"Le mois d'août a signé son dernier week-end de l'année par une série de feux de forêt qui se sont étendus sur toute la wilaya de Béjaïa. 25 foyers d'incendies ont tenu en haleine les hommes de la Protection civile et les services des forêts qui ont dû passer la nuit du mardi au mercredi à batailler contre les flammes. Dépassés car sollicités de partout, les pompiers et les autorités de chaque localité ont dû lancer un appel à la population pour venir leur prêter main forte. La ville de Béjaïa s'est retrouvée cernée par les flammes jusqu'au son centre-ville, où des débuts d'incendie ont été signalés à plusieurs reprises dans le bois de Sidi-Ahmed, à quelques dizaines de mètres du siège de la wilaya. A 200 mètres à vol d'oiseau, le gigantesque incendie de Boukhiama, sur les hauteurs de la ville, a enfumé les cités, les couvrant d'odeurs de brûlé et de cendres, poussant le mercure jusqu'au-delà des 40 degrés et entraînant la vie des habitants dans un cercle vicieux infernal. La canicule provoque et entretient les les foyers d'incendies lesquels aggravent la canicule. Devant la multiplication des foyers, suffocant sous la chaleur à peine supportable, la population espérait voir épargné le mont Gouraya dont la couverture végétale atteint la ville, aussi loin que le port pétrolier. Tous se rappellent cette année où la ville était devenue une fournaise. A l'est de Béjaïa, Aboudaou brûle et les autorités ont été contraintes de fermer l'aéroport international Abane-Ramdane, fermeture qui n'a heureusement duré que quelques heures sans perturber les plans de vol. A Boukhlifa, les flammes sont venues des maisons que leurs habitants ont dû évacuer de peur de finir dans le brasier. Tichy, la célèbre station balnéaire qui voit chaque été sa population se multiplier par 10, n'a pas échappé aux flammes. Les arbres et broussailles qui tapissent les flancs de la montagne qui la surplombent ont pris feu, lequel qui s'est rapidement propagé, repoussant les habitants sur les plages... Melbou, à l'extrême est de Béjaïa a également subi les affres du feu et de la canicule. Sur la côte ouest, c'est Boulimat, la plage mythique de Béjaïa, qui voit son environnement forestier partir en fumée. Vers l'intérieur, les incendies sont allés jusqu'aux confins du territoire de la wilaya, partant de Oued Ghir considéré comme la banlieue de Béjaïa. Les massifs de l'Akfadou, surplombant Sidi-Aïch, les hauteurs d'Ighzer Amokrane et jusqu'à Boudjellil, limitrophe de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, ont participé à ce gigantesque et dramatique feu d'artifice d'un été qui ne veut pas se terminer. Ce qui aggrave le bilan des pertes matérielles déjà très important, touchant arbres sauvages et fruitiers, notamment des oliviers. Heureusement que la fin du week-end s'est soldée par une baisse sensible de la température ambiante et l'extinction de la plupart des incendies même si, entretemps, d'autres foyers se sont déclarés. "Le mois d'août a signé son dernier week-end de l'année par une série de feux de forêt qui se sont étendus sur toute la wilaya de Béjaïa. 25 foyers d'incendies ont tenu en haleine les hommes de la Protection civile et les services des forêts qui ont dû passer la nuit du mardi au mercredi à batailler contre les flammes. Dépassés car sollicités de partout, les pompiers et les autorités de chaque localité ont dû lancer un appel à la population pour venir leur prêter main forte. La ville de Béjaïa s'est retrouvée cernée par les flammes jusqu'au son centre-ville, où des débuts d'incendie ont été signalés à plusieurs reprises dans le bois de Sidi-Ahmed, à quelques dizaines de mètres du siège de la wilaya. A 200 mètres à vol d'oiseau, le gigantesque incendie de Boukhiama, sur les hauteurs de la ville, a enfumé les cités, les couvrant d'odeurs de brûlé et de cendres, poussant le mercure jusqu'au-delà des 40 degrés et entraînant la vie des habitants dans un cercle vicieux infernal. La canicule provoque et entretient les les foyers d'incendies lesquels aggravent la canicule. Devant la multiplication des foyers, suffocant sous la chaleur à peine supportable, la population espérait voir épargné le mont Gouraya dont la couverture végétale atteint la ville, aussi loin que le port pétrolier. Tous se rappellent cette année où la ville était devenue une fournaise. A l'est de Béjaïa, Aboudaou brûle et les autorités ont été contraintes de fermer l'aéroport international Abane-Ramdane, fermeture qui n'a heureusement duré que quelques heures sans perturber les plans de vol. A Boukhlifa, les flammes sont venues des maisons que leurs habitants ont dû évacuer de peur de finir dans le brasier. Tichy, la célèbre station balnéaire qui voit chaque été sa population se multiplier par 10, n'a pas échappé aux flammes. Les arbres et broussailles qui tapissent les flancs de la montagne qui la surplombent ont pris feu, lequel qui s'est rapidement propagé, repoussant les habitants sur les plages... Melbou, à l'extrême est de Béjaïa a également subi les affres du feu et de la canicule. Sur la côte ouest, c'est Boulimat, la plage mythique de Béjaïa, qui voit son environnement forestier partir en fumée. Vers l'intérieur, les incendies sont allés jusqu'aux confins du territoire de la wilaya, partant de Oued Ghir considéré comme la banlieue de Béjaïa. Les massifs de l'Akfadou, surplombant Sidi-Aïch, les hauteurs d'Ighzer Amokrane et jusqu'à Boudjellil, limitrophe de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, ont participé à ce gigantesque et dramatique feu d'artifice d'un été qui ne veut pas se terminer. Ce qui aggrave le bilan des pertes matérielles déjà très important, touchant arbres sauvages et fruitiers, notamment des oliviers. Heureusement que la fin du week-end s'est soldée par une baisse sensible de la température ambiante et l'extinction de la plupart des incendies même si, entretemps, d'autres foyers se sont déclarés.