Travaux publics : Rekhroukh reçoit un membre de l'APN de la wilaya de Ghardaïa    L'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 62e jour consécutif    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à plus de 50.000 martyrs    "La promotion du contenu numérique pour la protection de l'enfance" au centre d'une rencontre nationale à Alger    Belmehdi préside la cérémonie d'ouverture du Concours national du Prix d'Alger de récitation, de psalmodie et d'exégèse du Saint Coran    Qualifs/Mondial 2026: les Verts reprennent l'entraînement à Sidi Moussa    CHAN 2024: les Algériens achèvent leur stage à Annaba    Le groupe "Djmawi Africa" galvanise le public algérois    L'Algérie dénonce au Conseil de sécurité le «deux poids, deux mesures» dans l'application du droit international    Mélenchon dénonce les attaques répétées de Retailleau contre l'Algérie    d'Abdeslam Bouchouareb Le Gouvernement algérien relève l'absence de la coopération française    Les distributeurs automatiques de billets opérationnels à 96 % à travers le pays    Les Verts creusent l'écart, le Burkina Faso euphorique, l'Afrique du Sud en tête    Match amical : Le Sénégal affronte l'Irlande le 6 juin à Dublin    «Nous avons atteint notre objectif»    Le Groupe Souakri signe 2 accords de partenariat dont un de 1 milliard de dollars    Le Chahid du devoir national, le pilote lieutenant-colonel Bekkouche Nasr inhumé au cimetière de Sidi-Youcef    Le projet de réhabilitation avance à grands pas    Plus de 24 milliards de centimes mobilisés pour l'amélioration en AEP    Un incendie déclaré à «Hadikat Al Yasmine»    Deux terroristes de nationalité étrangère abattus à In Guezzam    La France va revivre un second épisode des Gilets jaunes encore plus radical    Vers l'inscription de plusieurs sites sur la liste indicative du patrimoine mondial en Algérie    Baisser de rideau de la 12e édition    Une édition à la mémoire à El Hadj M'Hamed El Anka    Secousse tellurique de magnitude 3,0 degrés dans la wilaya de Médéa    Président de la République : l'Algérie ne renoncera pas à la Palestine    Président de la République : l'Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays    Président de la République: l'Algérie a fait des progrès considérables en matière de sécurité alimentaire et hydrique    Le président de la République réaffirme son engagement à poursuivre l'augmentation progressive des salaires et de l'allocation chômage    Le Président de la République annonce la création d'une entreprise pour la réalisation et la gestion des stations de dessalement de l'eau de mer    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Algérie-France: "le contentieux a été créé de toutes pièces"    Président de la République : l'Etat à pied d'œuvre pour généraliser la numérisation avant fin 2025    La nécessité d'un front médiatique national    Foot/Algérie : décès de l'ancien joueur de l'Equipe nationale Djamel Menad        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Il faut être réaliste»
Mohamed Saïd évalue ses chances
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 03 - 2009

Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd), affirme que «toutes les options restent ouvertes». Il déclare être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain» et regrette que les revendications socioprofessionnelles ne préoccupent pas le gouvernement.
Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd), affirme que «toutes les options restent ouvertes». Il déclare être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain» et regrette que les revendications socioprofessionnelles ne préoccupent pas le gouvernement.
Le candidat à l'élection présidentielle, Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd) n'était ni optimiste mais pas pessimiste, non plus, hier, lors de la conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence nationale à Alger. «Il faut être réaliste», a-t-il déclaré, déplorant «les dépassements d' un certain candidat qui a presque terminé sa campagne avant même que celle-ci ne commence». Pour autant les jeux selon lui ne sont pas faits. Il se dit «confiant en le peuple algérien qui n'est pas aussi débile que certains qui prétendent le connaître». Fort de cette conviction, il affirme que «toutes les options restent ouvertes».Il affirme être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain», rappelant que les mêmes pratiques reviennent lors de chaque élection il regrette que les revendications socioprofessionnelles légitimes de certaines catégories professionnelles «ne préoccupent pas le gouvernement, les moudjahiddine de Novembre ont libéré le pays par les armes, il revient à nous maintenant de le libérer par les urnes», a-t-il suggéré, affirmant «nous vivons dans une situation paradoxale qui élève l'érection de l'échec en succès dans tous les domaines». Il se dit «conséquent avec lui-même», sans toutefois «s'abaisser à un certain débat il dira «à chacun de prendre ses responsabilités». Le postulant à la magistrature suprême du pays ne nie pas que des réalisations positives ont été réalisées ces dix dernières années, citant le retour à la paix et à la sérénité, acquis qu'il estime