Dans la conférence de presse qu'il a animée hier au CIP le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé que les travaux de construction de deux hôpitaux sont en voie d'être achevés. Dans la conférence de presse qu'il a animée hier au CIP le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé que les travaux de construction de deux hôpitaux sont en voie d'être achevés. Le gouvernement a décidé d'ouvrir davantage le secteur de la santé à l'investissement privé. Le décret exécutif portant organisation et fonctionnement des établissements hospitaliers privés, présenté par M. le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, avant-hier au Conseil du gouvernement qui l'a adopté, se fait explicite quant à l'ouverture du secteur même aux étrangers. Ainsi, comme c'est le cas dans d'autres pays, les Algériens pourront dans peu de temps se faire soigner dans des hôpitaux détenus par des étrangers. Dans la conférence de presse qu'il a animée hier au CIP (centre international de presse) en compagnie du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé que d'ores et déjà les Cubains sont sur la brèche puisque les travaux de construction de deux hôpitaux sont en voie d'être achevés. Ces établissements hospitaliers seront opérationnels dans quelques mois. Ce décret exécutif qui vient en application des articles 208 et 208 bis de la loi du 16 février 1985 modifiée et complétée relative à la protection et à la promotion de la santé, a pour objectif l'organisation et le fonctionnement des établissements hospitaliers privés. Il faut dire que les opérateurs privés nationaux ont investi le secteur depuis de nombreuses années et il n'y a qu'à voir la prolifération des cliniques privées pour s'en convaincre. Apparemment, le gouvernement vise, avec l'adoption de ce décret, à maîtriser et réglementer le développement du secteur qui, force est de le dire, connaît une certaine anarchie car ne fonctionnant pas selon les normes universellement admises. «Il était temps», dira Boukerzaza qui faisait allusion à l'entrée en vigueur de ce décret tout en tenant à rassurer que l'Etat ne compte nullement abandonner le secteur de la santé publique lequel, a-t-il martelé, «demeure la locomotive du système de santé nationale».Aussi, a-t-il estimé, «il n'est pas question qu'il y ait un système de santé à double vitesse.» Marché pharmaceutique, la fin de l'anarchie Dans le secteur de la santé toujours, le Conseil du gouvernement a adopté un avant-projet de loi qui s'inscrit dans le cadre de l'ouverture économique qui vise à libéraliser et réglementer le marché pharmaceutique dans les domaines de la production, de l'importation et de la distribution. La nouveauté dans ce projet de texte, présenté par le ministre de la Santé, réside dans la création d'un organisme de régulation. Ce dernier aura à sa charge le contrôle de la qualité, de l'utilisation sécurisée de sang, de la pharmacovigilance, de l'approvisionnement des structures hospitalières et de la sécurité des produits. Selon le ministre de la Communication, cette autorité aura un droit de regard sur toutes les questions relatives aux produits pharmaceutiques. Ainsi, ses attributions vont de l'organisation du marché au contrôle des produits importés, la fixation des prix des médicaments, la participation à l'élaboration de la nomenclature des médicaments, la désignation des médicaments remboursables par la sécurité sociale. Elle veillera aussi à une meilleure alimentation du marché, même en médicaments génériques, dans le but de faire face aux ruptures de stocks qui pénalisent les malades et, comme révélé par Boukerzaza, elle aura pour mission aussi d'organiser la profession des pharmaciens. Tout indique donc que les officines pharmaceutiques seront soumises à un nouveau cahier des charges. Pour le conférencier «l'autorité de régulation va surtout briser le monopole qu'a connu le marché ces dernières années». Boukerzaza a souligné qu'«il n'y aura pas d'enchevêtrement des prérogatives entre cette autorité et la Pharmacie centrale algérienne». Ainsi donc, les opérateurs du secteur sont mis en demeure de se conformer à la réglementation, au risque, comme il y est prévu, de subir les foudres de l'autorité de régulation qui a le pouvoir de sanctionner toutes les malversations. Formation professionnelle, le plan du gouvernement Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a présenté une communication sur le schéma directeur de son secteur à l'horizon 2025 qui s'inscrit dans le cadre de la loi relative au développement durable du territoire. El Hadi Khaldi a souligné que ce schéma directeur énumère les actions à entreprendre à court, moyen et long termes. Il est ainsi prévu de créer un Observatoire national et un Conseil national qui auront pour mission de définir les politiques en matière de formation professionnelle. Le conférencier a annoncé qu'à l'horizon 2025 l'Algérie va être dotée de 1200 nouveaux centres et il a estimé que l'ensemble de l'enveloppe financière, pour ce faire, est estimée à 6 milliards de dollars pour répondre au mieux à tous les besoins. Il dira que le secteur va consacrer 96 milliards de dinars à la gestion et 491 milliards pour l'équipement. Le ministre a aussi plaidé pour l'interdépendance sectorielle, reconnaissant la nécessaire ouverture sur le monde économique. Enfin, le Conseil du gouvernement a adopté un décret exécutif fixant les modalités et procédures pour la détermination du prix de vente du gaz sur le marché national. Boukerzaza a déclaré que ce texte va expliciter davantage le rôle des intermédiaires pour la fixation du