Les ministres de la Défense de l'UE rencontreront leurs homologues de l'Union du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Mauritanie) les 28 et 29 septembre à Evora (Portugal) au cours de leur conférence informelle consacrée également au dialogue avec l'Union africaine, a annoncé, hier, la présidence de l'UE, dans un communiqué rendu public par voie de presse. Le Portugal qui a pris pour base de cette réunion informelle, l'initiative « 5+5 » (coopération entre le Portugal, l'Espagne, la France, l'Italie et Malte, avec les 5 pays maghrébins sur le flanc sud) souhaiterait que l'agenda européen «implique davantage» les pays de la Méditerranée, en particulier ceux du Maghreb, afin de «développer et d'approfondir le dialogue sur les questions de sécurité et de défense». Lors des précédentes rencontres, il avait été convenu d'instituer une réunion annuelle des ministres de la Défense des «5+5» pour approuver un «plan d'action annuel», un comité directeur pour assurer le suivi de ce plan et enfin un comité d'experts pour étudier les «besoins spécifiques». Une déclaration d'intention avait été signée à Paris prévoyant que la réunion annuelle se déroulerait dans chaque pays suivant l'ordre alphabétique. Elle devra, selon le texte de la déclaration d'intention, faire un bilan de l'état de l'avancée de l'initiative et approuver un «plan d'action». Les thèmes désormais classiques de la lutte contre le terrorisme et la surveillance maritime de la Méditerranée seront encore à l'ordre du jour. On peut s'attendre à ce que les Européens mettent sur la table la question de la lutte contre l'immigration clandestine. Selon le Portugal qui assure la présidence de l'UE, la coopération avec le Maghreb dans le domaine de la sécurité et de la défense, «revêt une importance croissante». Les Européens qui rêvent de mettre en place une « zone de sécurité » sur la Méditerranée de l'Ouest qui associerait six pays sous la forme d'un « 3 + 3 » à savoir, France, Italie, Espagne d'un côté, Algérie, Maroc et Tunisie de l'autre ne sont pas arrivés au bout de leurs peines. Ces trois pays d'émigration du Maghreb qui possèdent des frontières communes avec plusieurs pays de l'Afrique sub-saharienne, notamment le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Sénégal, assument avant l'heure une fonction de gendarme pour le compte de l'UE. Une seconde rencontre ministérielle euroméditerranéenne se déroulera les 18 et 19 novembre prochain à Lisbonne. Au cours de cette réunion, la présidence portugaise compte évoquer cette coopération avec les pays du sud de la Méditerranée, notamment les pays de transit. Les ministres de la Défense de l'UE rencontreront leurs homologues de l'Union du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Mauritanie) les 28 et 29 septembre à Evora (Portugal) au cours de leur conférence informelle consacrée également au dialogue avec l'Union africaine, a annoncé, hier, la présidence de l'UE, dans un communiqué rendu public par voie de presse. Le Portugal qui a pris pour base de cette réunion informelle, l'initiative « 5+5 » (coopération entre le Portugal, l'Espagne, la France, l'Italie et Malte, avec les 5 pays maghrébins sur le flanc sud) souhaiterait que l'agenda européen «implique davantage» les pays de la Méditerranée, en particulier ceux du Maghreb, afin de «développer et d'approfondir le dialogue sur les questions de sécurité et de défense». Lors des précédentes rencontres, il avait été convenu d'instituer une réunion annuelle des ministres de la Défense des «5+5» pour approuver un «plan d'action annuel», un comité directeur pour assurer le suivi de ce plan et enfin un comité d'experts pour étudier les «besoins spécifiques». Une déclaration d'intention avait été signée à Paris prévoyant que la réunion annuelle se déroulerait dans chaque pays suivant l'ordre alphabétique. Elle devra, selon le texte de la déclaration d'intention, faire un bilan de l'état de l'avancée de l'initiative et approuver un «plan d'action». Les thèmes désormais classiques de la lutte contre le terrorisme et la surveillance maritime de la Méditerranée seront encore à l'ordre du jour. On peut s'attendre à ce que les Européens mettent sur la table la question de la lutte contre l'immigration clandestine. Selon le Portugal qui assure la présidence de l'UE, la coopération avec le Maghreb dans le domaine de la sécurité et de la défense, «revêt une importance croissante». Les Européens qui rêvent de mettre en place une « zone de sécurité » sur la Méditerranée de l'Ouest qui associerait six pays sous la forme d'un « 3 + 3 » à savoir, France, Italie, Espagne d'un côté, Algérie, Maroc et Tunisie de l'autre ne sont pas arrivés au bout de leurs peines. Ces trois pays d'émigration du Maghreb qui possèdent des frontières communes avec plusieurs pays de l'Afrique sub-saharienne, notamment le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Sénégal, assument avant l'heure une fonction de gendarme pour le compte de l'UE. Une seconde rencontre ministérielle euroméditerranéenne se déroulera les 18 et 19 novembre prochain à Lisbonne. Au cours de cette réunion, la présidence portugaise compte évoquer cette coopération avec les pays du sud de la Méditerranée, notamment les pays de transit.