devoir préserver ,et hélas, nuance-t-il, «il y a beaucoup de choses négatives comme l'absence d'une vision politique et économique claire et une bonne gouvernance». Selon lui, «le business politique pollue la vie politique» et dans cette situation, affirme-t-il «il est difficile pour un homme politique de mener des actions dans ce domaine». Dans ce cadre, il considère que le retard dans l'octroi de la subvention ou l'aide financière de l'Etat aux candidats à l'élection présidentielle, «n'est pas fortuit». Il vise, selon lui, «à empêcher les autres candidats de mener leur campagne électorale». Fort de son expérience, il se dit « capable de s'adapter à cette situation » et dénonce «les tentatives d'influer l'opinion publique pour choisir un certain candidat». Le taux d'abstention ne le préoccupe pas particulièrement Il attribue le maigre taux de participation des citoyens aux élections «à la fermeture du champ politique et au verrouillage du champ médiatique». Concernant la fraude, il estime qu'il y en aura , malgré l'existence des textes de loi qui répriment cette pratique. «Il serait anormal qu'il n'y ait pas de fraude », ironise-t-il, assurant que «les observateurs étrangers n'ont aucune raison d'être là». Il se considère «appartenir à un courant majeur de la société algérienne dans sa triple dimensions et personnalités, islamité, arabité et amazighité» auquel il ajoute une autre valeur, la démocratie. Il se place déjà dans l'après-avril 2009, soulignant qu' «il n'est pas pressé d'arriver. Il faut que les gens me connaissent, car argue-t-il, la parole politique a perdu de sa crédibilité et il faut une concordance entre les paroles et l'acte». Il est optimiste sur ses résultats obtenus en fin de parcours et il reste optimiste pour l'agrément du parti qu'il vient de créer.
Le candidat à l'élection présidentielle, Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd) n'était ni optimiste mais pas pessimiste, non plus, hier, lors de la conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence nationale à Alger. «Il faut être réaliste», a-t-il déclaré, déplorant «les dépassements d' un certain candidat qui a presque terminé sa campagne avant même que celle-ci ne commence». Pour autant les jeux selon lui ne sont pas faits. Il se dit «confiant en le peuple algérien qui n'est pas aussi débile que certains qui prétendent le connaître». Fort de cette conviction, il affirme que «toutes les options restent ouvertes».Il affirme être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain», rappelant que les mêmes pratiques reviennent lors de chaque élection il regrette que les revendications socioprofessionnelles légitimes de certaines catégories professionnelles «ne préoccupent pas le gouvernement, les moudjahiddine de Novembre ont libéré le pays par les armes, il revient à nous maintenant de le libérer par les urnes», a-t-il suggéré, affirmant «nous vivons dans une situation paradoxale qui élève l'érection de l'échec en succès dans tous les domaines». Il se dit «conséquent avec lui-même», sans toutefois «s'abaisser à un certain débat il dira «à chacun de prendre ses responsabilités». Le postulant à la magistrature suprême du pays ne nie pas que des réalisations positives ont été réalisées ces dix dernières années, citant le retour à la paix et à la sérénité, acquis qu'il estime devoir préserver ,et hélas, nuance-t-il, «il y a beaucoup de choses négatives comme l'absence d'une vision politique et économique claire et une bonne gouvernance». Selon lui, «le business politique pollue la vie politique» et dans cette situation, affirme-t-il «il est difficile pour un homme politique de mener des actions dans ce domaine». Dans ce cadre, il considère que le retard dans l'octroi de la subvention ou l'aide financière de l'Etat aux candidats à l'élection présidentielle, «n'est pas fortuit». Il vise, selon lui, «à empêcher les autres candidats de mener leur campagne électorale». Fort de son expérience, il se dit « capable de s'adapter à cette situation » et dénonce «les tentatives d'influer l'opinion publique pour choisir un certain candidat». Le taux d'abstention ne le préoccupe pas particulièrement Il attribue le maigre taux de participation des citoyens aux élections «à la fermeture du champ politique et au verrouillage du champ médiatique». Concernant la fraude, il estime qu'il y en aura , malgré l'existence des textes de loi qui répriment cette pratique. «Il serait anormal qu'il n'y ait pas de fraude », ironise-t-il, assurant que «les observateurs étrangers n'ont aucune raison d'être là». Il se considère «appartenir à un courant majeur de la société algérienne dans sa triple dimensions et personnalités, islamité, arabité et amazighité» auquel il ajoute une autre valeur, la démocratie. Il se place déjà dans l'après-avril 2009, soulignant qu' «il n'est pas pressé d'arriver. Il faut que les gens me connaissent, car argue-t-il, la parole politique a perdu de sa crédibilité et il faut une concordance entre les paroles et l'acte». Il est optimiste sur ses résultats obtenus en fin de parcours et il reste optimiste pour l'agrément du parti qu'il vient de créer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.