amygdales, surtout lors de la déglutition. Elles peuvent être soulagées soit en mâchant de la gomme, soit par du paracétamol.
Hygiène de la bouche
Un rinçage fréquent et en douceur au sérum physiologique des narines aidera la cicatrisation. Il est important d'insister sur le fait qu'il ne faut pas essayer d'enlever les croûtes de sang séchées dans le nez, mais les laisser tomber toutes seules. Un mouchage délicat, narine par narine, évitera de laisser s'accumuler les sécrétions dans le nez. Une bonne hygiène de la bouche, par un brossage doux des dents, favorisera aussi la guérison.
Enfin, en termes de reprise des activités habituelles, et après un repos à la maison pendant 4 à 5 jours, l'enfant devra éviter les efforts physiques, comme la piscine ou la gymnastique. On lui épargnera aussi les salles surchauffées et les bains chauds et ce, pendant une semaine.
Les signes de l'amygdalite
Gorge irritée fièvre, ronflements, difficulté à avaler, fond de la gorge rouge, dépôt blanc sur les amygdales.
Les signes des végétations adénoïdes
Obstruction nasale constante, douleur aux oreilles avec ou sans otites, nez congestionné, bronchites récidivantes, mauvaise haleine, gorge enrouée, respiration bruyante, voix nasillarde.
S. H.
Les amygdales sont de plusieurs sortes. Celles que l'on peut voir de part et d'autre de la luette sont appelées amygdales palatines. Il en existe d'autres, plus petites : les amygdales linguales (à la base de la langue), pharyngées à l'arrière-fond des fosses nasales (appelées végétations adénoïdes lorsqu'elles sont enflées), vélopalatines (derrière le voile du palais) et tubaires (autour des orifices de la trompe d'Eustache). Ce sont essentiellement les amygdales palatines et les végétations adénoïdes qui, par leur emplacement, sont mises en cause lors d'in- fections à répétition.
Les amygdales sont un siège de production d'anticorps, des globules blancs, constituant ainsi une barrière pour les microbes, et limitant leur accès aux voies respiratoires supérieures. Après les avoir captés, les amygdales vont lancer le signal de production d'anticorps pour les détruire. Leur "identité" sera enregistrée dans la mémoire du système immunitaire pour les reconnaître lors d'une exposition future, et réagir efficacement.
Cependant, lorsque l'on est atteint d'infections répétées, comme les amygdalites (infection des amygdales, essentiellement palatines et linguales, très fréquentes chez les enfants de moins de 10 ans), les otites ou les angines, par exemple, les amygdales peuvent s'affaiblir et devenir elles-mêmes des foyers d'infection. Dans ce cas, l'ablation peut être envisagée. Néanmoins, contrairement à ce qui se pratiquait auparavant, cette décision ne sera prise qu'en cas d'échecs répétés des traitements médicamenteux.
Autre cas où cette solution peut être préconisée : lorsque les amygdales sont gonflées en permanence, au point de gêner la déglutition et la respiration. On parle alors d'hypertrophie des amygdales.
Les végétations
Lorsque les amygdales pharyngées sont enflées, elles sont appelées végétations adénoïdes. Comme elles sont situées près des trompes d'Eustache, elles peuvent les encombrer et provoquer ainsi des infections répétées des oreilles, dont les otites. Elles peuvent aussi bloquer l'entrée de l'air du nez vers la gorge et rendre la respiration par le nez difficile. L'enfant va alors respirer par la bouche, ce qui peut en assécher les muqueuses qui pourraient s'irriter. Une conséquence moins connue est le risque de développer un mauvais développement du maxillaire : cela se traduira concrètement par un mauvais emboîtement entre les dents supérieures et inférieures et rendre la mastication moins efficace. De plus, vu que la bouche doit rester en permanence entrouverte, la mâchoire inférieure va devoir adopter une position relâchée inhabituelle, ce qui va troubler la tonicité de sa musculature.
Dans le cas des maladies liées aux amygdales comme aux végétations, l'enfant risque de subir un retard scolaire à cause d'un absentéisme récurrent et important.
Pas avant 4 ans
Face à ces possibles pathologies chroniques, le médecin peut décider d'une intervention, qui consistera à enlever les amygdales et éventuellement les végétations. Il tardera davantage qu'auparavant pour supprimer ces barrières naturelles contre les microbes. Par ailleurs, dans les cas d'hypertrophie, il faut garder à l'esprit que les amygdales diminuent naturellement de volume après 8 ans, réglant ainsi parfois le problème.
