Un groupe d'élus et notables touareg de la région de Kidal (nord-est) est parti à la rencontre du groupe d'ex-rebelles touareg qui a rompu vendredi une trêve avec les autorités maliennes en attaquant des positions de l'armée dans le nord. "Trois élus et notables de la région de Kidal ont quitté hier soir Kidal pour rencontrer dans le désert Ibrahim Ag Bahanga (le chef du groupe armé) pour lui demander de calmer le jeu, et de respecter la trêve en cours", a déclaré samedi une source au gouvernorat de Kidal. Il s'agit d'une "initiative personnelle de natifs de la région pour contribuer à la préservation de la paix", selon la même source. Par ailleurs, un ex-mouvement armé des populations sonrhaï (noires) de la région de Gao (nord), qui combattait la rébellion touareg dans les années 1990, a lancé une campagne de sensibilisation pour "consolider la paix" dans la région. Les hommes d'Ibrahim Ag Bahanga, ex-rebelle touareg en rupture de ban, avaient attaqué vendredi des positions de l'armée malienne autour de Tinzaouatène (frontière algérienne) avant d'être repoussés. Avec cette attaque, Ag Bahanga "rompt la trêve qu'il s'était engagé à respecter par l'intermédiaire de Iyad Ag Ghaly", chef du mouvement de l'ex-rébellion touareg qui avait "entrepris des démarches d'apaisement à son endroit", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. Le gouvernement malien a envoyé des renforts dans les environs de Tinzaouatène, mais aucun affrontement armé n'a été rapporté samedi dans la zone. De son côté, le médiateur Iyad ag Ghaly a rencontré le président malien Amadou Toumani Touré. Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de l'entretien. Les hommes de Ag Bahanga ont enlevé les 26 et 27 août une cinquantaine de personnes -militaires et civils- dans les environs de Tinzaouatène, alors que le mouvement officiel des ex-rebelles touareg s'était engagé à renoncer à la lutte armée avec la signature d'accords de paix en juillet 2006. Environ 20 otages ont depuis officiellement recouvré la liberté grâce à l'intervention de l'armée, à une évasion ou à une remise en liberté. Quelque 30 personnes, selon l'armée, "au moins 35", selon leurs ravisseurs, demeureraient détenues. Les assaillants observaient depuis le 31 août une trêve, s'engageant à ne plus attaquer l'armée régulière ni procéder à des enlèvements dans le cadre d'une médiation de Iyad Ag Ghaly, chef de l'Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement. Ils ont rompu cette trêve le 12 septembre, en tirant sur un avion militaire américain venu ravitailler l'armée régulière, isolée dans ces contrées désertiques servant à d'intenses trafics entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. D'anciens rebelles touaregs maliens ont de leur côté annoncé avoir apporté leur soutien à l'armée à Tinzaouatène, refusant de suivre Ibrahim Ag Bahanga. Un groupe d'élus et notables touareg de la région de Kidal (nord-est) est parti à la rencontre du groupe d'ex-rebelles touareg qui a rompu vendredi une trêve avec les autorités maliennes en attaquant des positions de l'armée dans le nord. "Trois élus et notables de la région de Kidal ont quitté hier soir Kidal pour rencontrer dans le désert Ibrahim Ag Bahanga (le chef du groupe armé) pour lui demander de calmer le jeu, et de respecter la trêve en cours", a déclaré samedi une source au gouvernorat de Kidal. Il s'agit d'une "initiative personnelle de natifs de la région pour contribuer à la préservation de la paix", selon la même source. Par ailleurs, un ex-mouvement armé des populations sonrhaï (noires) de la région de Gao (nord), qui combattait la rébellion touareg dans les années 1990, a lancé une campagne de sensibilisation pour "consolider la paix" dans la région. Les hommes d'Ibrahim Ag Bahanga, ex-rebelle touareg en rupture de ban, avaient attaqué vendredi des positions de l'armée malienne autour de Tinzaouatène (frontière algérienne) avant d'être repoussés. Avec cette attaque, Ag Bahanga "rompt la trêve qu'il s'était engagé à respecter par l'intermédiaire de Iyad Ag Ghaly", chef du mouvement de l'ex-rébellion touareg qui avait "entrepris des démarches d'apaisement à son endroit", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. Le gouvernement malien a envoyé des renforts dans les environs de Tinzaouatène, mais aucun affrontement armé n'a été rapporté samedi dans la zone. De son côté, le médiateur Iyad ag Ghaly a rencontré le président malien Amadou Toumani Touré. Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de l'entretien. Les hommes de Ag Bahanga ont enlevé les 26 et 27 août une cinquantaine de personnes -militaires et civils- dans les environs de Tinzaouatène, alors que le mouvement officiel des ex-rebelles touareg s'était engagé à renoncer à la lutte armée avec la signature d'accords de paix en juillet 2006. Environ 20 otages ont depuis officiellement recouvré la liberté grâce à l'intervention de l'armée, à une évasion ou à une remise en liberté. Quelque 30 personnes, selon l'armée, "au moins 35", selon leurs ravisseurs, demeureraient détenues. Les assaillants observaient depuis le 31 août une trêve, s'engageant à ne plus attaquer l'armée régulière ni procéder à des enlèvements dans le cadre d'une médiation de Iyad Ag Ghaly, chef de l'Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement. Ils ont rompu cette trêve le 12 septembre, en tirant sur un avion militaire américain venu ravitailler l'armée régulière, isolée dans ces contrées désertiques servant à d'intenses trafics entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. D'anciens rebelles touaregs maliens ont de leur côté annoncé avoir apporté leur soutien à l'armée à Tinzaouatène, refusant de suivre Ibrahim Ag Bahanga.