Algérie Poste, par la voix de sa Directrice générale, Mme Ghania Houadria, a tenu à remettre les pendules à l'heure et à mettre fin à la polémique qui a opposé son institution et la Banque d'Algérie. Dans la foulée, elle a proposé quelques mesures à même de résoudre le problème du manque de liquidités auquel sont confrontées des agences postales pour répondre à la demande de leur clientèle. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée par la première responsable d'Algérie Poste, lundi dernier à Alger, consacrée, entre autres, au problème de ''quasi-pénurie'' de fonds au niveau d'agences postales. La Directrice d'Algérie Poste a d'emblée précisé que son institution n'est pas une banque et qu'elle ne dispose donc pas, à ce titre, de fonds suffisants à verser auprès de la Banque d'Algérie. « Algérie Poste n'est pas autorisée à accorder des crédits tandis que les dépôts de la clientèle dans les comptes CCP sont insignifiants auprès de ses agences comparativement aux banques » a-t-elle expliqué. Notons que les comptes d'épargne ouverts auprès des agences postales sont gérés pour le compte de la Cnep-banque. Elle a également précisé qu'à la différence des comptes bancaires ou des comptes d'épargne ouverts auprès des banques, les 9 millions de comptes postaux abrités par Algérie Poste servent uniquement à recevoir les virements des salaires des travailleurs activant dans les institutions de l'Etat. Ces précisions ont été apportées par la directrice générale d'Algérie Poste pour répondre à l'argument avancé, il y a quelques jours, par la Banque d'Algérie. Rappelons que cette dernière avait fait remarquer qu'elle ne pouvait pas répondre à la totalité de la demande de cette institution. La situation d'Algérie poste s'est distinguée ces derniers mois, non seulement par « de fortes demandes de retraits (dans un contexte de très faibles rentrées), mais aussi par une quasi-absence de versements aux guichets de la Banque d'Algérie ». Selon les chiffres avancés par la même responsable, les besoins de liquidités exprimés par Algérie Poste auprès de la Banque d'Algérie oscillent entre 20 et 24 milliards de dinars par semaine, soit entre 100 et 500 millions de dinars par wilaya hebdomadairement avec une demande d'un milliard de dinars par semaine pour la wilaya d'Alger. Sur les 48 wilayas, a-t-elle assuré, il y a entre 7 et 10 wilayas dont les besoins en liquidités par leurs agences postales sont très insuffisamment satisfaits par la Banque d'Algérie. Et de préciser que les agences postales de ces 10 wilayas sont servies à hauteur de 20% seulement de leurs besoins en liquidités. S'agissant des solutions proposées à la Banque d'Algérie pour tenter de résoudre ce problème, Algérie Poste a suggéré à la Banque centrale la possibilité d'effectuer des transferts de fonds des quelques agences postales disposant d'excès de liquidités vers celles qui ont un déficit de fonds. Elle aussi proposé la mise à la disposition de la Banque d'Algérie de véhicules sécurisés d'Algérie Poste spécialisés dans le convoi de fonds pour pouvoir effectuer ces transferts de liquidités. Toutefois, la directrice générale d'Algérie Poste a affirmé que l'insuffisance de la monnaie fiduciaire ne relevait pas seulement de la Banque d'Algérie. A ce propos, elle a considéré que des dispositifs doivent être mis en place pour encourager l'intégration de l'argent circulant hors circuit bancaire au circuit formel. A ce propos, il est à rappeler que la Banque d'Algérie avait relevé récemment un ralentissement de la vitesse de circulation de la monnaie fiduciaire et a ainsi mis en avant l'hypothèse d'une ''thésaurisation accrue'', c'est-à-dire une ''circulation fiduciaire hors circuit bancaire''. Selon les chiffres avancés par la Banque d'Algérie, le stock de la monnaie fiduciaire en circulation (hors Banque d'Algérie) a atteint un montant de 1.242,16 milliards de DA en septembre 2007 contre 1.092,1 milliards de DA à fin décembre 2006. Algérie Poste, par la voix de sa Directrice générale, Mme Ghania Houadria, a tenu à remettre les pendules à l'heure et à mettre fin à la polémique qui a opposé son institution et la Banque d'Algérie. Dans la foulée, elle a proposé quelques mesures à même de résoudre le problème du manque de liquidités auquel sont confrontées des agences postales pour répondre à la demande de leur clientèle. