L'Iran a fermé hier sa frontière avec le Kurdistan irakien, après l'arrestation le 20 septembre d'un ressortissant iranien par les forces américaines, a annoncé le gouvernement régional kurde. "Les cinq postes frontières entre l'Iran et la région du Kurdistan ont été fermés par les autorités iraniennes", a déclaré le porte-parole du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien, Jamal Abdallah. Cette mesure survient après l'arrestation le 20 septembre d'un ressortissant iranien accusé par les militaires américains d'être un agent impliqué dans la contrebande d'armes destinées aux rebelles irakiens. Washington accuse régulièrement Téhéran de soutenir les milices chiites qui combattent l'armée américaine, en leur fournissant notamment des engins piégés à charge creuse, capables de percer les blindages. L'Iran a toujours rejeté ces accusations. Le 28 août, l'armée américaine avait interpellé pendant quelques heures dans un grand hôtel de Bagdad un groupe d'Iraniens, travaillant pour le ministère irakien de l'Energie. Les forces américaines détiennent toujours cinq Iraniens appréhendés le 11 janvier 2007 dans le Kurdistan irakien et accusés d'aider les insurgés. Téhéran affirme qu'il s'agit de diplomates. L'Iran a fermé hier sa frontière avec le Kurdistan irakien, après l'arrestation le 20 septembre d'un ressortissant iranien par les forces américaines, a annoncé le gouvernement régional kurde. "Les cinq postes frontières entre l'Iran et la région du Kurdistan ont été fermés par les autorités iraniennes", a déclaré le porte-parole du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien, Jamal Abdallah. Cette mesure survient après l'arrestation le 20 septembre d'un ressortissant iranien accusé par les militaires américains d'être un agent impliqué dans la contrebande d'armes destinées aux rebelles irakiens. Washington accuse régulièrement Téhéran de soutenir les milices chiites qui combattent l'armée américaine, en leur fournissant notamment des engins piégés à charge creuse, capables de percer les blindages. L'Iran a toujours rejeté ces accusations. Le 28 août, l'armée américaine avait interpellé pendant quelques heures dans un grand hôtel de Bagdad un groupe d'Iraniens, travaillant pour le ministère irakien de l'Energie. Les forces américaines détiennent toujours cinq Iraniens appréhendés le 11 janvier 2007 dans le Kurdistan irakien et accusés d'aider les insurgés. Téhéran affirme qu'il s'agit de diplomates.