Plus de 2.000 experts ainsi que des responsables politiques et des représentants de 800 ONG prendront part à la huitième conférence internationale des 191 pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD), qui débutera demain et se poursuivra jusqu'au 14 du mois en cours, à Madrid. Les participants proposeront, à l'issue de cette conférence, un plan d'action de lutte contre la désertification, étalé sur dix ans. Ce fléau affecte directement 200 millions de personnes dans le monde. Mais au total, ce sont jusqu'à deux milliards de personnes - un tiers de la population mondiale - qui en sont menacées, indique une étude des Nations unies publiée au mois de juin dernier. Dans ce rapport, Zafaar Adeel, rapporteur principal de l'ONU, a déclaré : «La plupart des gens n'ont pas conscience de l'impact d'un phénomène qui semble prendre de l'ampleur très rapidement.» Zafaar Adeel chiffre, dans son rapport, à 65 milliards de dollars (47,6 milliards d'euros) les pertes économiques annuelles liées à la dégradation des sols ajoutant que la désertification est l'une des principales causes des migrations de masse. L'Organisation des Nations unies révèle, quant à elle, que «si aucune mesure n'est prise pour éradiquer ce phénomène, quelques 50 millions de personnes pourraient être déplacées ces dix prochaines années». Les experts prônent un contrôle accru des dérives de l'agriculture (cultures intensives, pâturages surexploités, irrigation sans contrôle) et des mesures plus fortes pour protéger la végétation existante. «Cela coûte beaucoup moins cher de prévenir le problème que d'y remédier une fois qu'il s'est installé», prévient Zafaar Adeel. Des ONG, pour leur part, ont appelé les participants à prendre des «décisions urgentes», estimant que la conférence de Madrid doit marquer un «point d'inflexion dans la lutte contre la désertification». La ministre espagnole de l'Environnement, Mme Cristina Barbona, a, quant à elle, souligné, lors d'une conférence de presse tenu jeudi, que «la priorité doit être accordée à l'aide aux pays africains et latino-américains pour lutter contre la sécheresse et la désertification en impliquant l'Union européenne qui doit inclure ce problème dans son agenda». Il y a lieu de noter, par ailleurs, que deux ans après la réunion de Naïrobi, les pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD) se sont fixé pour objectif d'identifier les priorités futures et d'adopter un «plan stratégique» d'action sur 10 ans. Des réunions «de haut niveau» se tiendront les 12 et 13 septembre, avec la participation de ministres et parlementaires de plusieurs pays, selon les organisateurs de la conférence de Madrid. Plus de 2.000 experts ainsi que des responsables politiques et des représentants de 800 ONG prendront part à la huitième conférence internationale des 191 pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD), qui débutera demain et se poursuivra jusqu'au 14 du mois en cours, à Madrid. Les participants proposeront, à l'issue de cette conférence, un plan d'action de lutte contre la désertification, étalé sur dix ans. Ce fléau affecte directement 200 millions de personnes dans le monde. Mais au total, ce sont jusqu'à deux milliards de personnes - un tiers de la population mondiale - qui en sont menacées, indique une étude des Nations unies publiée au mois de juin dernier. Dans ce rapport, Zafaar Adeel, rapporteur principal de l'ONU, a déclaré : «La plupart des gens n'ont pas conscience de l'impact d'un phénomène qui semble prendre de l'ampleur très rapidement.» Zafaar Adeel chiffre, dans son rapport, à 65 milliards de dollars (47,6 milliards d'euros) les pertes économiques annuelles liées à la dégradation des sols ajoutant que la désertification est l'une des principales causes des migrations de masse. L'Organisation des Nations unies révèle, quant à elle, que «si aucune mesure n'est prise pour éradiquer ce phénomène, quelques 50 millions de personnes pourraient être déplacées ces dix prochaines années». Les experts prônent un contrôle accru des dérives de l'agriculture (cultures intensives, pâturages surexploités, irrigation sans contrôle) et des mesures plus fortes pour protéger la végétation existante. «Cela coûte beaucoup moins cher de prévenir le problème que d'y remédier une fois qu'il s'est installé», prévient Zafaar Adeel. Des ONG, pour leur part, ont appelé les participants à prendre des «décisions urgentes», estimant que la conférence de Madrid doit marquer un «point d'inflexion dans la lutte contre la désertification». La ministre espagnole de l'Environnement, Mme Cristina Barbona, a, quant à elle, souligné, lors d'une conférence de presse tenu jeudi, que «la priorité doit être accordée à l'aide aux pays africains et latino-américains pour lutter contre la sécheresse et la désertification en impliquant l'Union européenne qui doit inclure ce problème dans son agenda». Il y a lieu de noter, par ailleurs, que deux ans après la réunion de Naïrobi, les pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD) se sont fixé pour objectif d'identifier les priorités futures et d'adopter un «plan stratégique» d'action sur 10 ans. Des réunions «de haut niveau» se tiendront les 12 et 13 septembre, avec la participation de ministres et parlementaires de plusieurs pays, selon les organisateurs de la conférence de Madrid.