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A la découverte de soi
Crise d'adolescence
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2007

L'adolescence est une rude épreuve pour les parents qui se plaignent constamment des difficultés qu'ils rencontrent au niveau de la communication et de l'échange relationnel. L'adolescent est souvent perçu par les parents comme une nouvelle personne encore inconnue. Il présente des symptômes de mal-être, s'isole, passe des heures devant le miroir à observer son corps, communique difficilement avec ses parents, se révolte parfois et refuse la moindre remarque.
L'adolescence est une rude épreuve pour les parents qui se plaignent constamment des difficultés qu'ils rencontrent au niveau de la communication et de l'échange relationnel. L'adolescent est souvent perçu par les parents comme une nouvelle personne encore inconnue. Il présente des symptômes de mal-être, s'isole, passe des heures devant le miroir à observer son corps, communique difficilement avec ses parents, se révolte parfois et refuse la moindre remarque.
Les parents, le plus souvent pris dans le tourbillon du quotidien, n'accordent pas l'attention nécessaire à leur enfant en crise, d'autres, ignorant l'étape difficile par laquelle il passe, le brusque ou le frustre. Pour la majorité, le problème commun reste l'incapacité de trouver la bonne attitude. Etre au courant des transformations qui s'opèrent sur le physique et particulièrement sur le psychisme de l'adolescent est la première étape pour savoir comment gérer la crise.
L'entrée dans
l'adolescence chez la fille
Les premiers signes de la puberté chez la fille apparaissent vers 10 ans et s'étendent jusqu'à l'âge de 16 ans. Le rythme et le degré des transformations sont en grande partie liées au patrimoine génétique et varient donc d'une fille à l'autre. Les jeunes filles découvrent alors la réalité de leur corps d'adulte: elles seront grandes, moyennes ou petites, elles auront peu ou beaucoup de poitrine, etc. Avant la fin du changement, certaines parties du corps se développent plus vite que d'autres et donnent des silhouettes temporairement disproportionnées. C'est pourquoi angoisses et complexes émergent souvent à l'adolescence et se focalisent sur ce corps soudainement étranger, imposé et incontrôlable. Ainsi, la question de la normalité est centrale dans la problématique adolescente. Pour un grand nombre de jeunes adolescentes, ce nouveau corps pose vraiment problème. Elles n'arrivent pas à l'accepter, cultivent des complexes autour de leur imperfection physique et se comparent souvent aux stars de renom. Le soutien parental dans ces moments de crise est d'un grand apport. Ce soutien peut être exprimé par une valorisation permanente et une écoute attentive.
L'entrée dans
l'adolescence chez le garçon
Chez le garçon, tout comme chez la fille, le corps observe des transformations physiques lors de l'adolescence sauf que chez le garçon, la puberté arrive un peu plus tard chez le garçon que chez la fille (environ 18 mois après), entre 12 et 15 ans. De même que pour les filles, les transformations du corps n'ont pas le même rythme chez tous les garçons, et certains ont une puberté précoce ou tardive. Les garçons vont se comparer les uns aux autres pour essayer de trouver des repères rassurants face à ce corps changeant. Lors de l'adolescence, les garçons développent eux aussi des complexes physiques même s'ils ne les formulent pas ouvertement.
L'agressivité et la violence marquent le comportement des jeunes ados et renvoient directement à un profond mal-être. La timidité reste en tête des problèmes psychologiques fréquemment rencontrés lors de la période de l'adolescence.
Existe-t-il un moyen de «minimiser» la crise d'adolescence ?
Tout adolescent est concerné par cette crise. Cependant, certains vont avoir une adolescence troublée alors que d'autres vont passer plus inaperçus. Les changements corporels, l'acceptation du nouveau corps, la sexualité constituent autant de facteurs susceptibles de provoquer des perturbations plus ou moins durables et/ou profondes. L'adolescent, cherchant à obtenir plus d'autonomie et à se libérer de l'emprise parentale, adopte des comportements d'opposition.
Les conflits familiaux ne constituent pas les seuls signes de l'entrée dans la puberté.
L'adolescent va apporter des modifications dans son apparence (vêtements, coiffure, piercing...), peut se replier sur lui, adopter des conduites à risque (addictions, attrait pour la mort...).
