Les trois premières semaines de la Coupe du monde ont notamment été marquées par ladomination des trois nations majeures de l'hémisphère sud (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie), par la priorité accordée à la défense et au jeu au pied, ainsi que par un énorme engouement populaire. Les trois premières semaines de la Coupe du monde ont notamment été marquées par ladomination des trois nations majeures de l'hémisphère sud (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie), par la priorité accordée à la défense et au jeu au pied, ainsi que par un énorme engouement populaire. Le Sud domine : Premiers qualifiés pour les quarts de finale, les trois "grands" de l'hémipshère sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, ont franchi sans encombre les trois premiers matches. Les All Blacks, qui ont inscrit 75 points de moyenne et qui affronteront la Roumanie samedi, devraient aborder les quarts de finale sans match-repère face à un adversaire de gros calibre. Les Wallabies ont eux été accrochés au pays de Galles, finalement battu (32-20), alors que les Springboks, qui alignaient une équipe bis au coup d'envoi, ont peiné pour battre les Tonga (30-25). L'Angleterre à la peine. L'Angleterre ne semble pas en mesure de conserver le titre conquis en 2003. Victorieux des Etats-Unis (28-10) et des Samoa (44-22), mais balayés par l'Afrique du Sud (36-0), les Anglais joueront leur qualification face à l'équipe surprise, les Tonga, lors d'un véritable 8e de finale, vendredi au Parc des Princes. Le XV de la Rose possède certes un pack solide mais, en l'absence de Jason Robinson, blessé, manque d'une individualité capable de faire la différence. Jeu au pied : Cette sixième Coupe du monde, qui consacre la priorité accordée par toutes les équipes à la défense, a confirmé le grand retour du jeu au pied, déjà à l'oeuvre dans les compétitions internationales majeures (Tri-nations, Tournoi des six nations). Les équipes privilégient l'occupation du camp adverse, avant de "lancer" le jeu. Et face au renforcement des murailles défensives, elles usent du jeu au pied "tactique" au niveau des deuxième et troisième rideaux, souvent désertés. Succès populaire : A l'exception de Fidji - Canada et Galles - Japon (à Cardiff), et d'Ecosse - Roumanie (à Murrayfield), tous les matches ont été disputés dans des stades pleins et colorés. Le taux moyen de remplissage atteint 89%, et 94% pour les rencontres disputées en France. Certaines affiches mineures ont même été jouées devant des tribunes pleines, comme Argentine - Namibie (55.000 spectateurs) ou Italie - Portugal (45.476). Le Mondial des petits : Les nations présumées petites ont enflammé le premier tour, encouragées par le soutien du public. La Namibie, qui a bien résisté face à l'Irlande, ainsi que les Fidji et le Japon, se livrant à un duel passionné, ont déclenché un phénomène populaire. Comme le "petit poucet", le Portugal, auteur d'un essai chaudement fêté face aux All Blacks, largement victorieux (108-13). Mais l'équipe des Tonga est la véritable révélation de ce début de Coupe du monde, grâce à ses succès sur les Etats-Unis et les Samoa et à une belle résistance face à l'Afrique du Sud, qui lui ouvrent les portes d'un match décisif pour la qualification face à l'Angleterre, vendredi au Parc des Princes. Ces petites équipes peuvent déplorer un calendrier défavorable, qui les oblige pour certaines à disputer quatre matches en l'espace de 16 (Portugal, Tonga) ou 17 jours (Namibie, Japon, Fidji) contre 23 jours pour la France, 21 pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Les jeunes s'affirment : En attendant la véritable entrée en scène des meilleurs joueurs de la planète à partir des quarts de finale, la première phase a vu l'éclosion de quelques grands espoirs. D'abord le N.8 Tongien Finau Maka, épatant de puissance et de technique. Le demi d'ouverture australien Berrick Barnes a lui profité de l'absence du "grand" Stephen Larkham pour éclater à la face du monde. Comme le Sud-Africain François Steyn qui, en l'absence de Jean De Villiers, s'est fait une