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Un plan pour l'autosuffisance alimentaire
L'Association des distributeurs réagit à la crise des filières
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 09 - 2007

Née il y a quatre ans, l'Association des Distributeurs de Kharrouba (ADK) qui réunit en son sein des entrepreneurs de tous bords se veut être une «force de proposition». Pour preuve, elle vient de soumettre au Président Bouteflika un plan de sorite de crise appelé "charte de réconciliation économique" qui aboutirait à l'indépendance alimentaire, dévoilé lors d'une conférence de presse animée hier au siège de l'UGCAA par le président de l'Association des distributeurs, Hakim Laribi.
De prime abord, le conférencier rappelle que le statut de l'Algérie, le grenier du Bassin méditerranéen, est passé en l'espace de quelques années d'un pays producteur à celui d'importateur de denrées alimentaires de première nécessité : blé, lait, sucre, pomme de terre. Selon lui, la situation de crise que connaissent les filières est la conséquence de la politique de nationalisation et la révolution agraire qui a conduit à la fuite des exploitants et la fonctionnarisation des fellahs et la perte totale du savoir-faire. Et de poursuivre dans la foulée que l'ouverture économique qui s'en est suivie n'a pas été sans conséquences en témoigne la fermeture des usines par pans entiers d'activités. A ce propos, il dira que la reconversion a été mal gérée. Pis, elle a traduit une politique de désengagement de l'Etat du secteur économique conduisant inévitablement à l'épanouissement du marché informel et le remplacement des produits locaux par des produits importés. En outre, M. Laribi précise que "le secteur primaire relatif aux produits de base est dépendant à 100 % de l'étranger dont les prix sont imposés à l'Algérie aux conditions édictées par les places boursières, alors que nous sommes un pays à vocation agricole". Il a insisté sur le déclin de la production agricole face à l'essor de l'importation. "Il est inacceptable d'importer la pulpe d'orange du Brésil alors que la Mitidja recèle un fort potentiel en agrumes. De ce fait, cette dépendance alimentaire remet en cause la souveraineté nationale", a indiqué M. Laribi.
Et d'ajouter que ce constat traduit "ni plus ni moins la politique selon laquelle notre pétrole s'échange contre la nourriture, c'est un constat dramatique qui a conduit à la destruction des filières". Ceci dit, M. Laribi propose une sortie de crise à travers un plan de reconstruction des filières impliquant une politique d'attribution de zones de production des produits de base organisées en surfaces agricoles utiles (SAU) sous la forme de contrats de jouissance de 99 ans. Aussi, il est question de la mise en place d'une fiscalité et parafiscalité nulles sur 25 ans en exonérant les producteurs de l'IBS et de l'IRG, ainsi que des subventions à l'export. Selon M. Laribi, les propositions émanant de certaines parties relatives à la baisse de la TVA ou encore l'exonération des droits de douanes pour l'importation des produits de base ne seraient qu'un "traitement curatif de courte durée, il faut miser désormais sur nos entrepreneurs". Dans le même ordre d'idée, le conférencier estime que la mise en œuvre de ce plan doit accorder la préférence nationale. Il s'agit également de préparer une stratégie visant à attirer les cadres expatriés à même de conduire en maîtres d'ouvrage ce plan.
D'autre part, en totale contradiction avec les propos de M. Laribi, le ministre de l'Agriculture a souligné hier à Constantine que l'Algérie "est parvenue à l'autosuffisance en matière de production de semences céréalières" et a annoncé la production en 2007 de 4,3 millions de tonnes de céréales alors que la demande annuelle de consommation pour les céréales se situe entre 6 à 7 millions de tonnes. Le ministre dit espérer que la réussite des agriculteurs et professionnels de la filière dans la production de semences céréalières puisse être un stimulant pour "la couverture des besoins en produits agricoles de large consommation, notamment en matière de blé dur et tendre, de la pomme de terre et du lait ".
Née il y a quatre ans, l'Association des Distributeurs de Kharrouba (ADK) qui réunit en son sein des entrepreneurs de tous bords se veut être une «force de proposition». Pour preuve, elle vient de soumettre au Président Bouteflika un plan de sorite de crise appelé "charte de réconciliation économique" qui aboutirait à l'indépendance alimentaire, dévoilé lors d'une conférence de presse animée hier au siège de l'UGCAA par le président de l'Association des distributeurs, Hakim Laribi.
De prime abord, le conférencier rappelle que le statut de l'Algérie, le grenier du Bassin méditerranéen, est passé en l'espace de quelques années d'un pays producteur à celui d'importateur de denrées alimentaires de première nécessité : blé, lait, sucre, pomme de terre. Selon lui, la situation de crise que connaissent les filières est la conséquence de la politique de nationalisation et la révolution agraire qui a conduit à la fuite des exploitants et la fonctionnarisation des fellahs et la perte totale du savoir-faire. Et de poursuivre dans la foulée que l'ouverture économique qui s'en est suivie n'a pas été sans conséquences en témoigne la fermeture des usines par pans entiers d'activités. A ce propos, il dira que la reconversion a été mal gérée. Pis, elle a traduit une politique de désengagement de l'Etat du secteur économique conduisant inévitablement à l'épanouissement du marché informel et le remplacement des produits locaux par des produits importés. En outre, M. Laribi précise que "le secteur primaire relatif aux produits de base est dépendant à 100 % de l'étranger dont les prix sont imposés à l'Algérie aux conditions édictées par les places boursières, alors que nous sommes un pays à vocation agricole". Il a insisté sur le déclin de la production agricole face à l'essor de l'importation. "Il est inacceptable d'importer la pulpe d'orange du Brésil alors que la Mitidja recèle un fort potentiel en agrumes. De ce fait, cette dépendance alimentaire remet en cause la souveraineté nationale", a indiqué M. Laribi.
Et d'ajouter que ce constat traduit "ni plus ni moins la politique selon laquelle notre pétrole s'échange contre la nourriture, c'est un constat dramatique qui a conduit à la destruction des filières". Ceci dit, M. Laribi propose une sortie de crise à travers un plan de reconstruction des filières impliquant une politique d'attribution de zones de production des produits de base organisées en surfaces agricoles utiles (SAU) sous la forme de contrats de jouissance de 99 ans. Aussi, il est question de la mise en place d'une fiscalité et parafiscalité nulles sur 25 ans en exonérant les producteurs de l'IBS et de l'IRG, ainsi que des subventions à l'export. Selon M. Laribi, les propositions émanant de certaines parties relatives à la baisse de la TVA ou encore l'exonération des droits de douanes pour l'importation des produits de base ne seraient qu'un "traitement curatif de courte durée, il faut miser désormais sur nos entrepreneurs". Dans le même ordre d'idée, le conférencier estime que la mise en œuvre de ce plan doit accorder la préférence nationale. Il s'agit également de préparer une stratégie visant à attirer les cadres expatriés à même de conduire en maîtres d'ouvrage ce plan.
D'autre part, en totale contradiction avec les propos de M. Laribi, le ministre de l'Agriculture a souligné hier à Constantine que l'Algérie "est parvenue à l'autosuffisance en matière de production de semences céréalières" et a annoncé la production en 2007 de 4,3 millions de tonnes de céréales alors que la demande annuelle de consommation pour les céréales se situe entre 6 à 7 millions de tonnes. Le ministre dit espérer que la réussite des agriculteurs et professionnels de la filière dans la production de semences céréalières puisse être un stimulant pour "la couverture des besoins en produits agricoles de large consommation, notamment en matière de blé dur et tendre, de la pomme de terre et du lait ".


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