La pauvreté et le manque de moyens enregistrés dans certains pays africains constituent un frein pour un grand nombre d'entre eux dans leur lutte contre le terrorisme «tentaculaire». La plupart des présents ont souscrit à l'idée de «renforcer la coopération afin de combattre le complexe phénomène terroriste». Un mécanisme qui fait subtilement, barrage au projet d'Africom initié par les Américains. Au terme d'une réunion de trois jours qui s'est tenue jeudi au sein de la capitale sénégalaise Dakar, vingt-trois pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont affirmé être d'accord pour converger leurs efforts et coopérer plus étroitement pour lutter contre le terrorisme. Cette réunion tenue à l'initiative de l'ONU a regroupé un grand nombre de représentants de pays africains confrontés au phénomène du terrorisme et des réseaux criminels qui y sont interconnectés. Le chef de cabinet du ministère sénégalais de la Justice devait, lors de la clôture de cette rencontre co-organisée par le Sénégal et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), confirmer les liens croissants entretenus entre les groupes terroristes et les réseaux de trafic d'armes, de drogue ainsi que ceux spécialisés dans le blanchiment d'argent. Partant, il a exhorté les pays africains à prendre les dispositions à même d'y faire face. Il devait en outre mettre l'accent sur la nécessité, pour les pays africains, « d'être prêts à relever le défi de cette lutte complexe en renforçant leurs coopération» insistant sur l'obligation de «graisser les mécanismes de sécurité». Les difficultés inhérentes à la lutte contre le terrorisme sont de diverses natures devait souligner Mme Piera Barzano, responsable de l'ONUDC basée à Vienne, indiquant que s'investir dans la lutte anti-terroriste n'était pas un choix aisé pour beaucoup de pays africains confrontés à la pauvreté et au manque de moyens. «La lutte contre le terrorisme est une priorité qui le dispute à d'autres priorités plus urgentes en Afrique. Dans le même temps, il devient évident que le terrorisme ne choisit pas, il est donc impossible de dire que nous ne sommes pas concernés ou nous avons d'autres problèmes prioritaires» devait-elle affirmer. La rencontre à laquelle 23 pays africains ont participé a été sanctionnée par un consensus visant à faire barrage au phénomène du terrorisme qui affecte, d'une manière croissante, le continent africain et plus particulièrement le Nord et les zones subsahariennes. Cette réunion a conforté le refus de l'Algérie quand à la création d'une base américaine (commandement régional américain) qui visait le contrôle et la maîtrise des mouvements terroristes. Le Mali dont la situation sécuritaire semble se dessiner au bout des canons et animé par Bahanga et Fagaga spécialisés dans le chantage politico-militaire, ainsi que les pays subsaharien, semblent être favorables à l'appui américain. C'est, en filigrane, en réponse à cette reconfiguration géostratégique convoitée par le Pentagone que les pays africains ont accordé leurs violons. La pauvreté et le manque de moyens enregistrés dans certains pays africains constituent un frein pour un grand nombre d'entre eux dans leur lutte contre le terrorisme «tentaculaire». La plupart des présents ont souscrit à l'idée de «renforcer la coopération afin de combattre le complexe phénomène terroriste». Un mécanisme qui fait subtilement, barrage au projet d'Africom initié par les Américains. Au terme d'une réunion de trois jours qui s'est tenue jeudi au sein de la capitale sénégalaise Dakar, vingt-trois pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont affirmé être d'accord pour converger leurs efforts et coopérer plus étroitement pour lutter contre le terrorisme. Cette réunion tenue à l'initiative de l'ONU a regroupé un grand nombre de représentants de pays africains confrontés au phénomène du terrorisme et des réseaux criminels qui y sont interconnectés. Le chef de cabinet du ministère sénégalais de la Justice devait, lors de la clôture de cette rencontre co-organisée par le Sénégal et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), confirmer les liens croissants entretenus entre les groupes terroristes et les réseaux de trafic d'armes, de drogue ainsi que ceux spécialisés dans le blanchiment d'argent. Partant, il a exhorté les pays africains à prendre les dispositions à même d'y faire face. Il devait en outre mettre l'accent sur la nécessité, pour les pays africains, « d'être prêts à relever le défi de cette lutte complexe en renforçant leurs coopération» insistant sur l'obligation de «graisser les mécanismes de sécurité». Les difficultés inhérentes à la lutte contre le terrorisme sont de diverses natures devait souligner Mme Piera Barzano, responsable de l'ONUDC basée à Vienne, indiquant que s'investir dans la lutte anti-terroriste n'était pas un choix aisé pour beaucoup de pays africains confrontés à la pauvreté et au manque de moyens. «La lutte contre le terrorisme est une priorité qui le dispute à d'autres priorités plus urgentes en Afrique. Dans le même temps, il devient évident que le terrorisme ne choisit pas, il est donc impossible de dire que nous ne sommes pas concernés ou nous avons d'autres problèmes prioritaires» devait-elle affirmer. La rencontre à laquelle 23 pays africains ont participé a été sanctionnée par un consensus visant à faire barrage au phénomène du terrorisme qui affecte, d'une manière croissante, le continent africain et plus particulièrement le Nord et les zones subsahariennes. Cette réunion a conforté le refus de l'Algérie quand à la création d'une base américaine (commandement régional américain) qui visait le contrôle et la maîtrise des mouvements terroristes. Le Mali dont la situation sécuritaire semble se dessiner au bout des canons et animé par Bahanga et Fagaga spécialisés dans le chantage politico-militaire, ainsi que les pays subsaharien, semblent être favorables à l'appui américain. C'est, en filigrane, en réponse à cette reconfiguration géostratégique convoitée par le Pentagone que les pays africains ont accordé leurs violons.