La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates ont rencontré hier, le président russe Vladimir Poutine et son successeur Dmitri Medvedev au Kremlin pour faire le point sur une série de contentieux avant le sommet de l'Otan. Les deux responsables, arrivés à la mi-journée d'hier à Moscou, effectuent cette visite dans un double contexte : la prochaine arrivée au pouvoir de M. Medvedev, dont ils veulent prendre la mesure, et le sommet de l'Otan début avril qui pourrait donner lieu à de vifs échanges avec la Russie. Mme Rice et M. Gates espèrent rallier Moscou à leurs propositions sur le projet de bouclier antimissile américain en Europe (Pologne et République tchèque) auquel la Russie reste farouchement opposée. Washington affirme pour sa part que ce bouclier est destiné à parer une éventuelle attaque de pays «voyous» comme l'Iran et ne vise absolument pas la Russie. Les Etats-Unis avaient proposé de «retarder» la mise en service des sites (radar et base de missiles antimissiles) jusqu'à preuve définitive de la menace iranienne et d'y stationner des inspecteurs russes. La Russie s'est montrée jusqu'ici peu convaincue par ces propositions. On sait que Moscou a cessé d'appliquer le traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE), autre texte clé sur l'équilibre militaire du Vieux Continent. Un accord, permettant aux pays membres de l'Otan d'utiliser l'espace aérien et le territoire russes pour transférer du matériel vers l'Afghanistan, pourrait ainsi être signé au sommet de Bucarest. L'avenir du Traité de réduction des armes stratégiques (Start), avant son expiration fin 2009, devrait également être discuté. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates ont rencontré hier, le président russe Vladimir Poutine et son successeur Dmitri Medvedev au Kremlin pour faire le point sur une série de contentieux avant le sommet de l'Otan. Les deux responsables, arrivés à la mi-journée d'hier à Moscou, effectuent cette visite dans un double contexte : la prochaine arrivée au pouvoir de M. Medvedev, dont ils veulent prendre la mesure, et le sommet de l'Otan début avril qui pourrait donner lieu à de vifs échanges avec la Russie. Mme Rice et M. Gates espèrent rallier Moscou à leurs propositions sur le projet de bouclier antimissile américain en Europe (Pologne et République tchèque) auquel la Russie reste farouchement opposée. Washington affirme pour sa part que ce bouclier est destiné à parer une éventuelle attaque de pays «voyous» comme l'Iran et ne vise absolument pas la Russie. Les Etats-Unis avaient proposé de «retarder» la mise en service des sites (radar et base de missiles antimissiles) jusqu'à preuve définitive de la menace iranienne et d'y stationner des inspecteurs russes. La Russie s'est montrée jusqu'ici peu convaincue par ces propositions. On sait que Moscou a cessé d'appliquer le traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE), autre texte clé sur l'équilibre militaire du Vieux Continent. Un accord, permettant aux pays membres de l'Otan d'utiliser l'espace aérien et le territoire russes pour transférer du matériel vers l'Afghanistan, pourrait ainsi être signé au sommet de Bucarest. L'avenir du Traité de réduction des armes stratégiques (Start), avant son expiration fin 2009, devrait également être discuté.