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée par la première responsable d'Algérie Poste, lundi dernier à Alger, consacrée, entre autres, au problème de ''quasi-pénurie'' de fonds au niveau d'agences postales. La Directrice d'Algérie Poste a d'emblée précisé que son institution n'est pas une banque et qu'elle ne dispose donc pas, à ce titre, de fonds suffisants à verser auprès de la Banque d'Algérie. « Algérie Poste n'est pas autorisée à accorder des crédits tandis que les dépôts de la clientèle dans les comptes CCP sont insignifiants auprès de ses agences comparativement aux banques » a-t-elle expliqué. Notons que les comptes d'épargne ouverts auprès des agences postales sont gérés pour le compte de la Cnep-banque. Elle a également précisé qu'à la différence des comptes bancaires ou des comptes d'épargne ouverts auprès des banques, les 9 millions de comptes postaux abrités par Algérie Poste servent uniquement à recevoir les virements des salaires des travailleurs activant dans les institutions de l'Etat. Ces précisions ont été apportées par la directrice générale d'Algérie Poste pour répondre à l'argument avancé, il y a quelques jours, par la Banque d'Algérie. Rappelons que cette dernière avait fait remarquer qu'elle ne pouvait pas répondre à la totalité de la demande de cette institution. La situation d'Algérie poste s'est distinguée ces derniers mois, non seulement par « de fortes demandes de retraits (dans un contexte de très faibles rentrées), mais aussi par une quasi-absence de versements aux guichets de la Banque d'Algérie ». Selon les chiffres avancés par la même responsable, les besoins de liquidités exprimés par Algérie Poste auprès de la Banque d'Algérie oscillent entre 20 et 24 milliards de dinars par semaine, soit entre 100 et 500 millions de dinars par wilaya hebdomadairement avec une demande d'un milliard de dinars par semaine pour la wilaya d'Alger. Sur les 48 wilayas, a-t-elle assuré, il y a entre 7 et 10 wilayas dont les besoins en liquidités par leurs agences postales sont très insuffisamment satisfaits par la Banque d'Algérie. Et de préciser que les agences postales de ces 10 wilayas sont servies à hauteur de 20% seulement de leurs besoins en liquidités. S'agissant des solutions proposées à la Banque d'Algérie pour tenter de résoudre ce problème, Algérie Poste a suggéré à la Banque centrale la possibilité d'effectuer des transferts de fonds des quelques agences postales disposant d'excès de liquidités vers celles qui ont un déficit de fonds. Elle aussi proposé la mise à la disposition de la Banque d'Algérie de véhicules sécurisés d'Algérie Poste spécialisés dans le convoi de fonds pour pouvoir effectuer ces transferts de liquidités. Toutefois, la directrice générale d'Algérie Poste a affirmé que l'insuffisance de la monnaie fiduciaire ne relevait pas seulement de la Banque d'Algérie. A ce propos, elle a considéré que des dispositifs doivent être mis en place pour encourager l'intégration de l'argent circulant hors circuit bancaire au circuit formel. A ce propos, il est à rappeler que la Banque d'Algérie avait relevé récemment un ralentissement de la vitesse de circulation de la monnaie fiduciaire et a ainsi mis en avant l'hypothèse d'une ''thésaurisation accrue'', c'est-à-dire une ''circulation fiduciaire hors circuit bancaire''. Selon les chiffres avancés par la Banque d'Algérie, le stock de la monnaie fiduciaire en circulation (hors Banque d'Algérie) a atteint un montant de 1.242,16 milliards de DA en septembre 2007 contre 1.092,1 milliards de DA à fin décembre 2006.