La nouvelle grille des salaires discutée, hier, lors de la bipartite se traduira, une fois mise en application, par une augmentation des revenus de l'ensemble des employés de la Fonction publique. Mais les grands bénéficiaires seront, incontestablement, les fonctionnaires ayant des qualifications et des compétences avérées. Le projet de la nouvelle grille des salaires adopté hier, lundi, lors de la bipartite gouvernement - Centrale syndicale se traduira, une fois mis en application, par une augmentation des revenus de l'ensemble des employés de la Fonction publique. «Ces augmentations seront très conséquentes pour certaines catégories», ont annoncé des responsables de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Les grands bénéficiaires seront, incontestablement, les fonctionnaires ayant des qualifications et des compétences avérées. Autrement dit, plus on est compétent, plus l'augmentation sera conséquente ! A ce propos, le secrétaire national de l'Ugta chargé des relations publiques, Abdelkader Malki, a souligné dans une déclaration à l'APS que le salaire d'un professeur d'université «pourra atteindre, à la faveur de ces augmentations, les 100 000 DA». «Ce qui est considérable et encourage pleinement le domaine de la recherche et de l'enseignement en Algérie», a-t-il poursuivi. Selon lui, le point indiciaire de 45 DA retenu dans le calcul des salaires est un «facteur extrêmement avantageux qui va faire grimper substantiellement les salaires dans la Fonction publique». Le projet adopté hier est à même de permettre également la «réémergence de la classe moyenne», a encore affirmé M. Malki. Pour sa part, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a noté que le nouveau système de rémunération des fonctionnaires de la Fonction publique, qui sera soumis à l'appréciation du président de la République avant d'être mis en application, permettra de «promouvoir la classe moyenne et d'en améliorer le pouvoir d'achat» ainsi que la «réhabilitation des qualifications et des compétences». Et d'ajouter : «La nouvelle grille des salaires, qui prévoit 17 catégories et 7 subdivisions annexes, prendra uniquement en compte le critère qualification», contrairement à l'ancienne grille qui avait «plusieurs critères, dont les contraintes liées au poste et d'autres facteurs». S'agissant de l'entrée en vigueur de ce nouveau système de rémunération, M. Belkhadem a rappelé que cela dépendra de la finalisation des textes particuliers des catégories de personnels.