Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le dirigeant de l'entité chypriote turque, Mehmet Ali Talat, vont se rencontrer en octobre pour des discussions sur l'avenir de l'île divisée, a annoncé hier un responsable chypriote turc. La rencontre a été demandée par M. Talat, le dirigeant de la République turque de Chypre Nord (RTCN) - uniquement reconnue par Ankara -, dans une lettre envoyée début août au secrétaire général de l'ONU, a déclaré son porte-parole, Hasan Ercakica, à l'agence de presse turque Anatolie. "Dans une lettre datée du 30 août, Ban Ki-Moon dit qu'il est prêt à rencontrer M. Talat à la mi-octobre. Nous allons fixer la date exacte la semaine prochaine", a précisé M. Ercakica. M. Talat doit rencontrer la semaine prochaine le président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos, pour relancer une initiative de paix patronnée par l'ONU. Cette rencontre sera la première depuis juillet 2006 lorsque les deux dirigeants avaient conclu un accord cadre visant à reprendre les négociations en vue d'un règlement fondé sur le principe d'une fédération bizonale et bicommunautaire. La dernière tentative internationale de réunification de l'île a échoué en avril 2004, quand les Chypriotes-grecs ont massivement rejeté un plan onusien de réunification qui avait été accepté par les Chypriotes-turcs. Suite à cet échec, seuls les Chypriotes-grecs ont rejoint l'Union européenne en mai 2004. Chypre est divisée depuis l'invasion du nord de l'île par l'armée turque en 1974, en réaction à un coup d'Etat militaire fomenté par des Chypriotes grecs avec le soutien d'Athènes pour rattacher l'île à la Grèce. La Turquie maintient environ 40.000 militaires dans le nord de l'île, arguant de l'absence d'un règlement durable du conflit entre les deux communautés. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le dirigeant de l'entité chypriote turque, Mehmet Ali Talat, vont se rencontrer en octobre pour des discussions sur l'avenir de l'île divisée, a annoncé hier un responsable chypriote turc. La rencontre a été demandée par M. Talat, le dirigeant de la République turque de Chypre Nord (RTCN) - uniquement reconnue par Ankara -, dans une lettre envoyée début août au secrétaire général de l'ONU, a déclaré son porte-parole, Hasan Ercakica, à l'agence de presse turque Anatolie. "Dans une lettre datée du 30 août, Ban Ki-Moon dit qu'il est prêt à rencontrer M. Talat à la mi-octobre. Nous allons fixer la date exacte la semaine prochaine", a précisé M. Ercakica. M. Talat doit rencontrer la semaine prochaine le président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos, pour relancer une initiative de paix patronnée par l'ONU. Cette rencontre sera la première depuis juillet 2006 lorsque les deux dirigeants avaient conclu un accord cadre visant à reprendre les négociations en vue d'un règlement fondé sur le principe d'une fédération bizonale et bicommunautaire. La dernière tentative internationale de réunification de l'île a échoué en avril 2004, quand les Chypriotes-grecs ont massivement rejeté un plan onusien de réunification qui avait été accepté par les Chypriotes-turcs. Suite à cet échec, seuls les Chypriotes-grecs ont rejoint l'Union européenne en mai 2004. Chypre est divisée depuis l'invasion du nord de l'île par l'armée turque en 1974, en réaction à un coup d'Etat militaire fomenté par des Chypriotes grecs avec le soutien d'Athènes pour rattacher l'île à la Grèce. La Turquie maintient environ 40.000 militaires dans le nord de l'île, arguant de l'absence d'un règlement durable du conflit entre les deux communautés.