La saison des prix littéraires 2007 en France, qui a démarré mardi avec la première sélection du Goncourt, le plus prestigieux d'entre eux, s'annonce très ouverte en l'absence de grands favoris contrairement aux années précédentes. Victime remarquée de cette 1re sélection : Yasmina Reza, dont le portrait de Nicolas Sarkozy en campagne, "L'aube le soir ou la nuit" (Flammarion), en tête des ventes, n'a pas convaincu les jurés Goncourt et ne figure pas sur leur liste. Sur les 493 romans français publiés pour la rentrée littéraire, le jury n'a retenu comme chaque année que quinze titres, dont plusieurs déjà encensés par la critique. Olivier Adam, 33 ans, retenu cette année pour "A l'abri de rien" (L'Olivier), figurait déjà dans le dernier carré du Goncourt en 2005. D'autres, comme Philippe Claudel avec "Le rapport de Brodeck" (Stock), Marie Darrieussecq pour "Tom est mort" (P.O.L.), ou Amélie Nothomb, "Ni d'Eve ni d'Adam" (Albin Michel), appartiennent à une génération d'auteurs apparus dans les années 1990, qui peuvent prétendre à la consécration du Goncourt. L'énorme succès des "Bienveillantes" de Jonathan Littell, lauréat du Goncourt en 2006, - près de 730.000 exemplaires vendus, selon Gallimard - montre que les prix littéraires restent un enjeu majeur pour les éditeurs, même si leur impact sur le public est très variable. Sans attendre la saison des prix, le public a propulsé en quelques jours en tête des ventes le récit de Yasmina Reza. Quant à la Belge Amélie Nothomb, elle bénéficie de l'engouement d'un public d'inconditionnels et, cette année, d'excellentes critiques. Boudée par les jurys depuis son Grand prix du roman de l'Académie française (1999) pour "Stupeur et tremblements", elle est déjà assurée d'un énorme succès avec la suite de ses aventures nipponnes. La saison des prix littéraires 2007 en France, qui a démarré mardi avec la première sélection du Goncourt, le plus prestigieux d'entre eux, s'annonce très ouverte en l'absence de grands favoris contrairement aux années précédentes. Victime remarquée de cette 1re sélection : Yasmina Reza, dont le portrait de Nicolas Sarkozy en campagne, "L'aube le soir ou la nuit" (Flammarion), en tête des ventes, n'a pas convaincu les jurés Goncourt et ne figure pas sur leur liste. Sur les 493 romans français publiés pour la rentrée littéraire, le jury n'a retenu comme chaque année que quinze titres, dont plusieurs déjà encensés par la critique. Olivier Adam, 33 ans, retenu cette année pour "A l'abri de rien" (L'Olivier), figurait déjà dans le dernier carré du Goncourt en 2005. D'autres, comme Philippe Claudel avec "Le rapport de Brodeck" (Stock), Marie Darrieussecq pour "Tom est mort" (P.O.L.), ou Amélie Nothomb, "Ni d'Eve ni d'Adam" (Albin Michel), appartiennent à une génération d'auteurs apparus dans les années 1990, qui peuvent prétendre à la consécration du Goncourt. L'énorme succès des "Bienveillantes" de Jonathan Littell, lauréat du Goncourt en 2006, - près de 730.000 exemplaires vendus, selon Gallimard - montre que les prix littéraires restent un enjeu majeur pour les éditeurs, même si leur impact sur le public est très variable. Sans attendre la saison des prix, le public a propulsé en quelques jours en tête des ventes le récit de Yasmina Reza. Quant à la Belge Amélie Nothomb, elle bénéficie de l'engouement d'un public d'inconditionnels et, cette année, d'excellentes critiques. Boudée par les jurys depuis son Grand prix du roman de l'Académie française (1999) pour "Stupeur et tremblements", elle est déjà assurée d'un énorme succès avec la suite de ses aventures nipponnes.