La préparation du Togo débute aujourd'hui    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.909 martyrs et 97.303 blessés    Maroc: marche massive à Rabat contre la normalisation avec l'entité sioniste et en soutien à la Palestine    Sahara Occidental: les derniers arrêts de la CJUE réaffirment le statut "séparé" et "distinct" dont dispose le territoire    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Président de la République: accorder une attention extrême à la cybersécurité    Marché boursier: évolution de la valeur transigée de 268% en 2023    Président de la République: un suivi rigoureux de la situation sanitaire dans les wilayas frontalières de l'extrême sud    Président de la République: nécessaire conformité entre les programmes des écoles privées et le programme national    Bejaia: neuf troupes internationales au 13e festival international du théâtre    Pêche: Badani réaffirme l'engagement de son secteur à améliorer les conditions socioprofessionnelles des pêcheurs    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    Compétitions africaines interclubs: les représentants algériens fixés sur leurs adversaires en phase de poules lundi    CAN U20 (Qualifications/Zone UNAF): les Algériens entament leur stage de préparation à Alger    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Renforcement et amélioration de l'AEP    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Les calculs de bouts de chandelles et les prolongations    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    L'Algérie poursuivra sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses    Président de la République : nous restons attachés à la politique sociale de l'Etat    Instaurer un dialogue national sérieux pour immuniser l'Algérie    Festival international d'Oran du film arabe: le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar ouvre le concours des courts métrage    Belmehdi met en exergue la portée du rayonnement des Ouléma algériens en Afrique et dans le monde    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Il faut être réaliste»
Mohamed Saïd évalue ses chances
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 03 - 2009

Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd), affirme que «toutes les options restent ouvertes». Il déclare être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain» et regrette que les revendications socioprofessionnelles ne préoccupent pas le gouvernement.
Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd), affirme que «toutes les options restent ouvertes». Il déclare être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain» et regrette que les revendications socioprofessionnelles ne préoccupent pas le gouvernement.
Le candidat à l'élection présidentielle, Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd) n'était ni optimiste mais pas pessimiste, non plus, hier, lors de la conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence nationale à Alger. «Il faut être réaliste», a-t-il déclaré, déplorant «les dépassements d' un certain candidat qui a presque terminé sa campagne avant même que celle-ci ne commence». Pour autant les jeux selon lui ne sont pas faits. Il se dit «confiant en le peuple algérien qui n'est pas aussi débile que certains qui prétendent le connaître». Fort de cette conviction, il affirme que «toutes les options restent ouvertes».Il affirme être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain», rappelant que les mêmes pratiques reviennent lors de chaque élection il regrette que les revendications socioprofessionnelles légitimes de certaines catégories professionnelles «ne préoccupent pas le gouvernement, les moudjahiddine de Novembre ont libéré le pays par les armes, il revient à nous maintenant de le libérer par les urnes», a-t-il suggéré, affirmant «nous vivons dans une situation paradoxale qui élève l'érection de l'échec en succès dans tous les domaines». Il se dit «conséquent avec lui-même», sans toutefois «s'abaisser à un certain débat il dira «à chacun de prendre ses responsabilités». Le postulant à la magistrature suprême du pays ne nie pas que des réalisations positives ont été réalisées ces dix dernières années, citant le retour à la paix et à la sérénité, acquis qu'il estime devoir préserver ,et hélas, nuance-t-il, «il y a beaucoup de choses négatives comme l'absence d'une vision politique et économique claire et une bonne gouvernance». Selon lui, «le business politique pollue la vie politique» et dans cette situation, affirme-t-il «il est difficile pour un homme politique de mener des actions dans ce domaine». Dans ce cadre, il considère que le retard dans l'octroi de la subvention ou l'aide financière de l'Etat aux candidats à l'élection présidentielle, «n'est pas fortuit». Il vise, selon lui, «à empêcher les autres candidats de mener leur campagne électorale». Fort de son expérience, il se dit « capable de s'adapter à cette situation » et dénonce «les tentatives d'influer l'opinion publique pour choisir un certain candidat». Le taux d'abstention ne le préoccupe pas particulièrement Il attribue le maigre taux de participation des citoyens aux élections «à la fermeture du champ politique et au verrouillage du champ médiatique». Concernant la fraude, il estime qu'il y en aura , malgré l'existence des textes de loi qui répriment cette pratique. «Il serait anormal qu'il n'y ait pas de fraude », ironise-t-il, assurant que «les observateurs étrangers n'ont aucune raison d'être là». Il se considère «appartenir à un courant majeur de la société algérienne dans sa triple dimensions et personnalités, islamité, arabité et amazighité» auquel il ajoute une autre valeur, la démocratie. Il se place déjà dans l'après-avril 2009, soulignant qu' «il n'est pas pressé d'arriver. Il faut que les gens me connaissent, car argue-t-il, la parole politique a perdu de sa crédibilité et il faut une concordance entre les paroles et l'acte». Il est optimiste sur ses résultats obtenus en fin de parcours et il reste optimiste pour l'agrément du parti qu'il vient de créer.