L'intervention chirurgicale n'est que très rarement proposée avant l'âge de 4 ans, car outre la résolution naturelle des problèmes, d'autres tissus lymphoïdes pourraient repousser et de nouveau poser problème à terme. L'âge idéal de l'intervention est donc situé entre 4 et 8 ans, pour le cas où aucune solution naturelle n'est à espérer.
Bien se préparer
Lorsqu'un enfant sait qu'il va devoir être hospitalisé, qui plus est pour être opéré, il a particulièrement besoin d'être rassuré. Il faut donc en discuter avec lui et avec le médecin, donner des réponses claires et franches à ses questions pour dissiper toute zone d'ombre. Mieux vaut pour lui des réponses qui ne lui plaisent pas, du type "tu auras mal le premier jour", que le laisser imaginer le pire.
D'un point de vue plus médical, il est essentiel de ne pas donner à l'enfant certains médicaments qui pourraient prolonger la durée du saignement et ce, 15 jours avant et 8 jours après l'opération. Sont concernés l'acide acétylsalicylique (aspirine) et les anti-inflammatoires. Quant à la prise d'autres médicaments, il vaut toujours mieux demander l'avis de son médecin.
L'opération dure généralement 30 à 40 minutes, sous anesthésie générale, donc à jeun, le plus souvent en hôpital de jour.
Après l'opération
Après l'opération, ce qui "ravit" généralement les petits, c'est l'alimentation à base de glaces, sorbets et autres sucettes glacées. Mais attention, une trop grande consommation de ces produits peut provoquer des crampes d'estomac ! Aussi, dès le 2e jour, on pourra donner des crèmes de type pudding et toutes sortes d'aliments faciles à avaler, froids et mous, et ne nécessitant pas de mastication. Il est conseillé de boire par petites gorgées et régulièrement pour éviter la déshydratation, mais pas à la paille dans les 10 jours qui suivent l'opération. Le retour à une alimentation normale se fera progressivement, en commençant par des aliments mous et tièdes dès le 3e jour, comme de la purée, des pâtes, de la viande hachée…. Ensuite, après une petite semaine, l'enfant peut manger normalement, en évitant pendant une semaine supplémentaire des aliments susceptibles de blesser, comme des croûtes de pain, des biscuits, des frites… Notez qu'il ne faut pas obliger l'enfant à manger le lendemain de l'intervention, car lors d'une opération des amygdales, la déglutition peut être assez douloureuse ; l'essentiel est qu'il boive de l'eau.
Certains symptômes sont normaux après l'opération : une fièvre jusqu'à 38.5° est courante pendant les 2 jours qui suivent l'opération. De même, peuvent se produire des vomissements de sang brun ou des selles plus foncées le lendemain de l'opération, en raison de l'ingestion du sang lors de l'intervention. Des saignements du nez, lorsque l'on a subi l'ablation des végétations, sont aussi normaux.
Enfin, des petites taches blanches peuvent apparaître de chaque côté de la gorge, qui disparaîtront d'elles-mêmes et une mauvaise haleine est fréquente. Mais si ces symptômes persistent après deux jours, il est sage de consulter le médecin pour faire le point.
En ce qui concerne les douleurs, elles sont plus intenses après l'ablation des amygdales, surtout lors de la déglutition. Elles peuvent être soulagées soit en mâchant de la gomme, soit par du paracétamol.
Hygiène de la bouche
Un rinçage fréquent et en douceur au sérum physiologique des narines aidera la cicatrisation. Il est important d'insister sur le fait qu'il ne faut pas essayer d'enlever les croûtes de sang séchées dans le nez, mais les laisser tomber toutes seules. Un mouchage délicat, narine par narine, évitera de laisser s'accumuler les sécrétions dans le nez. Une bonne hygiène de la bouche, par un brossage doux des dents, favorisera aussi la guérison.
Enfin, en termes de reprise des activités habituelles, et après un repos à la maison pendant 4 à 5 jours, l'enfant devra éviter les efforts physiques, comme la piscine ou la gymnastique. On lui épargnera aussi les salles surchauffées et les bains chauds et ce, pendant une semaine.
Les signes de l'amygdalite
Gorge irritée fièvre, ronflements, difficulté à avaler, fond de la gorge rouge, dépôt blanc sur les amygdales.
Les signes des végétations adénoïdes
Obstruction nasale constante, douleur aux oreilles avec ou sans otites, nez congestionné, bronchites récidivantes, mauvaise haleine, gorge enrouée, respiration bruyante, voix nasillarde.
S. H.


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