Le plus vieux parti entame la première phase des préparatifs relative aux élections locales qui doivent se tenir en principe au mois de novembre prochain. Bien qu'aucune date n'ait été fixée pour la tenue des ces élections, importantes à plus d'un titre pour les partis politiques, le vieux parti se prépare sérieusement à cette échéance. Des rencontres réunissant des cadres locaux, des militants et sympathisants se tiennent ces derniers jours au niveau de toutes les kasmas à travers le territoire national. Un seul ordre du jour est inscrit dans les débats. Sensibiliser les troupes de la première force politique du pays sur l'importance qu'il faut accorder à ces joutes électorales et procéder au recueil des candidatures des potentiels postulants aux élections APC/APW. «Cette opération durera jusqu'au 5 septembre et peut aller au-delà dans les wilayas dont le nombre d'habitants est important», explique Saïd Bouhadja, le chargé de la communication au sein du parti, joint hier par téléphone qui précisera par ailleurs que «les candidatures seront étudiées par des commissions installées au niveau des kasmas avant d'atterrir à la direction centrale». Autant dire que la même opération a été mise en œuvre par les responsables du parti à l'occasion des dernières législatives sans pour autant que le choix des candidats exprimé par les militants de la base ait été respecté par la direction centrale. Résultat : contestation dans plusieurs wilayas, désertion des rangs du parti et report des voix sur d'autres candidats de formations politiques concurrentes. Les critères d'éligibilité ont été renforcés, selon Saïd Bouhadja. Instruits par l'expérience des législatives du 17 mai dernier, les responsables du vieux parti, outre les traditionnels critères, ont mis l'accent sur «la crédibilité dont jouissent les postulants auprès de la population». Ce critère est «fondamental», souligne notre interlocuteur. Il est clair aussi que la formation politique de Abdelaziz Belkhadem ne veut pas s'embarrasser de bras cassés et surtout éviter que des opportunistes de la politique et des affaires se faufilent dans les rangs des potentiels candidats à cette consultation populaire. On sait ce qu'il est advenu de plusieurs présidents d'APC et même d'APW apparentés au FLN ne maîtrisant pas les rudiments de la bonne gouvernance ou venus avec d'autres desseins que de servir la collectivité. Il reste que pour les dirigeants du vieux parti, cela ne risque pas de se reproduire. Il faut résoudre le problème que pose les quelques mouhafadas rebelles, notamment celle d'Oran, la plus turbulente, ainsi que de Batna et Tébessa. A ce jour, les mouhafadhs, désignés pour occuper le poste tant convoité dans ces importantes wilayas n'ont pas pu faire face à la contestation des militants dépités par la cooptation opérée à partir du siège du parti. Le remake des situations vécues par le FLN lors des législatives risque fort bien de surprendre la direction centrale à l'issue des prochaines locales. Dans ce cas de figure, le secrétaire général de l'Instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, aura du mal à résister aux assauts des cadres et militants contestataires qui réclament sa tête, lui reprochant les piètres résultats obtenus aux dernières législatives. Le plus vieux parti entame la première phase des préparatifs relative aux élections locales qui doivent se tenir en principe au mois de novembre prochain. Bien qu'aucune date n'ait été fixée pour la tenue des ces élections, importantes à plus d'un titre pour les partis politiques, le vieux parti se prépare sérieusement à cette échéance. Des rencontres réunissant des cadres locaux, des militants et sympathisants se tiennent ces derniers jours au niveau de toutes les kasmas à travers le territoire national. Un seul ordre du jour est inscrit dans les débats. Sensibiliser les troupes de la première force politique du pays sur l'importance qu'il faut accorder à ces joutes électorales et procéder au recueil des candidatures des potentiels postulants aux élections APC/APW. «Cette opération durera jusqu'au 5 septembre et peut aller au-delà dans les wilayas dont le nombre d'habitants est important», explique Saïd Bouhadja, le chargé de la communication au sein du parti, joint hier par téléphone qui précisera par ailleurs que «les candidatures seront étudiées par des commissions installées au niveau des kasmas avant d'atterrir à la direction centrale». Autant dire que la même opération a été mise en œuvre par les responsables du parti à l'occasion des dernières législatives sans pour autant que le choix des candidats exprimé par les militants de la base ait été respecté par la direction centrale. Résultat : contestation dans plusieurs wilayas, désertion des rangs du parti et report des voix sur d'autres candidats de formations politiques concurrentes. Les critères d'éligibilité ont été renforcés, selon Saïd Bouhadja. Instruits par l'expérience des législatives du 17 mai dernier, les responsables du vieux parti, outre les traditionnels critères, ont mis l'accent sur «la crédibilité dont jouissent les postulants auprès de la population». Ce critère est «fondamental», souligne notre interlocuteur. Il est clair aussi que la formation politique de Abdelaziz Belkhadem ne veut pas s'embarrasser de bras cassés et surtout éviter que des opportunistes de la politique et des affaires se faufilent dans les rangs des potentiels candidats à cette consultation populaire. On sait ce qu'il est advenu de plusieurs présidents d'APC et même d'APW apparentés au FLN ne maîtrisant pas les rudiments de la bonne gouvernance ou venus avec d'autres desseins que de servir la collectivité. Il reste que pour les dirigeants du vieux parti, cela ne risque pas de se reproduire. Il faut résoudre le problème que pose les quelques mouhafadas rebelles, notamment celle d'Oran, la plus turbulente, ainsi que de Batna et Tébessa. A ce jour, les mouhafadhs, désignés pour occuper le poste tant convoité dans ces importantes wilayas n'ont pas pu faire face à la contestation des militants dépités par la cooptation opérée à partir du siège du parti. Le remake des situations vécues par le FLN lors des législatives risque fort bien de surprendre la direction centrale à l'issue des prochaines locales. Dans ce cas de figure, le secrétaire général de l'Instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, aura du mal à résister aux assauts des cadres et militants contestataires qui réclament sa tête, lui reprochant les piètres résultats obtenus aux dernières législatives.