Les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. Les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. La deuxième édition de l'université d'été du Conseil national des enseignants du supérieur, qui a ouvert ses portes hier à Zeralda, a planché sur les conditions de l'enseignant du supérieur et, en particulier, le point nodal, à savoir la question des salaires qui reste tributaire de la nouvelle grille élaborée entre le gouvernement et la centrale syndicale. En clair, les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. C'est en substance ce qu'a dit M. Rahmani, coordinateur national du CNES, lors de l'inauguration de la deuxième université d'été du CNES, qui a vu par ailleurs la participation de personnalités politiques venus enrichir le débat, à l'instar de l'ancien Premier ministre Belaïd Abdeslam et de Abdelhamid Mehri ainsi que d'autres acteurs de la scène universitaire. Autrement dit, le CNES a opté pour la carte de l'attentisme, préférant analyser les changements politiques qui s'opèrent actuellement pour prendre les mesures idoines. «Le CNES n'a pas de prétentions politiques et ne pratique pas de politique politicienne. Nous ne sommes qu'un partenaire social qui souhaite instaurer un rapport de force pour l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du supérieur. Ainsi, le CNES opère sa mue, en ce sens qu'il analyse, apporte des réflexions et des propositions et tempère ses réactions» a affirmé le coordinateur national, Abdelmalek Rahmani lors d'un point de presse. Cela dit, ce dernier reste méfiant en avançant à ce propos que le CNES ne souhaite pas être berné encore une fois par les pouvoirs publics. Il y a lieu de signaler que le fait que la décision de révision effective des salaires n'aura lieu qu'en septembre a irrité le CNES qui revendique une hausse des salaires dès janvier prochain. Toutefois, à titre illustratif, le coordinateur national avance en guise de support à ses revendications une étude qui démontre que le salaire de l'enseignant devrait osciller entre 75.000 DA et 150.000 DA, se rapprochant ainsi des salaires en vigueur en Tunisie et au Maroc. Cette revendication salariale est un rempart valable contre la fuite des cerveaux que les pouvoirs publics gagneront à prendre en considération. En outre, le coordinateur dénonce la mise à l'écart systématique dont fait l'objet le CNES de la part des pouvoirs publics par des velléités de saper le CNES en muselant les actions de protestations. Par ailleurs, Abdelhamid Mehri et Belaïd Abdeslam accordent leurs violons en soulevant tour à tour la question des langues, tributaire de la réforme universitaire et qui doit se débarrasser définitivement du complexe culturel et linguistique par rapport à la langue française. De son point de vue, Belaïd Abdeslam parle de «malaise culturel lié à la langue française que nous avons reçue en héritage et dont nous devons nous servir pour faire face aux mutations que connaît le monde.» «L'heure est au multilinguisme, l'arabe seul n'apporte rien», souligne Belaiïd Abdeslam. A son tour, M. Abed Charef, analyste politique et journaliste, appelle à un retour aux normes académiques en vigueur dans les universités réputées. Il soulève le problème du déficit en professeurs d'université qui devrait, selon lui, être comblé par des enseignants étrangers en adéquation avec la nécessité d'opérer des échanges universitaires dans le but de lutter contre l'érosion du savoir. Enfin, l'université d'été du CNES s'étalant sur trois jours aura à plancher sur la réforme pédagogique de l'université, le statut particulier de l'enseignant du supérieur, le système LMD ainsi que l'activité syndicale dans le milieu universitaire. La deuxième édition de l'université d'été du Conseil national des enseignants du supérieur, qui a ouvert ses portes hier à Zeralda, a planché sur les conditions de l'enseignant du supérieur et, en particulier, le point nodal, à savoir la question des salaires qui reste tributaire de la nouvelle grille élaborée entre le gouvernement et la centrale syndicale. En clair, les responsables du CNES attendent la divulgation de la nouvelle grille des salaires pour décider en conséquence de la marche à suivre du syndicat quant à une éventuelle mesure de protestation, dans le cas où la grille des salaires ne satisfait pas leurs revendications salariales. C'est en substance ce qu'a dit M. Rahmani, coordinateur national du CNES, lors de l'inauguration de la deuxième université d'été du CNES, qui a vu par ailleurs la participation de personnalités politiques venus enrichir le débat, à l'instar de l'ancien Premier ministre Belaïd Abdeslam et de Abdelhamid Mehri ainsi que d'autres acteurs de la scène universitaire. Autrement dit, le CNES a opté pour la carte de l'attentisme, préférant analyser les changements politiques qui s'opèrent actuellement pour prendre les mesures idoines. «Le CNES n'a pas de prétentions politiques et ne pratique pas de politique politicienne. Nous ne sommes qu'un partenaire social qui souhaite instaurer un rapport de force pour l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du supérieur. Ainsi, le CNES opère sa mue, en ce sens qu'il analyse, apporte des réflexions et des propositions et tempère ses réactions» a affirmé le coordinateur national, Abdelmalek Rahmani lors d'un point de presse. Cela dit, ce dernier reste méfiant en avançant à ce propos que le CNES ne souhaite pas être berné encore une fois par les pouvoirs publics. Il y a lieu de signaler que le fait que la décision de révision effective des salaires n'aura lieu qu'en septembre a irrité le CNES qui revendique une hausse des salaires dès janvier prochain. Toutefois, à titre illustratif, le coordinateur national avance en guise de support à ses revendications une étude qui démontre que le salaire de l'enseignant devrait osciller entre 75.000 DA et 150.000 DA, se rapprochant ainsi des salaires en vigueur en Tunisie et au Maroc. Cette revendication salariale est un rempart valable contre la fuite des cerveaux que les pouvoirs publics gagneront à prendre en considération. En outre, le coordinateur dénonce la mise à l'écart systématique dont fait l'objet le CNES de la part des pouvoirs publics par des velléités de saper le CNES en muselant les actions de protestations. Par ailleurs, Abdelhamid Mehri et Belaïd Abdeslam accordent leurs violons en soulevant tour à tour la question des langues, tributaire de la réforme universitaire et qui doit se débarrasser définitivement du complexe culturel et linguistique par rapport à la langue française. De son point de vue, Belaïd Abdeslam parle de «malaise culturel lié à la langue française que nous avons reçue en héritage et dont nous devons nous servir pour faire face aux mutations que connaît le monde.» «L'heure est au multilinguisme, l'arabe seul n'apporte rien», souligne Belaiïd Abdeslam. A son tour, M. Abed Charef, analyste politique et journaliste, appelle à un retour aux normes académiques en vigueur dans les universités réputées. Il soulève le problème du déficit en professeurs d'université qui devrait, selon lui, être comblé par des enseignants étrangers en adéquation avec la nécessité d'opérer des échanges universitaires dans le but de lutter contre l'érosion du savoir. Enfin, l'université d'été du CNES s'étalant sur trois jours aura à plancher sur la réforme pédagogique de l'université, le statut particulier de l'enseignant du supérieur, le système LMD ainsi que l'activité syndicale dans le milieu universitaire.