La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates doivent rencontrer le 12 octobre à Moscou leurs homologues russes pour discuter du projet américain de bouclier antimissile en Europe, a annoncé hier la diplomatie russe. "Une rencontre 2+2 des responsables américains et russes des Affaires étrangères et de la Défense est prévue le 12 octobre à Moscou", a indiqué le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères. Mme Rice et M. Gates doivent rencontrer le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son collègue de la Défense Anatoly Serdioukov. Russes et Américains négocient depuis des semaines le projet américain de bouclier antimissile en Europe. Les Etats-Unis souhaitent installer des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque et déclarent qu'ils veulent ainsi répondre à une éventuelle menace venant de pays comme l'Iran. Mais Moscou y voit une menace directe pour sa sécurité et a proposé à Washington d'y renoncer et d'utiliser, entre autres, le radar de Gabala en Azerbaïdjan, jusqu'ici sans succès. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates doivent rencontrer le 12 octobre à Moscou leurs homologues russes pour discuter du projet américain de bouclier antimissile en Europe, a annoncé hier la diplomatie russe. "Une rencontre 2+2 des responsables américains et russes des Affaires étrangères et de la Défense est prévue le 12 octobre à Moscou", a indiqué le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères. Mme Rice et M. Gates doivent rencontrer le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son collègue de la Défense Anatoly Serdioukov. Russes et Américains négocient depuis des semaines le projet américain de bouclier antimissile en Europe. Les Etats-Unis souhaitent installer des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque et déclarent qu'ils veulent ainsi répondre à une éventuelle menace venant de pays comme l'Iran. Mais Moscou y voit une menace directe pour sa sécurité et a proposé à Washington d'y renoncer et d'utiliser, entre autres, le radar de Gabala en Azerbaïdjan, jusqu'ici sans succès.