prix du gaz destiné au marché de l'industrie. A ce titre, il dira que l'Etat va procéder à une augmentation annuelle de 5% du prix du gaz et revoirtous les 5 ans la liste des intermédiaires. Le gouvernement a décidé d'ouvrir davantage le secteur de la santé à l'investissement privé. Le décret exécutif portant organisation et fonctionnement des établissements hospitaliers privés, présenté par M. le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, avant-hier au Conseil du gouvernement qui l'a adopté, se fait explicite quant à l'ouverture du secteur même aux étrangers. Ainsi, comme c'est le cas dans d'autres pays, les Algériens pourront dans peu de temps se faire soigner dans des hôpitaux détenus par des étrangers. Dans la conférence de presse qu'il a animée hier au CIP (centre international de presse) en compagnie du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé que d'ores et déjà les Cubains sont sur la brèche puisque les travaux de construction de deux hôpitaux sont en voie d'être achevés. Ces établissements hospitaliers seront opérationnels dans quelques mois. Ce décret exécutif qui vient en application des articles 208 et 208 bis de la loi du 16 février 1985 modifiée et complétée relative à la protection et à la promotion de la santé, a pour objectif l'organisation et le fonctionnement des établissements hospitaliers privés. Il faut dire que les opérateurs privés nationaux ont investi le secteur depuis de nombreuses années et il n'y a qu'à voir la prolifération des cliniques privées pour s'en convaincre. Apparemment, le gouvernement vise, avec l'adoption de ce décret, à maîtriser et réglementer le développement du secteur qui, force est de le dire, connaît une certaine anarchie car ne fonctionnant pas selon les normes universellement admises. «Il était temps», dira Boukerzaza qui faisait allusion à l'entrée en vigueur de ce décret tout en tenant à rassurer que l'Etat ne compte nullement abandonner le secteur de la santé publique lequel, a-t-il martelé, «demeure la locomotive du système de santé nationale».Aussi, a-t-il estimé, «il n'est pas question qu'il y ait un système de santé à double vitesse.» Marché pharmaceutique, la fin de l'anarchie Dans le secteur de la santé toujours, le Conseil du gouvernement a adopté un avant-projet de loi qui s'inscrit dans le cadre de l'ouverture économique qui vise à libéraliser et réglementer le marché pharmaceutique dans les domaines de la production, de l'importation et de la distribution. La nouveauté dans ce projet de texte, présenté par le ministre de la Santé, réside dans la création d'un organisme de régulation. Ce dernier aura à sa charge le contrôle de la qualité, de l'utilisation sécurisée de sang, de la pharmacovigilance, de l'approvisionnement des structures hospitalières et de la sécurité des produits. Selon le ministre de la Communication, cette autorité aura un droit de regard sur toutes les questions relatives aux produits pharmaceutiques. Ainsi, ses attributions vont de l'organisation du marché au contrôle des produits importés, la fixation des prix des médicaments, la participation à l'élaboration de la nomenclature des médicaments, la désignation des médicaments remboursables par la sécurité sociale. Elle veillera aussi à une meilleure alimentation du marché, même en médicaments génériques, dans le but de faire face aux ruptures de stocks qui pénalisent les malades et, comme révélé par Boukerzaza, elle aura pour mission aussi d'organiser la profession des pharmaciens. Tout indique donc que les officines pharmaceutiques seront soumises à un nouveau cahier des charges. Pour le conférencier «l'autorité de régulation va surtout briser le monopole qu'a connu le marché ces dernières années». Boukerzaza a souligné qu'«il n'y aura pas d'enchevêtrement des prérogatives entre cette autorité et la Pharmacie centrale algérienne». Ainsi donc, les opérateurs du secteur sont mis en demeure de se conformer à la réglementation, au risque, comme il y est prévu, de subir les foudres de l'autorité de régulation qui a le pouvoir de sanctionner toutes les malversations. Formation professionnelle, le plan du gouvernement Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a présenté une communication sur le schéma directeur de son secteur à l'horizon 2025 qui s'inscrit dans le cadre de la loi relative au développement durable du territoire. El Hadi Khaldi a souligné que ce schéma directeur énumère les actions à entreprendre à court, moyen et long termes. Il est ainsi prévu de créer un Observatoire national et un Conseil national qui auront pour mission de définir les politiques en matière de formation professionnelle. Le conférencier a annoncé qu'à l'horizon 2025 l'Algérie va être dotée de 1200 nouveaux centres et il a estimé que l'ensemble de l'enveloppe financière, pour ce faire, est estimée à 6 milliards de dollars pour répondre au mieux à tous les besoins. Il dira que le secteur va consacrer 96 milliards de dinars à la gestion et 491 milliards pour l'équipement. Le ministre a aussi plaidé pour l'interdépendance sectorielle, reconnaissant la nécessaire ouverture sur le monde économique. Enfin, le Conseil du gouvernement a adopté un décret exécutif fixant les modalités et procédures pour la détermination du prix de vente du gaz sur le marché national. Boukerzaza a déclaré que ce texte va expliciter davantage le rôle des intermédiaires pour la fixation du prix du gaz destiné au marché de l'industrie. A ce titre, il dira que l'Etat va procéder à une augmentation annuelle de 5% du prix du gaz et revoirtous les 5 ans la liste des intermédiaires.