L'Algérie a célébré ce samedi 13 octobre l'Aïd El Fitr dans une ambiance particulière. L'Algérie a célébré ce samedi 13 octobre l'Aïd El Fitr dans une ambiance particulière. La convivialité et la joie des retrouvailles étaient certes présentes, comme toutes les années précédentes, au sein des familles algériennes, même si le Ramadan de cette année n'était guère sans conséquences pour les ménages. «Je me souviendrais longtemps de ce Ramadan car il a vraiment mis à mal ma petite bourse. La vie n'a jamais été aussi chère et le quotidien n'a jamais été aussi exténuant. Heureusement que les Algériens ont montré une solidarité exemplaire, car je vous assure, la pauvreté de beaucoup de nos concitoyens était insupportable. Cependant, aujourd'hui c'est l'Aïd et le plus important est de parvenir à dépasser la rancœur et la haine afin de ressouder les liens fraternels qui nous unissent, nous les musulmans», nous confie Ammi Ali à sa sortie de la mosquée de Birtouta où il venait d'accomplir sa prière de l'Aïd. «Nous avions peur hier de l'orage qui a assombri le ciel. Nous craignons que des intempéries gâchent cette fête sacrée. Dieu merci, le soleil s'est levé ce matin comme à son habitude. J'espère seulement qu'il n'y ait pas eu de dégâts matériels dans certaines wilayas», a relevé pour sa part Mohamed. Ainsi, le premier devoir, le jour de l'Aïd, est de rendre visite aux morts. Les cimetières de tout l'algérois se sont vus dès lors envahis, tôt le matin, par des centaines de familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches. Dans les rues, il est difficile de ne pas apercevoir les fleurs et barrettes dans les cheveux des petites filles qui exhibent leurs collants blancs et leurs souliers vernis, en dépit de la fraîcheur matinale, tandis que leurs frères sont vêtus de jeans et baskets neufs, parfois même de petits costumes d'hommes, avec cravates ou nœuds papillon. Ces garçons et ces filles, qui sont habillés de la tête aux pieds, ne ratent guère une occasion pour faire étalage de l'argent et des cadeaux dont on les a couverts. Les adultes, quant à eux, s'adonnent à d'interminables embrassades et de fraternelles accolades rappelant au passage l'esprit de réconciliation qui anime le bon musulman en ce jour de fête. Pendant tout le reste de la journée, on passera de famille en famille pour s'embrasser et se congratuler. Toutefois, si la majorité des familles algériennes vivent les fêtes de l'Aïd dans la joie et les rassemblements familiaux, d'autres catégories de la société font l'exception en rejoignant leurs postes de travail pour assurer des services indispensables au bien-être du citoyen en de telles occasions. Ainsi, les agents de la Protection civile sont restés mobilisés en ce jour de fête à travers le système de permanence et ce afin d'intervenir en cas d'incident et fournir au citoyen un service de qualité. "Il n y a aucune différence entres les fêtes de l'Aïd et les autres jours de l'année", a indiqué le chargé de l'information au niveau de la direction de la Protection civile, M. Bakhti Sofiane. "Les agents des unités d'intervention de la Protection civile de la wilaya d'Alger, au nombre de 33, sont tous prêts à intervenir pour prêter aide et assistance en cas d'incident", a-t-il encore ajouté. Les services des urgences au niveau des différents hôpitaux ont veillé également à assurer des prestations médicales aux citoyens. Le directeur de l'hôpital Mustapha Bacha, M. Yahia Dehar, a indiqué à ce sujet que «tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés en vue d'accueillir les malades, notamment au niveau des urgences". Il a expliqué, dans ce contexte, que "9 groupes électrogènes et appareils d'oxygène ont été mobilisés à cet effet outre les médicaments et autres moyens nécessaires. Quatre ambulances relevant de l'hôpital et quatre autres relevant du SAMU ont également été mobilisées pour assurer le transport des malades", a-t-il précisé. Par ailleurs, "60 médecins de garde ont été mobilisés pour cette journée dans les spécialités de chirurgie générale, réanimation, rhumatologie et gynécologie, en plus de 120 médecins relevant du secteur para-médical", a-t-on encore relevé. Sur un autre volet, il est à noter que plusieurs boulangeries et épiceries ont ouvert, samedi, tôt le matin, pour permettre aux citoyens d'acquérir les produits alimentaires de base. Enfin, de leur côté, les kiosques multiservices et les cybercafés ont ouvert, pour la plupart d'entre eux, l'après midi même afin de permettre aux citoyens d'entrer en contact avec leurs proches et amis résident à l'étranger et d'échanger les vœux de l'Aïd. Il faut dire que le fait que la tarification du réseau Internet étant en ce jour inférieure par rapport aux communications téléphoniques, a incité beaucoup