On ne peut imaginer la richesse faunistique et floristique de nos wilayas, si on ne se donne pas la peine d'aller visiter leur stand à Riadh El Feth, car la surprise, alors, est de taille. En marge des conférences sur l'histoire des deux régions, et des concerts de musique propres à chacune d'elles, d'importantes expositions sont organisées à l'Agora de Riadh El Feth. Les expositions sont compartimentés dans des stands parfaitement aménagés, dans le but de présenter un large éventail, réunissant ainsi les traditions et les pratiques des deux wilayas se situant aux extrémités du pays, l'une à l'Est et l'autre au Sud-ouest algérien. El-Tarf, wilaya de l'arrière-pays, dispose d'une dizaine d'expositions variées. La plus importante est réservée à la région d'El-Kala, une réserve naturelle qui s'étend sur une superficie de 78. 400 ha, et qui compte une douzaine de lacs, dont deux zones humides d'importance internationale que représentent les lacs Oubeïra, Tonga et le lac des Oiseaux. A travers la première exposition on découvre des animaux parfaitement empaillés. Disposés sur des tables, les végétaux ne sont pas omis, certains ont même des vertus médicinales ; l'aubépine azerolier, l'arbousier, le fillaria à fleurs étroites, le lentisque, l'arachide et le pin pigeon. Exposés majestueusement dans des photographies, les oiseaux qui caractérisent le Parc national d'El-Kala ont une importance écologique qui joue un rôle prépondérant sur la biosphère. Cet endroit est privilégié pour des milliers d'oiseaux venant de contrées lointaines et dont les espèces sont diverses. Certains spécimens sont très rares, à l'exemple du canard à tête blanche (oxyura leucocephala) vivant dans le lac Tonga et le lac des Oiseaux. D'autres n'y sont présents qu'en période hivernale comme l'échasse blanche (himantopus himantopus) et le balbuzard pêcheur (pandion haliaetus) appartenant à la famille des aigles et qui vit sur les rochers de la côte. Cet ensemble complémentaire de différents milieux engendre les particularités géographiques, climatiques, floristiques et faunistiques de la région d'El-Taref. Sans oublier l'apport humain qui occupe la seconde partie de la grande exposition. Les traditions culinaires de la région sont disposées dans de petits paniers artisanaux, qui ornementent la célèbre «kessra El Gouja» (galette locale). Mais aussi de l'artisanat comme des «tajin», des carafes, des tableaux de cuivre ciselé, des habits traditionnels etc. Un patrimoine autant riche que varié. La région de Naâma, quant à elle, a bénéficié du même espace, qui a été consacré (dans sa majorité) à des expositions d'arts plastiques représentants Ksar ain Safra, le portrait de Si Mahmoud Saadi, Ksar Tiout… Au milieu du stand, on aperçoit une exposition de livres anciens, des traductions de Coran, des lettres et accords officiels correspondant à une période antérieure à l'histoire de Naâma. Rappelons que tout au long de la semaine culturelle de Naâma, le public a profité des projections de films documentaires réalisés sur des sites archéologiques et k'sour, des sites de sculptures rupestres, des ossements de dinosaures, dont ceux découverts dans la localité de Rouis El Djir. La semaine culturelle des wilayas d'El-Taref et de Naâma «a suscité un intérêt particulier et inattendu» d'après un exposant, chose prévisible quand on aperçoit les potentialités énormes des deux wilayas. F. H. On ne peut imaginer la richesse faunistique et floristique de nos wilayas, si on ne se donne pas la peine d'aller visiter leur stand à Riadh El Feth, car la surprise, alors, est de taille. En marge des conférences sur l'histoire des deux régions, et des concerts de musique propres à chacune d'elles, d'importantes expositions sont organisées à l'Agora de Riadh El Feth. Les expositions sont compartimentés dans des stands parfaitement aménagés, dans le but de présenter un large éventail, réunissant ainsi les traditions et les pratiques des deux wilayas se situant aux extrémités du pays, l'une à l'Est et l'autre au Sud-ouest algérien. El-Tarf, wilaya de l'arrière-pays, dispose d'une dizaine d'expositions variées. La plus importante est réservée à la région d'El-Kala, une réserve naturelle qui s'étend sur une superficie de 78. 400 ha, et qui compte une douzaine de lacs, dont deux zones humides d'importance internationale que représentent les lacs Oubeïra, Tonga et le lac des Oiseaux. A travers la première exposition on découvre des animaux parfaitement empaillés. Disposés sur des tables, les végétaux ne sont pas omis, certains ont même des vertus médicinales ; l'aubépine azerolier, l'arbousier, le fillaria à fleurs étroites, le lentisque, l'arachide et le pin pigeon. Exposés majestueusement dans des photographies, les oiseaux qui caractérisent le Parc national d'El-Kala ont une importance écologique qui joue un rôle prépondérant sur la biosphère. Cet endroit est privilégié pour des milliers d'oiseaux venant de contrées lointaines et dont les espèces sont diverses. Certains spécimens sont très rares, à l'exemple du canard à tête blanche (oxyura leucocephala) vivant dans le lac Tonga et le lac des Oiseaux. D'autres n'y sont présents qu'en période hivernale comme l'échasse blanche (himantopus himantopus) et le balbuzard pêcheur (pandion haliaetus) appartenant à la famille des aigles et qui vit sur les rochers de la côte. Cet ensemble complémentaire de différents milieux engendre les particularités géographiques, climatiques, floristiques et faunistiques de la région d'El-Taref. Sans oublier l'apport humain qui occupe la seconde partie de la grande exposition. Les traditions culinaires de la région sont disposées dans de petits paniers artisanaux, qui ornementent la célèbre «kessra El Gouja» (galette locale). Mais aussi de l'artisanat comme des «tajin», des carafes, des tableaux de cuivre ciselé, des habits traditionnels etc. Un patrimoine autant riche que varié. La région de Naâma, quant à elle, a bénéficié du même espace, qui a été consacré (dans sa majorité) à des expositions d'arts plastiques représentants Ksar ain Safra, le portrait de Si Mahmoud Saadi, Ksar Tiout… Au milieu du stand, on aperçoit une exposition de livres anciens, des traductions de Coran, des lettres et accords officiels correspondant à une période antérieure à l'histoire de Naâma. Rappelons que tout au long de la semaine culturelle de Naâma, le public a profité des projections de films documentaires réalisés sur des sites archéologiques et k'sour, des sites de sculptures rupestres, des ossements de dinosaures, dont ceux découverts dans la localité de Rouis El Djir. La semaine culturelle des wilayas d'El-Taref et de Naâma «a suscité un intérêt particulier et inattendu» d'après un exposant, chose prévisible quand on aperçoit les potentialités énormes des deux wilayas. F. H.