Malgré les affaires qui ont surgi dans la semaine et perturbé sa préparation, Paolo Bettini a remporté au sprint les Mondiaux de Stuttgart. L'Italien s'adjuge ainsi le maillot arc-en-ciel de champion pour la deuxième année d'affilée. Le Russe Kolobnev et l'Allemand Schumacher complètent le podium. "J'ai vécu une semaine très dure. On m'a accusé de tout, j'ignore pourquoi. La rage accumulée m'a servi à surpasser la fatigue ". La victoire, elle, devrait permettre à Paolo Bettini de surmonter ces rancoeurs, pour les oublier en partie. L'Italien a remporté l'épreuve en ligne des Mondiaux de Stuttgart, s'offrant un nouveau titre de champion du monde après s'être déjà affirmé comme maître du monde l'an dernier à Salzburg. Le chemin parcouru entre la ville autrichienne et Stuttgart a parfois donné des nausées au natif de Cecina. Surtout lors des touts derniers jours précédant l'événement. Après une Vuelta plutôt correcte, avec notamment une victoire d'étape, Bettini est passé du soleil espagnol à la grisaille allemande. En guise de préparation, le coureur transalpin a vu le ciel lui tomber sur la tête. La télévision nationale allemande ZDF a affirmé avoir des preuves le liant au cas de dopage de Patrick Sinkewitz (T-Mobile), puis les organisateurs ont voulu l'écarter des Mondiaux pour non-signature de l'engagement pour un cyclisme propre. Les tribunaux n'ayant pas abondé dans leur sens, Bettini a pu prendre le départ de la course. Et il a donc au final empoché bien plus que cela, se servant à merveille du labeur de ses partenaires en équipe d'Italie pour se montrer décisif là où il sait l'être: dans la dernière ligne droite. Malgré les secousses, la Squadra a affiché une cohésion sans faille. Oubliés les remords de Daniele Bennati, pas convoqué, le forfait plus ou moins volontaire de Danilo Di Luca, et la volonté de Davide Rebellin de devenir argentin. Les Italiens ont tous regardé dans la même direction. La ligne d'arrivée. Pour leur leader Bettini, qui ne manque d'ailleurs pas de leur rendre hommage: "Nous avons très bien couru, en très grande équipe. C'est ce qui fait la différence dans un Championnat du monde. Nous avons montré à tout le monde que nous formions une grande Squadra". Malgré les affaires qui ont surgi dans la semaine et perturbé sa préparation, Paolo Bettini a remporté au sprint les Mondiaux de Stuttgart. L'Italien s'adjuge ainsi le maillot arc-en-ciel de champion pour la deuxième année d'affilée. Le Russe Kolobnev et l'Allemand Schumacher complètent le podium. "J'ai vécu une semaine très dure. On m'a accusé de tout, j'ignore pourquoi. La rage accumulée m'a servi à surpasser la fatigue ". La victoire, elle, devrait permettre à Paolo Bettini de surmonter ces rancoeurs, pour les oublier en partie. L'Italien a remporté l'épreuve en ligne des Mondiaux de Stuttgart, s'offrant un nouveau titre de champion du monde après s'être déjà affirmé comme maître du monde l'an dernier à Salzburg. Le chemin parcouru entre la ville autrichienne et Stuttgart a parfois donné des nausées au natif de Cecina. Surtout lors des touts derniers jours précédant l'événement. Après une Vuelta plutôt correcte, avec notamment une victoire d'étape, Bettini est passé du soleil espagnol à la grisaille allemande. En guise de préparation, le coureur transalpin a vu le ciel lui tomber sur la tête. La télévision nationale allemande ZDF a affirmé avoir des preuves le liant au cas de dopage de Patrick Sinkewitz (T-Mobile), puis les organisateurs ont voulu l'écarter des Mondiaux pour non-signature de l'engagement pour un cyclisme propre. Les tribunaux n'ayant pas abondé dans leur sens, Bettini a pu prendre le départ de la course. Et il a donc au final empoché bien plus que cela, se servant à merveille du labeur de ses partenaires en équipe d'Italie pour se montrer décisif là où il sait l'être: dans la dernière ligne droite. Malgré les secousses, la Squadra a affiché une cohésion sans faille. Oubliés les remords de Daniele Bennati, pas convoqué, le forfait plus ou moins volontaire de Danilo Di Luca, et la volonté de Davide Rebellin de devenir argentin. Les Italiens ont tous regardé dans la même direction. La ligne d'arrivée. Pour leur leader Bettini, qui ne manque d'ailleurs pas de leur rendre hommage: "Nous avons très bien couru, en très grande équipe. C'est ce qui fait la différence dans un Championnat du monde. Nous avons montré à tout le monde que nous formions une grande Squadra".