Apprécié par toute la planète, notamment en Chine, au Japon et aux Etats-Unis, le mime français Marcel Marceau s'est éteint samedi à l'âge de 84 ans. La date de ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise à Paris na pas encore été communiquée par ses enfants. Membre de l'Académie des Beaux-Arts depuis le 27 février 1991, Marcel Marceau est célèbre pour son personnage Bip, que l'on dit inspiré de Debureau et Charlie Chaplin. «La parole n'est pas nécessaire pour exprimer ce que l'on a sur le cœur» disait ce père du théâtre muet. Sa maîtrise de l'expression dramatique par la gestuelle, la mimique et des déplacements sur scène qui s'apparentent à une chorégraphie très spéciale constituaient une création artistique unique. De son vrai nom Marcel Mangel, il est né le 22 mars 1923 à Strasbourg. Issu d'une famille de confession juive, son adhésion à la résistance anti-nazie dans les rangs des Forces françaises libres de Charles de Gaulle semble avoir coulé de source. Il devient l'agent de liaison du général Patton. Cet homme surdoué et sensible a fréquenté l'Ecole des arts décoratifs de Limoges puis a appris l'art dramatique sous la direction de Charles Dullin, Barrault et Etienne Decroux . Ce dernier l'initie à l'art du mime qu'il appelait la «statuaire mobile». C'est à l'âge de 24 ans qu'il fait sortir des coulisses le personnage de Bip qui devient aussi célèbre que le Charlot de Charlie Chaplin. Dans les années 1950, il est à l'origine d'une révolution théatrâle aux Etats-Unis où il est l'inspirateur de nombre d'artistes dont Michael Jackson. Son œuvre gestuelle n'a cessé d'évoluer sur les plus grandes scènes du monde, sa vie durant. En 1978, il crée une école internationale de mime à Paris afin d'y enseigner «la grammaire» de Etienne Ducroux. Le mime a participé au film de Roger Vadim, Barbarella en 1968 et La dernière folie de Mel Brooks en 1976. Très apprécié par les siens dont il faisait la fierté, cet immense artiste était officier de la Légion d'Honneur, commadeur de l'Ordre national du Mérite et Commandeur des Arts et des Lettres. A l'annonce de son décès, le Premier ministre français François Fillon a rendu un vibrant hommage à «l'artiste, au maître, au résistant.» Apprécié par toute la planète, notamment en Chine, au Japon et aux Etats-Unis, le mime français Marcel Marceau s'est éteint samedi à l'âge de 84 ans. La date de ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise à Paris na pas encore été communiquée par ses enfants. Membre de l'Académie des Beaux-Arts depuis le 27 février 1991, Marcel Marceau est célèbre pour son personnage Bip, que l'on dit inspiré de Debureau et Charlie Chaplin. «La parole n'est pas nécessaire pour exprimer ce que l'on a sur le cœur» disait ce père du théâtre muet. Sa maîtrise de l'expression dramatique par la gestuelle, la mimique et des déplacements sur scène qui s'apparentent à une chorégraphie très spéciale constituaient une création artistique unique. De son vrai nom Marcel Mangel, il est né le 22 mars 1923 à Strasbourg. Issu d'une famille de confession juive, son adhésion à la résistance anti-nazie dans les rangs des Forces françaises libres de Charles de Gaulle semble avoir coulé de source. Il devient l'agent de liaison du général Patton. Cet homme surdoué et sensible a fréquenté l'Ecole des arts décoratifs de Limoges puis a appris l'art dramatique sous la direction de Charles Dullin, Barrault et Etienne Decroux . Ce dernier l'initie à l'art du mime qu'il appelait la «statuaire mobile». C'est à l'âge de 24 ans qu'il fait sortir des coulisses le personnage de Bip qui devient aussi célèbre que le Charlot de Charlie Chaplin. Dans les années 1950, il est à l'origine d'une révolution théatrâle aux Etats-Unis où il est l'inspirateur de nombre d'artistes dont Michael Jackson. Son œuvre gestuelle n'a cessé d'évoluer sur les plus grandes scènes du monde, sa vie durant. En 1978, il crée une école internationale de mime à Paris afin d'y enseigner «la grammaire» de Etienne Ducroux. Le mime a participé au film de Roger Vadim, Barbarella en 1968 et La dernière folie de Mel Brooks en 1976. Très apprécié par les siens dont il faisait la fierté, cet immense artiste était officier de la Légion d'Honneur, commadeur de l'Ordre national du Mérite et Commandeur des Arts et des Lettres. A l'annonce de son décès, le Premier ministre français François Fillon a rendu un vibrant hommage à «l'artiste, au maître, au résistant.»