Après les longues vacances estivales dont ont profit pleinement certaines personnes, la rentrée sociale est déjà arrivée. Les parent d'élèves, comme chaque année, sont appelés à préparer cette rentrée souvent éreintante vu la cherté de la vie et le faible pouvoir d'achat du citoyen algérien souvent incapable de répondre à ses besoins élémentaires. Après les longues vacances estivales dont ont profit pleinement certaines personnes, la rentrée sociale est déjà arrivée. Les parent d'élèves, comme chaque année, sont appelés à préparer cette rentrée souvent éreintante vu la cherté de la vie et le faible pouvoir d'achat du citoyen algérien souvent incapable de répondre à ses besoins élémentaires. Aujourd'hui, cette rentrée sociale qui s'annonce particulièrement tendue en raison de la flambée des prix des produits de large consommation, comme les produits laitiers, la semoule, l'huile et bien d'autres est marquée par deux événements d'importance égale : la rentrée scolaire et le mois de ramadhan, qui risquent particulièrement de laminer davantage le pouvoir d'achat du citoyen algérien. Entre lamentations et endettement, les algériens se plaignent aujourd'hui d'une réalité accablante et amère. Le salaire du fonctionnaire reste largement insuffisant face à la cherté de la vie. Et dire que certains responsables osent parler de la disparition de la frange sociale pauvre en affirmant s'appuyer sur des statistiques réelles. Aberrant non ? La réalité face à laquelle nous sommes confrontés au quotidien confirme que la situation du citoyen algérien est plus que déplorable dans un pays qui continue à faire la sourde oreille et à confirme, à chaque occasion, que tout va pour le meilleur ! M. Mehrez, fonctionnaire âgé de 56 ans et père de huit enfants évoque les conditions déplorables dans lesquelles il vit. Il nous raconte : «Je suis vraiment incapable de joindre les deux bouts. Mes enfants sont tous scolarisés et la liste des dépenses est interminable. Bien que j'exerce deux boulots, je n'arrive pas à répondre à tous les besoins de ma famille. D'ailleurs, croyez-moi, des âmes charitables au courant de ma situation pitoyable me fournissent quelquefois leur aide. Je redoute énormément la rentrée sociale car elle me rappelle mon impuissance et le regard abattu de mes enfants me tue. L'état doit prendre en charge la misère des gens. On dirait que le but des responsables est de veiller sur la devanture du pays, mais ils ne s'intéressent jamais au peuple qui souffre en silence. Il faut bien mettre un terme à cette misère. » Cet homme, découragé par les conditions sociales déplorables dans lesquelles il vit, n'est pas le seul à exprimer sa colère contre un vécu insoutenable. Nombreux sont les citoyens interpellés qui se sont plaint d'un pouvoir d'achat faible voire dérisoire et de la flambée des prix des matières de large consommation. «Si vous désirez vous approvisionner pour le mois du ramadhan ou encore acheter le trousseau scolaire de vos enfants, vous devez dépenser une fortune. La flambée des prix est incroyable et la cause est inconnue. Chacun dégage sa responsabilité et la seule victime est le citoyen dont la bourse est malmenée. Nos salaires ne suffisent plus et même si on est à deux à travailler, on arrive difficilement à gérer nos dépenses. Cette fois la rentrée sociale s'annonce bien pénible et nous nous retrouvons impuissants. Comment, à votre sens, pouvoir croire en un pays et songer à l'avenir lorsque notre présent est incertain ou chargé de pressions ?» se plaint Fatma Zohra. A quoi est due la flambée des prix des produits alimentaires de large consommation ? Quels sont les futurs projets gouvernementaux pour faire face à cette crise sociale ? L'allègement de la TVA est-il à même de stimuler le pouvoir d'achat des consommateurs ? Le gouvernement a pris la bonne décision d'exonérer temporairement des droits de douanes et de la TVA les opérations d'importations de la pomme de terre, à l'état frais ou réfrigéré, destinée à la consommation. Une ordonnance a été promulguée dans ce sens. Cette exemption s'applique durant la période allant du 20 août au 1er novembre. En effet, l'exonération de la TVA pour certains produits de première nécessité est un dopage du pouvoir d'achat. Elle permet aux ménages à faibles revenus d'accéder aux produits de base. Cependant, cette solution temporaire résorbera-t-elle à long terme les difficultés des ménages ? L'augmentation des salaires ne s'avère-elle pas indispensable pour améliorer le pouvoir d'achat des algériens ? La réalité est que les familles à faible revenu sont en train de vivre l'enfer. Mais, d'abord qu'est ce que l'enfer ? L'enfer, c'est la pauvreté, c'est la misère, c'est l'impuissance. L'enfer a un visage et plusieurs noms. L'enfer n'est pas les autres, c'est la privation et le sentiment de n'être pas capable d'offrir à ses enfants le minimum d'une vie