de nos citoyens à surfer sur la toile pour célébrer d'une autre manière l'Aïd El Fitr. La convivialité et la joie des retrouvailles étaient certes présentes, comme toutes les années précédentes, au sein des familles algériennes, même si le Ramadan de cette année n'était guère sans conséquences pour les ménages. «Je me souviendrais longtemps de ce Ramadan car il a vraiment mis à mal ma petite bourse. La vie n'a jamais été aussi chère et le quotidien n'a jamais été aussi exténuant. Heureusement que les Algériens ont montré une solidarité exemplaire, car je vous assure, la pauvreté de beaucoup de nos concitoyens était insupportable. Cependant, aujourd'hui c'est l'Aïd et le plus important est de parvenir à dépasser la rancœur et la haine afin de ressouder les liens fraternels qui nous unissent, nous les musulmans», nous confie Ammi Ali à sa sortie de la mosquée de Birtouta où il venait d'accomplir sa prière de l'Aïd. «Nous avions peur hier de l'orage qui a assombri le ciel. Nous craignons que des intempéries gâchent cette fête sacrée. Dieu merci, le soleil s'est levé ce matin comme à son habitude. J'espère seulement qu'il n'y ait pas eu de dégâts matériels dans certaines wilayas», a relevé pour sa part Mohamed. Ainsi, le premier devoir, le jour de l'Aïd, est de rendre visite aux morts. Les cimetières de tout l'algérois se sont vus dès lors envahis, tôt le matin, par des centaines de familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches. Dans les rues, il est difficile de ne pas apercevoir les fleurs et barrettes dans les cheveux des petites filles qui exhibent leurs collants blancs et leurs souliers vernis, en dépit de la fraîcheur matinale, tandis que leurs frères sont vêtus de jeans et baskets neufs, parfois même de petits costumes d'hommes, avec cravates ou nœuds papillon. Ces garçons et ces filles, qui sont habillés de la tête aux pieds, ne ratent guère une occasion pour faire étalage de l'argent et des cadeaux dont on les a couverts. Les adultes, quant à eux, s'adonnent à d'interminables embrassades et de fraternelles accolades rappelant au passage l'esprit de réconciliation qui anime le bon musulman en ce jour de fête. Pendant tout le reste de la journée, on passera de famille en famille pour s'embrasser et se congratuler. Toutefois, si la majorité des familles algériennes vivent les fêtes de l'Aïd dans la joie et les rassemblements familiaux, d'autres catégories de la société font l'exception en rejoignant leurs postes de travail pour assurer des services indispensables au bien-être du citoyen en de telles occasions. Ainsi, les agents de la Protection civile sont restés mobilisés en ce jour de fête à travers le système de permanence et ce afin d'intervenir en cas d'incident et fournir au citoyen un service de qualité. "Il n y a aucune différence entres les fêtes de l'Aïd et les autres jours de l'année", a indiqué le chargé de l'information au niveau de la direction de la Protection civile, M. Bakhti Sofiane. "Les agents des unités d'intervention de la Protection civile de la wilaya d'Alger, au nombre de 33, sont tous prêts à intervenir pour prêter aide et assistance en cas d'incident", a-t-il encore ajouté. Les services des urgences au niveau des différents hôpitaux ont veillé également à assurer des prestations médicales aux citoyens. Le directeur de l'hôpital Mustapha Bacha, M. Yahia Dehar, a indiqué à ce sujet que «tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés en vue d'accueillir les malades, notamment au niveau des urgences". Il a expliqué, dans ce contexte, que "9 groupes électrogènes et appareils d'oxygène ont été mobilisés à cet effet outre les médicaments et autres moyens nécessaires. Quatre ambulances relevant de l'hôpital et quatre autres relevant du SAMU ont également été mobilisées pour assurer le transport des malades", a-t-il précisé. Par ailleurs, "60 médecins de garde ont été mobilisés pour cette journée dans les spécialités de chirurgie générale, réanimation, rhumatologie et gynécologie, en plus de 120 médecins relevant du secteur para-médical", a-t-on encore relevé. Sur un autre volet, il est à noter que plusieurs boulangeries et épiceries ont ouvert, samedi, tôt le matin, pour permettre aux citoyens d'acquérir les produits alimentaires de base. Enfin, de leur côté, les kiosques multiservices et les cybercafés ont ouvert, pour la plupart d'entre eux, l'après midi même afin de permettre aux citoyens d'entrer en contact avec leurs proches et amis résident à l'étranger et d'échanger les vœux de l'Aïd. Il faut dire que le fait que la tarification du réseau Internet étant en ce jour inférieure par rapport aux communications téléphoniques, a incité beaucoup de nos citoyens à surfer sur la toile pour célébrer d'une autre manière l'Aïd El Fitr.