Le nouveau projet de loi minière renforce la transparence et la stabilité dans le secteur    Bourse d'Alger: introduction de la BDL en bourse jeudi prochain    Conseil de la nation: tirage au sort jeudi prochain en vue du renouvellement de la moitié des membres élus dans les 10 nouvelles wilayas    Accident de la route mortel à Tiaret : le conducteur du camion placé en détention provisoire    Recours aux armes chimiques en Algérie: un chercheur français identifie "450 opérations militaires" françaises    M. Derbal promet une distribution quotidienne dans les prochains jours    Importation de bétail en perspective    Un afflux record de réfugiés congolais    Syrie : Un retour des réfugiés en masse    Amnesty International exige une enquête sur les crimes sionistes    Le journaliste Mohamed Lamsen inhumé au cimetière de Aïn Benian, à Alger    Opération de vote dans de bonnes conditions    Mascara: ouverture de la première édition de la manifestation historique "Les Femmes révolutionnaires d'Algérie"    Ramadhan: Pourquoi le jeûne est-il si fascinant ?    Le Premier ministre honore nombre de femmes algériennes créatives    Sahara occidental: De Mistura entame des consultations en prévision d'une session à huis clos au Conseil de sécurité    Patronat: l'UNEP organise vendredi prochain une rencontre sur le partenariat public-privé    UNRWA: l'agression sioniste en Cisjordanie occupée provoque "le plus grand déplacement de population" depuis 1967    Coupe d'Algérie (8es de finale) : CR Belouizdad - US Chaouia délocalisé au stade 5 juillet    L'ONU alerte sur un risque de génocide après la coupure par l'entité sioniste de l'approvisionnement en électricité à Ghaza    «El-Ghejira» et «Daghnou», des boissons traditionnelles ornant la table d'Iftar    2.156 appels traités en février 2025    Prise en charge optimale des patients pendant le mois de Ramadan    Allemagne : Le Bayern et Leverkusen tombent à domicile    La JSK déçoit encore ses supporters face au CSC    USM Alger : Hadj Adlane désigné porte-parole du club    Une commission ministérielle du secteur du transport sur le terrain    Visitez les plus fascinantes librairies et bibliothèques au monde    Jeux scolaires Africains 2025: 25 disciplines au programme de la 1re édition en Algérie    Aïd El-Adha: le Président de la République ordonne le lancement d'une consultation internationale pour l'importation d'un million de moutons    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: Clôture du processus électoral au niveau des APW    Sanctionné pour avoir dénoncé les crimes coloniaux en Algérie, un journaliste français quitte RTL    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la Nation: Plus de 6200 élus des wilayas de l'Ouest du pays accomplissent leur devoir électoral    Futsal (Tournoi de la presse): rencontre APS-Echourouk News, le match de la dernière chance pour les deux équipes    Ramadhan: le vieux marché "Er-Rahba" de Batna, mémoire de la ville et destination préférée des jeûneurs    Lancement de la 2e édition de la campagne « Bravo aux Jeunes » pour soutenir le volontariat        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La question des salaires au centre des débats
Université d'été du CNES
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 09 - 2007

Les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales.
Les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales.
La deuxième édition de l'université d'été du Conseil national des enseignants du supérieur, qui a ouvert ses portes hier à Zeralda, a planché sur les conditions de l'enseignant du supérieur et, en particulier, le point nodal, à savoir la question des salaires qui reste tributaire de la nouvelle grille élaborée entre le gouvernement et la centrale syndicale.
En clair, les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. C'est en substance ce qu'a dit M. Rahmani, coordinateur national du CNES, lors de l'inauguration de la deuxième université d'été du CNES, qui a vu par ailleurs la participation de personnalités politiques venus enrichir le débat, à l'instar de l'ancien Premier ministre Belaïd Abdeslam et de Abdelhamid Mehri ainsi que d'autres acteurs de la scène universitaire. Autrement dit, le CNES a opté pour la carte de l'attentisme, préférant analyser les changements politiques qui s'opèrent actuellement pour prendre les mesures idoines. «Le CNES n'a pas de prétentions politiques et ne pratique pas de politique politicienne. Nous ne sommes qu'un partenaire social qui souhaite instaurer un rapport de force pour l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du supérieur. Ainsi, le CNES opère sa mue, en ce sens qu'il analyse, apporte des réflexions et des propositions et tempère ses réactions» a affirmé le coordinateur national, Abdelmalek Rahmani lors d'un point de presse. Cela dit, ce dernier reste méfiant en avançant à ce propos que le CNES ne souhaite pas être berné encore une fois par les pouvoirs publics. Il y a lieu de signaler que le fait que la décision de révision effective des salaires n'aura lieu qu'en septembre a irrité le CNES qui revendique une hausse des salaires dès janvier prochain. Toutefois, à titre illustratif, le coordinateur national avance en guise de support à ses revendications une étude qui démontre que le salaire de l'enseignant devrait osciller entre 75.000 DA et 150.000 DA, se rapprochant ainsi des salaires en vigueur en Tunisie et au Maroc. Cette revendication salariale est un rempart valable contre la fuite des cerveaux que les pouvoirs publics gagneront à prendre en considération. En outre, le coordinateur dénonce la mise à l'écart systématique dont fait l'objet le CNES de la part des pouvoirs publics par des velléités de saper le CNES en muselant les actions de protestations.