Cela devient inquiétant lorsqu'il bascule dans l'excès, car cela signifie l'existence d'une souffrance qu'il ne parvient plus à gérer. L'attitude parentale est déterminante dans la gestion de la crise, car l'adolescent est incapable seul de gérer son mal. L'intervention spécialisée est préconisée dans le cas des adolescents qui présentent des comportements à grands risques ou s'enferment sur eux-mêmes considérablement.
Les parents, le plus souvent pris dans le tourbillon du quotidien, n'accordent pas l'attention nécessaire à leur enfant en crise, d'autres, ignorant l'étape difficile par laquelle il passe, le brusque ou le frustre. Pour la majorité, le problème commun reste l'incapacité de trouver la bonne attitude. Etre au courant des transformations qui s'opèrent sur le physique et particulièrement sur le psychisme de l'adolescent est la première étape pour savoir comment gérer la crise.
L'entrée dans
l'adolescence chez la fille
Les premiers signes de la puberté chez la fille apparaissent vers 10 ans et s'étendent jusqu'à l'âge de 16 ans. Le rythme et le degré des transformations sont en grande partie liées au patrimoine génétique et varient donc d'une fille à l'autre. Les jeunes filles découvrent alors la réalité de leur corps d'adulte: elles seront grandes, moyennes ou petites, elles auront peu ou beaucoup de poitrine, etc. Avant la fin du changement, certaines parties du corps se développent plus vite que d'autres et donnent des silhouettes temporairement disproportionnées. C'est pourquoi angoisses et complexes émergent souvent à l'adolescence et se focalisent sur ce corps soudainement étranger, imposé et incontrôlable. Ainsi, la question de la normalité est centrale dans la problématique adolescente. Pour un grand nombre de jeunes adolescentes, ce nouveau corps pose vraiment problème. Elles n'arrivent pas à l'accepter, cultivent des complexes autour de leur imperfection physique et se comparent souvent aux stars de renom. Le soutien parental dans ces moments de crise est d'un grand apport. Ce soutien peut être exprimé par une valorisation permanente et une écoute attentive.
L'entrée dans
l'adolescence chez le garçon
Chez le garçon, tout comme chez la fille, le corps observe des transformations physiques lors de l'adolescence sauf que chez le garçon, la puberté arrive un peu plus tard chez le garçon que chez la fille (environ 18 mois après), entre 12 et 15 ans. De même que pour les filles, les transformations du corps n'ont pas le même rythme chez tous les garçons, et certains ont une puberté précoce ou tardive. Les garçons vont se comparer les uns aux autres pour essayer de trouver des repères rassurants face à ce corps changeant. Lors de l'adolescence, les garçons développent eux aussi des complexes physiques même s'ils ne les formulent pas ouvertement.
L'agressivité et la violence marquent le comportement des jeunes ados et renvoient directement à un profond mal-être. La timidité reste en tête des problèmes psychologiques fréquemment rencontrés lors de la période de l'adolescence.
Existe-t-il un moyen de «minimiser» la crise d'adolescence ?
Tout adolescent est concerné par cette crise. Cependant, certains vont avoir une adolescence troublée alors que d'autres vont passer plus inaperçus. Les changements corporels, l'acceptation du nouveau corps, la sexualité constituent autant de facteurs susceptibles de provoquer des perturbations plus ou moins durables et/ou profondes. L'adolescent, cherchant à obtenir plus d'autonomie et à se libérer de l'emprise parentale, adopte des comportements d'opposition.
Les conflits familiaux ne constituent pas les seuls signes de l'entrée dans la puberté.
L'adolescent va apporter des modifications dans son apparence (vêtements, coiffure, piercing...), peut se replier sur lui, adopter des conduites à risque (addictions, attrait pour la mort...).
Cela devient inquiétant lorsqu'il bascule dans l'excès, car cela signifie l'existence d'une souffrance qu'il ne parvient plus à gérer. L'attitude parentale est déterminante dans la gestion de la crise, car l'adolescent est incapable seul de gérer son mal. L'intervention spécialisée est préconisée dans le cas des adolescents qui présentent des comportements à grands risques ou s'enferment sur eux-mêmes considérablement.


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