La nouvelle grille des salaires, élaborée d'un commun accord entre le gouvernement et l'Union générale des travailleurs algériens lors de la bipartite ne cesse de faire des émules sur la scène nationale. A mesure que des détails supplémentaires viennent décortiquer ce nouveau système de rémunération de la Fonction publique, les langues se délient. Désormais, le champ du mécontentement s'élargit davantage et gagne du terrain, notamment au sein des syndicats automnes. En effet, après la sortie fracassante du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), il y a deux semaines de cela, la contestation semble faire tache d'huile, les syndicats autonomes de l'éducation notamment ayant emboîté le pas. Ils sont plusieurs organisations syndicales relevant des secteurs de l'Enseignement supérieur, de l'Education nationale et de la Santé, à brandir la menace de débrayage contre ce qu'ils qualifient de "replâtrage". Une menace qu'il faudra prendre au sérieux, véhiculée par des syndicats non moins représentatifs que l'UGTA, les différentes démonstrations de force effectuées ça et là faisant foi. Les enseignants affiliés au Cnapest ont paralysé les écoles à plusieurs reprises, au même titre que le Conseil des lycées d'Alger (CLA) et le SNTE. Les blouses blanches, les paramédicaux et les vétérinaires, pour ne citer que ceux-là, se sont à leur tour organisés à plusieurs reprises. Ces syndicats autonomes s'insurgent contre la décision "unilatérale" prise, par le gouvernement et la centrale syndicale sans les impliquer dans le débat sur la nouvelle grille nationale des salaires qui, pourtant, en dépit de leur représentativité incontestable au sein du monde du travail, sont plus que jamais concernés par ces mutations économiques révolutionnaires dans l'histoire de l'Algérie moderne. Cette semaine encore, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), également membre de l'intersyndicale, revient à la charge pour dénoncer "le climat de confusion" suscité par cette nouvelle grille avant même sa mise en œuvre, engendrant "une profonde panique au sein des travailleurs affiliés à la Fonction publique". "La nouvelle grille des salaires est venue briser les espérances tant attendue par la base travailleuse, elle n'est que l'évidente conséquence de la décision des pouvoirs concernés à marginaliser les représentants des travailleurs", lit-on dans un communiqué transmis à notre rédaction. Estimant qu'il s'agit là d'une "injustice flagrante", le SNTE exige une meilleure implication dans toute les décisions qui vont de l'avenir des syndiqués, et il y va de même concernant l'élaboration du statut particulier des travailleurs du secteur, la détermination des primes et indemnités complémentaires du salaire de base, mais aussi celles relatives au logement, à la retraite, aux risques et au transport, ajoute le même communiqué. La nouvelle grille des salaires, élaborée d'un commun accord entre le gouvernement et l'Union générale des travailleurs algériens lors de la bipartite ne cesse de faire des émules sur la scène nationale. A mesure que des détails supplémentaires viennent décortiquer ce nouveau système de rémunération de la Fonction publique, les langues se délient. Désormais, le champ du mécontentement s'élargit davantage et gagne du terrain, notamment au sein des syndicats automnes. En effet, après la sortie fracassante du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), il y a deux semaines de cela, la contestation semble faire tache d'huile, les syndicats autonomes de l'éducation notamment ayant emboîté le pas. Ils sont plusieurs organisations syndicales relevant des secteurs de l'Enseignement supérieur, de l'Education nationale et de la Santé, à brandir la menace de débrayage contre ce qu'ils qualifient de "replâtrage". Une menace qu'il faudra prendre au sérieux, véhiculée par des syndicats non moins représentatifs que l'UGTA, les différentes démonstrations de force effectuées ça et là faisant foi. Les enseignants affiliés au Cnapest ont paralysé les écoles à plusieurs reprises, au même titre que le Conseil des lycées d'Alger (CLA) et le SNTE. Les blouses blanches, les paramédicaux et les vétérinaires, pour ne citer que ceux-là, se sont à leur tour organisés à plusieurs reprises. Ces syndicats autonomes s'insurgent contre la décision "unilatérale" prise, par le gouvernement et la centrale syndicale sans les impliquer dans le débat sur la nouvelle grille nationale des salaires qui, pourtant, en dépit de leur représentativité incontestable au sein du monde du travail, sont plus que jamais concernés par ces mutations économiques révolutionnaires dans l'histoire de l'Algérie moderne. Cette semaine encore, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), également membre de l'intersyndicale, revient à la charge pour dénoncer "le climat de confusion" suscité par cette nouvelle grille avant même sa mise en œuvre, engendrant "une profonde panique au sein des travailleurs affiliés à la Fonction publique". "La nouvelle grille des salaires est venue briser les espérances tant attendue par la base travailleuse, elle n'est que l'évidente conséquence de la décision des pouvoirs concernés à marginaliser les représentants des travailleurs", lit-on dans un communiqué transmis à notre rédaction. Estimant qu'il s'agit là d'une "injustice flagrante", le SNTE exige une meilleure implication dans toute les décisions qui vont de l'avenir des syndiqués, et il y va de même concernant l'élaboration du statut particulier des travailleurs du secteur, la détermination des primes et indemnités complémentaires du salaire de base, mais aussi celles relatives au logement, à la retraite, aux risques et au transport, ajoute le même communiqué.