Destinée à assurer la formation des petits et moyens entrepreneurs algériens dans les techniques modernes de gestion et de marketing-management, une Académie des PME a été mise en place, dimanche à Alger, lors d'une rencontre ayant regroupé le Président-directeur général de BNP Paribas, Michel Pebereau, le ministre de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, et des opérateurs économiques algériens. Cette initiative a suscité la satisfaction de l'ensemble des chefs d'entreprise et des responsables d'associations patronales. Ainsi, le Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a mis en exergue l'importance et la portée de l'action de BNP Paribas dans la promotion de la Petite et moyenne entreprise en Algérie, en déclarant que «le secteur de la PME en Algérie n'a pas été encouragé en ce sens que le processus de réformes économiques n'a pas tenu compte de l'aspect mode de financement des entreprises». Rappelons que l'ex-ministre de la PME-PMI a toujours clamé le droit des entreprises à l'accès aux lignes de crédis bancaires et à la facilitation de change pour pouvoir faire face aux importations. Hamiani estime par ailleurs que «le système bancaire et financier algérien est incapable d'accompagner les PME dans leur approche d'investissement en raison notamment de la hausse des taux d'intérêt et des garanties jugées trop excessives». Le rôle premier de cette académie des PME consiste à assurer le perfectionnement des gestionnaires en leur dispensant des cycles de formation dans les domaines de la gestion scientifique, financière et économique, la réalisation d'un plan business et le transfert technologique. Quant au PDG de BNP Paribas, il a mis en relief les énormes potentialités financières de l'Algérie (aisance financière actuelle évaluée à plus de 90 milliards de dollars) en soulignant que «l'Algérie est l'un des pays phares pour BNP Paribas dans le pourtour méditerranéen, car il y existe des zones prioritaires de croissance». Pour sa part, Benbada a rappelé que «le financement de la création des PME en Algérie rencontre des difficultés actuellement, d'où le ralentissement constaté dans le développement de leurs activités». Ce qui manque surtout aux PME nationales, c'est la culture managériale moderne et les aptitudes en matière de recherche-développement. Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, et le ministre français de l'Environnement et du Commerce extérieur, François Estrosi, ont déjà réaffirmé la volonté de l'Algérie et de la France de coopérer pour le développement de la PME, véritable moteur de croissance économique à travers la mise en place de pôles de compétitivité et d'excellence sur le territoire national. La France possède une grande expérience dans le domaine de la PME-PMI où elle a beaucoup contribué à l'accumulation de richesses et à la création d'emplois. Même le Président Bouteflika a, maintes fois, fait remarquer que l'avenir de l'Algérie passe nécessairement par la promotion et la multiplication des PME dans le contexte de l'économie de marché et de la mondialisation. Destinée à assurer la formation des petits et moyens entrepreneurs algériens dans les techniques modernes de gestion et de marketing-management, une Académie des PME a été mise en place, dimanche à Alger, lors d'une rencontre ayant regroupé le Président-directeur général de BNP Paribas, Michel Pebereau, le ministre de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, et des opérateurs économiques algériens. Cette initiative a suscité la satisfaction de l'ensemble des chefs d'entreprise et des responsables d'associations patronales. Ainsi, le Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a mis en exergue l'importance et la portée de l'action de BNP Paribas dans la promotion de la Petite et moyenne entreprise en Algérie, en déclarant que «le secteur de la PME en Algérie n'a pas été encouragé en ce sens que le processus de réformes économiques n'a pas tenu compte de l'aspect mode de financement des entreprises». Rappelons que l'ex-ministre de la PME-PMI a toujours clamé le droit des entreprises à l'accès aux lignes de crédis bancaires et à la facilitation de change pour pouvoir faire face aux importations. Hamiani estime par ailleurs que «le système bancaire et financier algérien est incapable d'accompagner les PME dans leur approche d'investissement en raison notamment de la hausse des taux d'intérêt et des garanties jugées trop excessives». Le rôle premier de cette académie des PME consiste à assurer le perfectionnement des gestionnaires en leur dispensant des cycles de formation dans les domaines de la gestion scientifique, financière et économique, la réalisation d'un plan business et le transfert technologique. Quant au PDG de BNP Paribas, il a mis en relief les énormes potentialités financières de l'Algérie (aisance financière actuelle évaluée à plus de 90 milliards de dollars) en soulignant que «l'Algérie est l'un des pays phares pour BNP Paribas dans le pourtour méditerranéen, car il y existe des zones prioritaires de croissance». Pour sa part, Benbada a rappelé que «le financement de la création des PME en Algérie rencontre des difficultés actuellement, d'où le ralentissement constaté dans le développement de leurs activités». Ce qui manque surtout aux PME nationales, c'est la culture managériale moderne et les aptitudes en matière de recherche-développement. Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, et le ministre français de l'Environnement et du Commerce extérieur, François Estrosi, ont déjà réaffirmé la volonté de l'Algérie et de la France de coopérer pour le développement de la PME, véritable moteur de croissance économique à travers la mise en place de pôles de compétitivité et d'excellence sur le territoire national. La France possède une grande expérience dans le domaine de la PME-PMI où elle a beaucoup contribué à l'accumulation de richesses et à la création d'emplois. Même le Président Bouteflika a, maintes fois, fait remarquer que l'avenir de l'Algérie passe nécessairement par la promotion et la multiplication des PME dans le contexte de l'économie de marché et de la mondialisation.