place au centre de l'attaque sud-africaine, lancée par un demi de mêlée de talent, Fourie du Preez. Ce début de Coupe du monde a également consacré les ailiers-finisseurs: Bryan Habana et JP Pietersen (Afrique du Sud), Vincent Clerc (France), Drew Mitchell (Australie) et Doug Howlett (Nouvelle-Zélande). Le Sud domine : Premiers qualifiés pour les quarts de finale, les trois "grands" de l'hémipshère sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, ont franchi sans encombre les trois premiers matches. Les All Blacks, qui ont inscrit 75 points de moyenne et qui affronteront la Roumanie samedi, devraient aborder les quarts de finale sans match-repère face à un adversaire de gros calibre. Les Wallabies ont eux été accrochés au pays de Galles, finalement battu (32-20), alors que les Springboks, qui alignaient une équipe bis au coup d'envoi, ont peiné pour battre les Tonga (30-25). L'Angleterre à la peine. L'Angleterre ne semble pas en mesure de conserver le titre conquis en 2003. Victorieux des Etats-Unis (28-10) et des Samoa (44-22), mais balayés par l'Afrique du Sud (36-0), les Anglais joueront leur qualification face à l'équipe surprise, les Tonga, lors d'un véritable 8e de finale, vendredi au Parc des Princes. Le XV de la Rose possède certes un pack solide mais, en l'absence de Jason Robinson, blessé, manque d'une individualité capable de faire la différence. Jeu au pied : Cette sixième Coupe du monde, qui consacre la priorité accordée par toutes les équipes à la défense, a confirmé le grand retour du jeu au pied, déjà à l'oeuvre dans les compétitions internationales majeures (Tri-nations, Tournoi des six nations). Les équipes privilégient l'occupation du camp adverse, avant de "lancer" le jeu. Et face au renforcement des murailles défensives, elles usent du jeu au pied "tactique" au niveau des deuxième et troisième rideaux, souvent désertés. Succès populaire : A l'exception de Fidji - Canada et Galles - Japon (à Cardiff), et d'Ecosse - Roumanie (à Murrayfield), tous les matches ont été disputés dans des stades pleins et colorés. Le taux moyen de remplissage atteint 89%, et 94% pour les rencontres disputées en France. Certaines affiches mineures ont même été jouées devant des tribunes pleines, comme Argentine - Namibie (55.000 spectateurs) ou Italie - Portugal (45.476). Le Mondial des petits : Les nations présumées petites ont enflammé le premier tour, encouragées par le soutien du public. La Namibie, qui a bien résisté face à l'Irlande, ainsi que les Fidji et le Japon, se livrant à un duel passionné, ont déclenché un phénomène populaire. Comme le "petit poucet", le Portugal, auteur d'un essai chaudement fêté face aux All Blacks, largement victorieux (108-13). Mais l'équipe des Tonga est la véritable révélation de ce début de Coupe du monde, grâce à ses succès sur les Etats-Unis et les Samoa et à une belle résistance face à l'Afrique du Sud, qui lui ouvrent les portes d'un match décisif pour la qualification face à l'Angleterre, vendredi au Parc des Princes. Ces petites équipes peuvent déplorer un calendrier défavorable, qui les oblige pour certaines à disputer quatre matches en l'espace de 16 (Portugal, Tonga) ou 17 jours (Namibie, Japon, Fidji) contre 23 jours pour la France, 21 pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Les jeunes s'affirment : En attendant la véritable entrée en scène des meilleurs joueurs de la planète à partir des quarts de finale, la première phase a vu l'éclosion de quelques grands espoirs. D'abord le N.8 Tongien Finau Maka, épatant de puissance et de technique. Le demi d'ouverture australien Berrick Barnes a lui profité de l'absence du "grand" Stephen Larkham pour éclater à la face du monde. Comme le Sud-Africain François Steyn qui, en l'absence de Jean De Villiers, s'est fait une place au centre de l'attaque sud-africaine, lancée par un demi de mêlée de talent, Fourie du Preez. Ce début de Coupe du monde a également consacré les ailiers-finisseurs: Bryan Habana et JP Pietersen (Afrique du Sud), Vincent Clerc (France), Drew Mitchell (Australie) et Doug Howlett (Nouvelle-Zélande).