Le candidat à l'élection présidentielle, Mohand-Oussaïd Bélaid (dit Mohamed Saïd) n'était ni optimiste mais pas pessimiste, non plus, hier, lors de la conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence nationale à Alger. «Il faut être réaliste», a-t-il déclaré, déplorant «les dépassements d' un certain candidat qui a presque terminé sa campagne avant même que celle-ci ne commence». Pour autant les jeux selon lui ne sont pas faits. Il se dit «confiant en le peuple algérien qui n'est pas aussi débile que certains qui prétendent le connaître». Fort de cette conviction, il affirme que «toutes les options restent ouvertes».Il affirme être pour un changement dans l'immédiat, «aujourd'hui et pas demain», rappelant que les mêmes pratiques reviennent lors de chaque élection il regrette que les revendications socioprofessionnelles légitimes de certaines catégories professionnelles «ne préoccupent pas le gouvernement, les moudjahiddine de Novembre ont libéré le pays par les armes, il revient à nous maintenant de le libérer par les urnes», a-t-il suggéré, affirmant «nous vivons dans une situation paradoxale qui élève l'érection de l'échec en succès dans tous les domaines». Il se dit «conséquent avec lui-même», sans toutefois «s'abaisser à un certain débat il dira «à chacun de prendre ses responsabilités». Le postulant à la magistrature suprême du pays ne nie pas que des réalisations positives ont été réalisées ces dix dernières années, citant le retour à la paix et à la sérénité, acquis qu'il estime devoir préserver ,et hélas, nuance-t-il, «il y a beaucoup de choses négatives comme l'absence d'une vision politique et économique claire et une bonne gouvernance». Selon lui, «le business politique pollue la vie politique» et dans cette situation, affirme-t-il «il est difficile pour un homme politique de mener des actions dans ce domaine». Dans ce cadre, il considère que le retard dans l'octroi de la subvention ou l'aide financière de l'Etat aux candidats à l'élection présidentielle, «n'est pas fortuit». Il vise, selon lui, «à empêcher les autres candidats de mener leur campagne électorale». Fort de son expérience, il se dit « capable de s'adapter à cette situation » et dénonce «les tentatives d'influer l'opinion publique pour choisir un certain candidat». Le taux d'abstention ne le préoccupe pas particulièrement Il attribue le maigre taux de participation des citoyens aux élections «à la fermeture du champ politique et au verrouillage du champ médiatique». Concernant la fraude, il estime qu'il y en aura , malgré l'existence des textes de loi qui répriment cette pratique. «Il serait anormal qu'il n'y ait pas de fraude », ironise-t-il, assurant que «les observateurs étrangers n'ont aucune raison d'être là». Il se considère «appartenir à un courant majeur de la société algérienne dans sa triple dimensions et personnalités, islamité, arabité et amazighité» auquel il ajoute une autre valeur, la démocratie. Il se place déjà dans l'après-avril 2009, soulignant qu' «il n'est pas pressé d'arriver. Il faut que les gens me connaissent, car argue-t-il, la parole politique a perdu de sa crédibilité et il faut une concordance entre les paroles et l'acte». Il est optimiste sur ses résultats obtenus en fin de parcours et il reste optimiste pour l'agrément du parti qu'il vient de créer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.