Une dépression enfantine peut évidemment emmener un enfant vers l'adoption d'un comportement aussi fatal que le suicide. Mais, il faudrait d'abord commencer par connaître la dépression de l'enfant et savoir la détecter. Les troubles dépressifs de l'enfant ou de l'adolescent, que parents, enseignants et médecins confondent encore trop souvent avec la fameuse "crise d'adolescence", sont largement ignorés ou banalisés, en dépit des risques de suicide qu'ils comportent. La dépression de l'enfant ou de l'adolescent doit faire évoquer l'existence d'un phénomène de maltraitance, abus sexuel, viol ou autre. La réalité des dépressions enfantines est reconnue mais mal repérée et tardivement traitée. Parce qu'en plus d'idées fausses qui perdurent, ces dépressions restent assez difficiles à reconnaître, faute d'indices d'alerte. Les plaintes somatiques, troubles des conduites alimentaires, hypersomnie et détérioration du rendement scolaire sont autant de facteurs fréquents chez un enfant qui fait une dépression. D'autres signes plus évocateurs sont : l'apparence triste, le refus scolaire, l'isolement, les fugues à répétition, prise de drogues, d'alcool chez les adolescents. Le délai de reconnaissance du trouble est souvent de plusieurs mois, alors que quinze jours suffisent à un spécialiste pour poser le diagnostic, et ce retard expose le patient au risque de suicide. Environ 70 % des adolescents dépressifs ne sont pas diagnostiqués, selon une étude américaine de 1980, alors que la dépression touche 2,5 % des enfants (7 à 11 ans) et 7 à 8 % des adolescents. La non-détection de la maladie dépressive est d'autant plus grave que les spécialistes estiment que 70 à 80 % des 10-20 ans qui commettent une tentative de suicide présentaient les critères d'un trouble dépressif. Les signes cliniques de la dépression chez l'enfant doivent être détectés par l'entourage familial et extérieur. La tâche de les déceler incombe à toute personne en contact avec l'enfant. Cependant, pour pouvoir y parvenir à repérer les signes d'une éventuelle dépression, il est nécessaire de comprendre que cette dernière se manifeste sur le plan somatique, verbal, comportemental et affectif. Un enfant qui se plaint en permanence de douleurs organiques, qui parle peu ou dont le langage verbal est marqué par l'utilisation de mots qui renvoient au désintérêt, à la tristesse profonde et à la déception, qui se replie sur lui-même, qui présente des troubles alimentaires, qui a l'humeur constamment irritable ou qui manifeste un sommeil troublé est un enfant en détresse. Qu'il présente une dépression ou un autre trouble, ces signes nécessitent d'attirer l'attention de l'entourage sur l'obligation d'aller vers l'enfant, de le prendre en charge, de le comprendre et de l'épauler en ces dures circonstances. L'enfant ne verbalise pas rapidement ses craintes et ses douleurs. Il revient donc à l'adulte d'être attentif à l'enfant afin de prévenir toute conduite risquée. Une dépression enfantine peut évidemment emmener un enfant vers l'adoption d'un comportement aussi fatal que le suicide. Mais, il faudrait d'abord commencer par connaître la dépression de l'enfant et savoir la détecter. Les troubles dépressifs de l'enfant ou de l'adolescent, que parents, enseignants et médecins confondent encore trop souvent avec la fameuse "crise d'adolescence", sont largement ignorés ou banalisés, en dépit des risques de suicide qu'ils comportent. La dépression de l'enfant ou de l'adolescent doit faire évoquer l'existence d'un phénomène de maltraitance, abus sexuel, viol ou autre. La réalité des dépressions enfantines est reconnue mais mal repérée et tardivement traitée. Parce qu'en plus d'idées fausses qui perdurent, ces dépressions restent assez difficiles à reconnaître, faute d'indices d'alerte. Les plaintes somatiques, troubles des conduites alimentaires, hypersomnie et détérioration du rendement scolaire sont autant de facteurs fréquents chez un enfant qui fait une dépression. D'autres signes plus évocateurs sont : l'apparence triste, le refus scolaire, l'isolement, les fugues à répétition, prise de drogues, d'alcool chez les adolescents. Le délai de reconnaissance du trouble est souvent de plusieurs mois, alors que quinze jours suffisent à un spécialiste pour poser le diagnostic, et ce retard expose le patient au risque de suicide. Environ 70 % des adolescents dépressifs ne sont pas diagnostiqués, selon une étude américaine de 1980, alors que la dépression touche 2,5 % des enfants (7 à 11 ans) et 7 à 8 % des adolescents. La non-détection de la maladie dépressive est d'autant plus grave que les spécialistes estiment que 70 à 80 % des 10-20 ans qui commettent une tentative de suicide présentaient les critères d'un trouble dépressif. Les signes cliniques de la dépression chez l'enfant doivent être détectés par l'entourage familial et extérieur. La tâche de les déceler incombe à toute personne en contact avec l'enfant. Cependant, pour pouvoir y parvenir à repérer les signes d'une éventuelle dépression, il est nécessaire de comprendre que cette dernière se manifeste sur le plan somatique, verbal, comportemental et affectif. Un enfant qui se plaint en permanence de douleurs organiques, qui parle peu ou dont le langage verbal est marqué par l'utilisation de mots qui renvoient au désintérêt, à la tristesse profonde et à la déception, qui se replie sur lui-même, qui présente des troubles alimentaires, qui a l'humeur constamment irritable ou qui manifeste un sommeil troublé est un enfant en détresse. Qu'il présente une dépression ou un autre trouble, ces signes nécessitent d'attirer l'attention de l'entourage sur l'obligation d'aller vers l'enfant, de le prendre en charge, de le comprendre et de l'épauler en ces dures circonstances. L'enfant ne verbalise pas rapidement ses craintes et ses douleurs. Il revient donc à l'adulte d'être attentif à l'enfant afin de prévenir toute conduite risquée.