décente, c'est de ne pouvoir avoir son propre logement, et de ne pouvoir projeter l'avenir tant le présent est amer. Les problèmes des algériens ne se limitent pas à la faiblesse du pouvoir d'achat, ils sont bien plus nombreux. L'état doit répondre efficacement aux attentes de la population et trouver des réponses tangibles pour alléger leur souffrance. Aujourd'hui, cette rentrée sociale qui s'annonce particulièrement tendue en raison de la flambée des prix des produits de large consommation, comme les produits laitiers, la semoule, l'huile et bien d'autres est marquée par deux événements d'importance égale : la rentrée scolaire et le mois de ramadhan, qui risquent particulièrement de laminer davantage le pouvoir d'achat du citoyen algérien. Entre lamentations et endettement, les algériens se plaignent aujourd'hui d'une réalité accablante et amère. Le salaire du fonctionnaire reste largement insuffisant face à la cherté de la vie. Et dire que certains responsables osent parler de la disparition de la frange sociale pauvre en affirmant s'appuyer sur des statistiques réelles. Aberrant non ? La réalité face à laquelle nous sommes confrontés au quotidien confirme que la situation du citoyen algérien est plus que déplorable dans un pays qui continue à faire la sourde oreille et à confirme, à chaque occasion, que tout va pour le meilleur ! M. Mehrez, fonctionnaire âgé de 56 ans et père de huit enfants évoque les conditions déplorables dans lesquelles il vit. Il nous raconte : «Je suis vraiment incapable de joindre les deux bouts. Mes enfants sont tous scolarisés et la liste des dépenses est interminable. Bien que j'exerce deux boulots, je n'arrive pas à répondre à tous les besoins de ma famille. D'ailleurs, croyez-moi, des âmes charitables au courant de ma situation pitoyable me fournissent quelquefois leur aide. Je redoute énormément la rentrée sociale car elle me rappelle mon impuissance et le regard abattu de mes enfants me tue. L'état doit prendre en charge la misère des gens. On dirait que le but des responsables est de veiller sur la devanture du pays, mais ils ne s'intéressent jamais au peuple qui souffre en silence. Il faut bien mettre un terme à cette misère. » Cet homme, découragé par les conditions sociales déplorables dans lesquelles il vit, n'est pas le seul à exprimer sa colère contre un vécu insoutenable. Nombreux sont les citoyens interpellés qui se sont plaint d'un pouvoir d'achat faible voire dérisoire et de la flambée des prix des matières de large consommation. «Si vous désirez vous approvisionner pour le mois du ramadhan ou encore acheter le trousseau scolaire de vos enfants, vous devez dépenser une fortune. La flambée des prix est incroyable et la cause est inconnue. Chacun dégage sa responsabilité et la seule victime est le citoyen dont la bourse est malmenée. Nos salaires ne suffisent plus et même si on est à deux à travailler, on arrive difficilement à gérer nos dépenses. Cette fois la rentrée sociale s'annonce bien pénible et nous nous retrouvons impuissants. Comment, à votre sens, pouvoir croire en un pays et songer à l'avenir lorsque notre présent est incertain ou chargé de pressions ?» se plaint Fatma Zohra. A quoi est due la flambée des prix des produits alimentaires de large consommation ? Quels sont les futurs projets gouvernementaux pour faire face à cette crise sociale ? L'allègement de la TVA est-il à même de stimuler le pouvoir d'achat des consommateurs ? Le gouvernement a pris la bonne décision d'exonérer temporairement des droits de douanes et de la TVA les opérations d'importations de la pomme de terre, à l'état frais ou réfrigéré, destinée à la consommation. Une ordonnance a été promulguée dans ce sens. Cette exemption s'applique durant la période allant du 20 août au 1er novembre. En effet, l'exonération de la TVA pour certains produits de première nécessité est un dopage du pouvoir d'achat. Elle permet aux ménages à faibles revenus d'accéder aux produits de base. Cependant, cette solution temporaire résorbera-t-elle à long terme les difficultés des ménages ? L'augmentation des salaires ne s'avère-elle pas indispensable pour améliorer le pouvoir d'achat des algériens ? La réalité est que les familles à faible revenu sont en train de vivre l'enfer. Mais, d'abord qu'est ce que l'enfer ? L'enfer, c'est la pauvreté, c'est la misère, c'est l'impuissance. L'enfer a un visage et plusieurs noms. L'enfer n'est pas les autres, c'est la privation et le sentiment de n'être pas capable d'offrir à ses enfants le minimum d'une vie décente, c'est de ne pouvoir avoir son propre logement, et de ne pouvoir projeter l'avenir tant le présent est amer. Les problèmes des algériens ne se limitent pas à la faiblesse du pouvoir d'achat, ils sont bien plus nombreux. L'état doit répondre efficacement aux attentes de la population et trouver des réponses tangibles pour alléger leur souffrance.