«Là où je pars travailler, je suis le souffre-douleur de tous. Je ne sais pas pourquoi je suis vouée à subir cette situation douloureuse. Je suis âgée de 28 ans et depuis le début de ma carrière professionnelle, j'ai changé de travail à cinq reprises. Cela me fait un CV bien rempli, mais la question que me posent mes supérieurs à chaque demande d'emploi est «pourquoi vous avez quitté votre ancien boulot ?» Au travail, je subis constamment les pressions croissantes de mes responsables et de mes collègues. J'ai l'impression qu'on me met des bâtons dans les roues. Je me sens exclue, agressée, harcelée et parfois même rejetée. Je pense que les uns me veulent du mal, les autres essayent de me rabaisser. Je supporte quelque temps pour me décider enfin de démissionner lorsque la situation devient insupportable. De quoi souffrais-je ? Suis-je malade ? Que dois-je faire pour sortir de cette situation ? Manel Ces démissions à caractère répétitif font de vous, en apparence, une personne instable professionnellement, mais la question intéressante qui se pose est de comprendre pourquoi vous êtes incapable de tenir longtemps dans un seul boulot. Vous dites être le souffre-douleur de tous, d'être exclue et harcelée par vos supérieurs et collègues. Est-ce réellement le cas ou c'est ce que vous semblez croire ? Il existe deux explications plausibles à votre situation, mais vous devez vous situer à travers l'une d'elles. Il est possible que vous n'arriviez pas à vous intégrer dans un groupe et que vous passiez alors votre temps à fuir dans l'espoir de trouver mieux. Ce qui est loin d'être possible, puisque la vie en communauté n'est jamais havre de paix. La deuxième hypothèse que je juge la plus plausible est celle d'un éventuel sentiment de persécution permanent qui vous envahit au contact d'autrui. Il est anormal de se sentir à tout moment visé par les regards des autres et de se trouver harcelé. La persécution est un symptôme purement paranoïaque, mais qui passe parfois inaperçu. Je vous conseille de consulter rapidement un psychologue afin d'explorer votre mal dans une analyse plus profonde. «Là où je pars travailler, je suis le souffre-douleur de tous. Je ne sais pas pourquoi je suis vouée à subir cette situation douloureuse. Je suis âgée de 28 ans et depuis le début de ma carrière professionnelle, j'ai changé de travail à cinq reprises. Cela me fait un CV bien rempli, mais la question que me posent mes supérieurs à chaque demande d'emploi est «pourquoi vous avez quitté votre ancien boulot ?» Au travail, je subis constamment les pressions croissantes de mes responsables et de mes collègues. J'ai l'impression qu'on me met des bâtons dans les roues. Je me sens exclue, agressée, harcelée et parfois même rejetée. Je pense que les uns me veulent du mal, les autres essayent de me rabaisser. Je supporte quelque temps pour me décider enfin de démissionner lorsque la situation devient insupportable. De quoi souffrais-je ? Suis-je malade ? Que dois-je faire pour sortir de cette situation ? Manel Ces démissions à caractère répétitif font de vous, en apparence, une personne instable professionnellement, mais la question intéressante qui se pose est de comprendre pourquoi vous êtes incapable de tenir longtemps dans un seul boulot. Vous dites être le souffre-douleur de tous, d'être exclue et harcelée par vos supérieurs et collègues. Est-ce réellement le cas ou c'est ce que vous semblez croire ? Il existe deux explications plausibles à votre situation, mais vous devez vous situer à travers l'une d'elles. Il est possible que vous n'arriviez pas à vous intégrer dans un groupe et que vous passiez alors votre temps à fuir dans l'espoir de trouver mieux. Ce qui est loin d'être possible, puisque la vie en communauté n'est jamais havre de paix. La deuxième hypothèse que je juge la plus plausible est celle d'un éventuel sentiment de persécution permanent qui vous envahit au contact d'autrui. Il est anormal de se sentir à tout moment visé par les regards des autres et de se trouver harcelé. La persécution est un symptôme purement paranoïaque, mais qui passe parfois inaperçu. Je vous conseille de consulter rapidement un psychologue afin d'explorer votre mal dans une analyse plus profonde.