Par ailleurs, Abdelhamid Mehri et Belaïd Abdeslam accordent leurs violons en soulevant tour à tour la question des langues, tributaire de la réforme universitaire et qui doit se débarrasser définitivement du complexe culturel et linguistique par rapport à la langue française. De son point de vue, Belaïd Abdeslam parle de «malaise culturel lié à la langue française que nous avons reçue en héritage et dont nous devons nous servir pour faire face aux mutations que connaît le monde.»
«L'heure est au multilinguisme, l'arabe seul n'apporte rien», souligne Belaiïd Abdeslam.
A son tour, M. Abed Charef, analyste politique et journaliste, appelle à un retour aux normes académiques en vigueur dans les universités réputées. Il soulève le problème du déficit en professeurs d'université qui devrait, selon lui, être comblé par des enseignants étrangers en adéquation avec la nécessité d'opérer des échanges universitaires dans le but de lutter contre l'érosion du savoir.
Enfin, l'université d'été du CNES s'étalant sur trois jours aura à plancher sur la réforme pédagogique de l'université, le statut particulier de l'enseignant du supérieur, le système LMD ainsi que l'activité syndicale dans le milieu universitaire.
La deuxième édition de l'université d'été du Conseil national des enseignants du supérieur, qui a ouvert ses portes hier à Zeralda, a planché sur les conditions de l'enseignant du supérieur et, en particulier, le point nodal, à savoir la question des salaires qui reste tributaire de la nouvelle grille élaborée entre le gouvernement et la centrale syndicale.
En clair, les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. C'est en substance ce qu'a dit M. Rahmani, coordinateur national du CNES, lors de l'inauguration de la deuxième université d'été du CNES, qui a vu par ailleurs la participation de personnalités politiques venus enrichir le débat, à l'instar de l'ancien Premier ministre Belaïd Abdeslam et de Abdelhamid Mehri ainsi que d'autres acteurs de la scène universitaire. Autrement dit, le CNES a opté pour la carte de l'attentisme, préférant analyser les changements politiques qui s'opèrent actuellement pour prendre les mesures idoines. «Le CNES n'a pas de prétentions politiques et ne pratique pas de politique politicienne. Nous ne sommes qu'un partenaire social qui souhaite instaurer un rapport de force pour l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du supérieur. Ainsi, le CNES opère sa mue, en ce sens qu'il analyse, apporte des réflexions et des propositions et tempère ses réactions» a affirmé le coordinateur national, Abdelmalek Rahmani lors d'un point de presse. Cela dit, ce dernier reste méfiant en avançant à ce propos que le CNES ne souhaite pas être berné encore une fois par les pouvoirs publics. Il y a lieu de signaler que le fait que la décision de révision effective des salaires n'aura lieu qu'en septembre a irrité le CNES qui revendique une hausse des salaires dès janvier prochain. Toutefois, à titre illustratif, le coordinateur national avance en guise de support à ses revendications une étude qui démontre que le salaire de l'enseignant devrait osciller entre 75.000 DA et 150.000 DA, se rapprochant ainsi des salaires en vigueur en Tunisie et au Maroc. Cette revendication salariale est un rempart valable contre la fuite des cerveaux que les pouvoirs publics gagneront à prendre en considération. En outre, le coordinateur dénonce la mise à l'écart systématique dont fait l'objet le CNES de la part des pouvoirs publics par des velléités de saper le CNES en muselant les actions de protestations.
Par ailleurs, Abdelhamid Mehri et Belaïd Abdeslam accordent leurs violons en soulevant tour à tour la question des langues, tributaire de la réforme universitaire et qui doit se débarrasser définitivement du complexe culturel et linguistique par rapport à la langue française. De son point de vue, Belaïd Abdeslam parle de «malaise culturel lié à la langue française que nous avons reçue en héritage et dont nous devons nous servir pour faire face aux mutations que connaît le monde.»
«L'heure est au multilinguisme, l'arabe seul n'apporte rien», souligne Belaiïd Abdeslam.
A son tour, M. Abed Charef, analyste politique et journaliste, appelle à un retour aux normes académiques en vigueur dans les universités réputées. Il soulève le problème du déficit en professeurs d'université qui devrait, selon lui, être comblé par des enseignants étrangers en adéquation avec la nécessité d'opérer des échanges universitaires dans le but de lutter contre l'érosion du savoir.
Enfin, l'université d'été du CNES s'étalant sur trois jours aura à plancher sur la réforme pédagogique de l'université, le statut particulier de l'enseignant du supérieur, le système LMD ainsi que l'activité syndicale dans le milieu universitaire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.