Le Chef du gouvernement va devoir s'expliquer aujourd'hui sur de nombreuses questions qui préoccupent l'opinion publique nationale depuis quelque temps déjà. Le Chef du gouvernement va devoir s'expliquer aujourd'hui sur de nombreuses questions qui préoccupent l'opinion publique nationale depuis quelque temps déjà. Abdelaziz Belkhadem a prévu, en effet, de tenir une conférence de presse ce matin à la résidence El-Mithak. Un rendez-vous qui marque son retour public sur scène et qui sonne comme le début de la rentrée sociale et politique. Selon le communiqué rendu public hier il sera question, notamment, des sujets d'actualité économique et sociale. Ce n'est guère surprenant dans la mesure où la situation socioéconomique ne cesse de faire la une de l'actualité nationale et focalise toute l'attention des Algériens durant cette période estivale. La hausse vertigineuse des prix de plusieurs produits de large consommation, à l'image de la pomme de terre, qui a atteint des seuils jamais égalés auparavant en culminant à hauteur de plus de 70 DA le kilogramme, a mis le gouvernement dans une position inconfortable, ou plutôt carrément sur la défensive, face au malaise social de plus en plus perceptible et qui est porteur des germes d'une rentrée sociale qui promet d'être assez agitée. Belkhadem donnera certainement de plus amples informations sur le travail du comité de veille ad hoc installé par ses soins lors du dernier Conseil interministériel, tenu le 15 août passé et qui a pour mission principale la proposition de «correctifs éventuels qui doivent être pris par le gouvernement», non seulement pour une meilleure régulation du marché mais surtout pour infléchir les prix de quelques produits de consommation. Dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion du Conseil interministériel, présidé par le Chef du gouvernement, il était dit que «la hausse des prix est due à des raisons exogènes qui échappent à tout contrôle, mais aussi à des raisons endogènes qui ont été identifiées et sont progressivement prises en charge». Le gouvernement, qui s'est engagé à poursuivre son soutien aux prix du lait et du pain, a, sous la supervision du ministère du Commerce, entamé une opération d'importation de plusieurs milliers de tonnes de pomme de terre. Le Chef du gouvernement devra alors faire un bilan de cette opération au moment où les citoyens considèrent que la pomme de terre importée n'a pas encore eu les résultats escomptés, d'autant que, à en croire certaines informations, les barons du marché et de la spéculation ont pris en main les circuits de sa distribution. Il est aussi attendu que Belkhadem fasse l'annonce de nouvelles mesures prises par le gouvernement pour rassurer davantage l'opinion publique gagnée par l'inquiétude due à l'érosion du pouvoir d'achat alors que le mois sacré du Ramadan et la rentrée scolaire ne sont qu'à quelques encablures. Dans ce même contexte, le conférencier est tenu de convaincre sur les raisons qui ont motivé la décision de l'Exécutif de ne procéder à la réévaluation des salaires qu'en juillet 2008, contrairement à ses premiers engagements. A coup sûr, ce sera un dur exercice pour le Chef du gouvernement très attendu, par ailleurs, sur d'autres questions, telles les rumeurs persistantes sur la maladie du Président et celle de l'éventualité de repousser une fois encore la date de la tenue des élections locales, prévues à la fin du mois de novembre, mais dont la date n'a pour l'heure pas été fixée et le corps électoral pas encore convoqué. . Abdelaziz Belkhadem a prévu, en effet, de tenir une conférence de presse ce matin à la résidence El-Mithak. Un rendez-vous qui marque son retour public sur scène et qui sonne comme le début de la rentrée sociale et politique. Selon le communiqué rendu public hier il sera question, notamment, des sujets d'actualité économique et sociale. Ce n'est guère surprenant dans la mesure où la situation socioéconomique ne cesse de faire la une de l'actualité nationale et focalise toute l'attention des Algériens durant cette période estivale. La hausse vertigineuse des prix de plusieurs produits de large consommation, à l'image de la pomme de terre, qui a atteint des seuils jamais égalés auparavant en culminant à hauteur de plus de 70 DA le kilogramme, a mis le gouvernement dans une position inconfortable, ou plutôt carrément sur la défensive, face au malaise social de plus en plus perceptible et qui est porteur des germes d'une rentrée sociale qui promet d'être assez agitée. Belkhadem donnera certainement de plus amples informations sur le travail du comité de veille ad hoc installé par ses soins lors du dernier Conseil interministériel, tenu le 15 août passé et qui a pour mission principale la proposition de «correctifs éventuels qui doivent être pris par le gouvernement», non seulement pour une meilleure régulation du marché mais surtout pour infléchir les prix de quelques produits de consommation. Dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion du Conseil interministériel, présidé par le Chef du gouvernement, il était dit que «la hausse des prix est due à des raisons exogènes qui échappent à tout contrôle, mais aussi à des raisons endogènes qui ont été identifiées et sont progressivement prises en charge». Le gouvernement, qui s'est engagé à poursuivre son soutien aux prix du lait et du pain, a, sous la supervision du ministère du Commerce, entamé une opération d'importation de plusieurs milliers de tonnes de pomme de terre. Le Chef du gouvernement devra alors faire un bilan de cette opération au moment où les citoyens considèrent que la pomme de terre importée n'a pas encore eu les résultats escomptés, d'autant que, à en croire certaines informations, les barons du marché et de la spéculation ont pris en main les circuits de sa distribution. Il est aussi attendu que Belkhadem fasse l'annonce de nouvelles mesures prises par le gouvernement pour rassurer davantage l'opinion publique gagnée par l'inquiétude due à l'érosion du pouvoir d'achat alors que le mois sacré du Ramadan et la rentrée scolaire ne sont qu'à quelques encablures. Dans ce même contexte, le conférencier est tenu de convaincre sur les raisons qui ont motivé la décision de l'Exécutif de ne procéder à la réévaluation des salaires qu'en juillet 2008, contrairement à ses premiers engagements. A coup sûr, ce sera un dur exercice pour le Chef du gouvernement très attendu, par ailleurs, sur d'autres questions, telles les rumeurs persistantes sur la maladie du Président et celle de l'éventualité de repousser une fois encore la date de la tenue des élections locales, prévues à la fin du mois de novembre, mais dont la date n'a pour l'heure pas été fixée et le corps électoral pas encore convoqué. .