Les ministres français, italien et espagnol des Affaires étrangères devaient rencontrer, hier, à Beyrouth les dirigeants libanais pour discuter de l'élection du prochain président du Liban actuellement dans l'impasse. MM. Bernard Kouchner (France), Miguel Angel Moratinos (Espagne) et Massimo D'Alema (Italie) sont arrivés vendredi soir à Beyrouth pour une mission commune alors qu'une deuxième convocation du parlement libanais est prévue mardi pour l'élection d'un président. Comme la première du mois dernier, cette séance du parlement semble vouée à l'échec et pourrait être même annulée faute de consensus entre la majorité parlementaire, appuyée par les Occidentaux, et l'opposition soutenue par la Syrie. Les chefs de diplomatie européens doivent rencontrer dans la journée le Premier ministre Fouad Siniora, le président du Parlement Nabih Berri et le cardinal Nasrallah Sfeir, l'influent patriarche de la communauté maronite chrétienne dont est issue traditionnellement le président du Liban. Convoquée le 25 septembre, une première séance du parlement avait été ajournée au 23 octobre pour permettre à la majorité et à l'opposition de s'entendre sur un nom avant la fin du délai constitutionnel. Le mandat du président sortant, le prosyrien Emile Lahoud, expire le 24 novembre. La Syrie appuie l'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite, qui réclame une part plus importante du pouvoir et paralyse depuis environ un an le gouvernement Siniora. Les ministres français, italien et espagnol des Affaires étrangères devaient rencontrer, hier, à Beyrouth les dirigeants libanais pour discuter de l'élection du prochain président du Liban actuellement dans l'impasse. MM. Bernard Kouchner (France), Miguel Angel Moratinos (Espagne) et Massimo D'Alema (Italie) sont arrivés vendredi soir à Beyrouth pour une mission commune alors qu'une deuxième convocation du parlement libanais est prévue mardi pour l'élection d'un président. Comme la première du mois dernier, cette séance du parlement semble vouée à l'échec et pourrait être même annulée faute de consensus entre la majorité parlementaire, appuyée par les Occidentaux, et l'opposition soutenue par la Syrie. Les chefs de diplomatie européens doivent rencontrer dans la journée le Premier ministre Fouad Siniora, le président du Parlement Nabih Berri et le cardinal Nasrallah Sfeir, l'influent patriarche de la communauté maronite chrétienne dont est issue traditionnellement le président du Liban. Convoquée le 25 septembre, une première séance du parlement avait été ajournée au 23 octobre pour permettre à la majorité et à l'opposition de s'entendre sur un nom avant la fin du délai constitutionnel. Le mandat du président sortant, le prosyrien Emile Lahoud, expire le 24 novembre. La Syrie appuie l'opposition libanaise dirigée par le Hezbollah chiite, qui réclame une part plus importante du pouvoir et paralyse depuis environ un an le gouvernement Siniora.