Bruyante expression de nombreuses affections, la toux constitue aussi un moyen de défense de l'organisme pour éviter tout encombrement de l'appareil respiratoire. Bruyante expression de nombreuses affections, la toux constitue aussi un moyen de défense de l'organisme pour éviter tout encombrement de l'appareil respiratoire. La toux est provoquée par l'irritation des voies aériennes ou des organes du cou, du thorax et de l'abdomen qui se trouvent sur le trajet du nerf pneumogastrique. Celui-ci transmet une stimulation au centre de commande de la toux situé dans le bulbe du cerveau, au-dessus de la moelle épinière. Comprendre le problème de la toux La toux est un acte réflexe qui se déroule en trois temps : - Une inspiration profonde ; - Un blocage de l'air inspiré au niveau du larynx (partie supérieure de la trachée) par fermeture de la glotte (espace compris entre les cordes vocales) ; Une expiration rapide par ouverture brutale de la glotte. La toux permet l'expulsion de l'air, des sécrétions ou des corps étrangers encombrant l'appareil respiratoire. Elle peut être provoquée par une mauvaise déglutition ou une émotion, constituer la manifestation typique d'une maladie (coqueluche, laryngite) et être présente dans de nombreuses affections de l'appareil respiratoire, banales (rhume, angine) ou plus graves (asthme, bronchite, mucoviscidose, cancer bronchique...). Elle est parfois aggravée par des facteurs environnementaux : tabac, pollution, atmosphère sèche, changement brusque de température... En fonction de sa cause, elle se manifeste de manière isolée, permanente ou par crises (quintes de toux), à un moment particulier de la journée. Sa tonalité peut aussi donner des indications sur son origine : toux rauque en cas de laryngite, toux sifflante en cas de bronchite... Enfin, on distingue la toux sèche et la toux grasse accompagnée de crachats. La conduite à tenir Pour soulager une toux pénible qui empêche le repos ou l'activité normale, de nombreux médicaments en vente libre peuvent être utilisés moyennant certaines précautions. Il est primordial de distinguer deux types de produits : Les antitussifs abolissent le réflexe de la toux et sont indiqués en cas de toux sèche ; Les expectorants et fluidifiants bronchiques favorisent la toux et l'expectoration des sécrétions bronchiques ; ils sont utilisés en cas de toux grasse. Lisez bien les indications (attention à l'âge) et la composition des sirops à votre disposition (surtout si vous avez un terrain allergique). Méfiez-vous des produits qui comportent parfois plusieurs principes actifs dont les effets sont contraires. En cas de toux persistante ou accompagnée d'autres signes faisant évoquer l'apparition d'une maladie (fièvre, maux de tête, fatigue, encombrement nasal...), consultez votre médecin. N'oubliez jamais que le meilleur traitement de la toux est d'en traiter la cause. Par ailleurs, si la toux est provoquée par un facteur lié à l'environnement, prenez des mesures adéquates : - Arrêtez de fumer ou évitez la compagnie des fumeurs (instaurez des règles de vie en famille et des lieux spécifiques pour les fumeurs au travail) ; - Portez un masque et aérez les locaux en cas de manipulation de produits polluants (bien lire les notices d'emploi) ; - Humidifiez l'air ; - Evitez de sortir au moment des pics de pollution Les fluidifiants bronchiques Les fluidifiants bronchiques sont des médicaments très utilisés pour éliminer les sécrétions et éviter l'encombrement bronchique en cas de toux dite grasse ou productive. Les sécrétions bronchiques sont composées de 95 % d'eau et de 5 % de matières solides dont le mucus. Les fluidifiants bronchiques, appelés aussi mucolytiques, agissent sur les constituants du mucus, rétablissent son élasticité et sa viscosité et augmentent les mouvements des cils bronchiques nécessaires à l'épuration. Règles de bon usage Les fluidifiants bronchiques sont indiqués dans le traitement des affections bronchiques quand un mucus épais stagne dans les voies respiratoires. Leur usage ne doit toutefois pas être systématique quand une simple humidification (instillation nasale ou gargarisme avec une solution saline) peut suffire à drainer les sécrétions. De plus, ces médicaments sont utilisés quand la personne est capable d'expectorer des crachats en toussant (ou en étant aidée par des séances de kinésithérapie respiratoire). Sinon, le traitement risquerait de provoquer une inondation bronchique grave par une liquéfaction brutale de mucus. Les fluidifiants bronchiques ne doivent pas être confondus avec des antitussifs indiqués en cas de toux sèche. Pour cela, il est recommandé de vérifier la composition du médicament, d'éviter tout produit associant principes actifs antitussifs et fluidifiants bronchiques. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien. Par ailleurs, évitez toute automédication prolongée et devant une toux grasse persistante, consultez votre médecin. Un encombrement respiratoire peut très vite se compliquer par une infection virale ou bactérienne : bronchiolite du nourrisson, pneumopathie de la personne âgée... Les différents fluidifiants Les fluidifiants bronchiques se présentent sous forme de sirop, solutions buvables, comprimés, granulés et aussi sous forme injectable ou en aérosol (formes utilisées dans les pathologies graves). Ce sont la bromhexine, l'acétylcystéine, la carbocistéine, la letostéine, le glycerylguétol, l'ambroxol, le mesna. Le développement de ces médicaments sur le marché montre leur succès notamment chez les fumeurs. Ils sont à la fois utilisés en cas d'affections bronchiques passagères ou chroniques. Ils sont contre-indiqués en cas d'ulcère gastrique (ils peuvent provoquer des douleurs gastriques), de début de grossesse ou d'allaitement et à utiliser avec précaution seulement sur prescription médicale chez l'asthmatique.. Traitement adjuvant : les expectorants De nombreux autres médicaments sont répertoriés pour agir sur les sécrétions bronchiques et sont utilisés traditionnellement en automédication, même si leur efficacité n'est pas toujours démontrée. Ils ont à la fois des propriétés fluidifiantes bronchiques, antitussives et parfois même antibactériennes, ce qui rend complexe leur utilisation. Ils sont composés de nombreux extraits de plantes, d'huiles essentielles à base de thym, lavande, de solutions salines telles que le chlorure d'ammonium ou le benzoate de sodium, d'alcools organiques. Certains principes actifs (dérivés terpiniques, paracétamol, phénobarbital, belladone...) présentent des effets indésirables qu'il faut prendre en compte. Demandez toujours conseil à votre pharmacien. La toux est provoquée par l'irritation des voies aériennes ou des organes du cou, du thorax et de l'abdomen qui se trouvent sur le trajet du nerf pneumogastrique. Celui-ci transmet une stimulation au centre de commande de la toux situé dans le bulbe du cerveau, au-dessus de la moelle épinière. Comprendre le problème de la toux La toux est un acte réflexe qui se déroule en trois temps : - Une inspiration profonde ; - Un blocage de l'air inspiré au niveau du larynx (partie supérieure de la trachée) par fermeture de la glotte (espace compris entre les cordes vocales) ; Une expiration rapide par ouverture brutale de la glotte. La toux permet l'expulsion de l'air, des sécrétions ou des corps étrangers encombrant l'appareil respiratoire. Elle peut être provoquée par une mauvaise déglutition ou une émotion, constituer la manifestation typique d'une maladie (coqueluche, laryngite) et être présente dans de nombreuses affections de l'appareil respiratoire, banales (rhume, angine) ou plus graves (asthme, bronchite, mucoviscidose, cancer bronchique...). Elle est parfois aggravée par des facteurs environnementaux : tabac, pollution, atmosphère sèche, changement brusque de température... En fonction de sa cause, elle se manifeste de manière isolée, permanente ou par crises (quintes de toux), à un moment particulier de la journée. Sa tonalité peut aussi donner des indications sur son origine : toux rauque en cas de laryngite, toux sifflante en cas de bronchite... Enfin, on distingue la toux sèche et la toux grasse accompagnée de crachats. La conduite à tenir Pour soulager une toux pénible qui empêche le repos ou l'activité normale, de nombreux médicaments en vente libre peuvent être utilisés moyennant certaines précautions. Il est primordial de distinguer deux types de produits : Les antitussifs abolissent le réflexe de la toux et sont indiqués en cas de toux sèche ; Les expectorants et fluidifiants bronchiques favorisent la toux et l'expectoration des sécrétions bronchiques ; ils sont utilisés en cas de toux grasse. Lisez bien les indications (attention à l'âge) et la composition des sirops à votre disposition (surtout si vous avez un terrain allergique). Méfiez-vous des produits qui comportent parfois plusieurs principes actifs dont les effets sont contraires. En cas de toux persistante ou accompagnée d'autres signes faisant évoquer l'apparition d'une maladie (fièvre, maux de tête, fatigue, encombrement nasal...), consultez votre médecin. N'oubliez jamais que le meilleur traitement de la toux est d'en traiter la cause. Par ailleurs, si la toux est provoquée par un facteur lié à l'environnement, prenez des mesures adéquates : - Arrêtez de fumer ou évitez la compagnie des fumeurs (instaurez des règles de vie en famille et des lieux spécifiques pour les fumeurs au travail) ; - Portez un masque et aérez les locaux en cas de manipulation de produits polluants (bien lire les notices d'emploi) ; - Humidifiez l'air ; - Evitez de sortir au moment des pics de pollution Les fluidifiants bronchiques Les fluidifiants bronchiques sont des médicaments très utilisés pour éliminer les sécrétions et éviter l'encombrement bronchique en cas de toux dite grasse ou productive. Les sécrétions bronchiques sont composées de 95 % d'eau et de 5 % de matières solides dont le mucus. Les fluidifiants bronchiques, appelés aussi mucolytiques, agissent sur les constituants du mucus, rétablissent son élasticité et sa viscosité et augmentent les mouvements des cils bronchiques nécessaires à l'épuration. Règles de bon usage Les fluidifiants bronchiques sont indiqués dans le traitement des affections bronchiques quand un mucus épais stagne dans les voies respiratoires. Leur usage ne doit toutefois pas être systématique quand une simple humidification (instillation nasale ou gargarisme avec une solution saline) peut suffire à drainer les sécrétions. De plus, ces médicaments sont utilisés quand la personne est capable d'expectorer des crachats en toussant (ou en étant aidée par des séances de kinésithérapie respiratoire). Sinon, le traitement risquerait de provoquer une inondation bronchique grave par une liquéfaction brutale de mucus. Les fluidifiants bronchiques ne doivent pas être confondus avec des antitussifs indiqués en cas de toux sèche. Pour cela, il est recommandé de vérifier la composition du médicament, d'éviter tout produit associant principes actifs antitussifs et fluidifiants bronchiques. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien. Par ailleurs, évitez toute automédication prolongée et devant une toux grasse persistante, consultez votre médecin. Un encombrement respiratoire peut très vite se compliquer par une infection virale ou bactérienne : bronchiolite du nourrisson, pneumopathie de la personne âgée... Les différents fluidifiants Les fluidifiants bronchiques se présentent sous forme de sirop, solutions buvables, comprimés, granulés et aussi sous forme injectable ou en aérosol (formes utilisées dans les pathologies graves). Ce sont la bromhexine, l'acétylcystéine, la carbocistéine, la letostéine, le glycerylguétol, l'ambroxol, le mesna. Le développement de ces médicaments sur le marché montre leur succès notamment chez les fumeurs. Ils sont à la fois utilisés en cas d'affections bronchiques passagères ou chroniques. Ils sont contre-indiqués en cas d'ulcère gastrique (ils peuvent provoquer des douleurs gastriques), de début de grossesse ou d'allaitement et à utiliser avec précaution seulement sur prescription médicale chez l'asthmatique.. Traitement adjuvant : les expectorants De nombreux autres médicaments sont répertoriés pour agir sur les sécrétions bronchiques et sont utilisés traditionnellement en automédication, même si leur efficacité n'est pas toujours démontrée. Ils ont à la fois des propriétés fluidifiantes bronchiques, antitussives et parfois même antibactériennes, ce qui rend complexe leur utilisation. Ils sont composés de nombreux extraits de plantes, d'huiles essentielles à base de thym, lavande, de solutions salines telles que le chlorure d'ammonium ou le benzoate de sodium, d'alcools organiques. Certains principes actifs (dérivés terpiniques, paracétamol, phénobarbital, belladone...) présentent des effets indésirables qu'il faut prendre en compte. Demandez toujours conseil à votre pharmacien.