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Un mal qui mine la société
Violence à l'égard des enfants
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 11 - 2007

Un enfant est une personne particulièrement vulnérable, extrêmement fragile, qui requiert de son entourage, amour, attention et surprotection. L'enfant est un être qui a besoin d'assistance au tout début de sa vie pour pouvoir, une fois adulte, voler de ses propres ailes.
Un enfant est une personne particulièrement vulnérable, extrêmement fragile, qui requiert de son entourage, amour, attention et surprotection. L'enfant est un être qui a besoin d'assistance au tout début de sa vie pour pouvoir, une fois adulte, voler de ses propres ailes.
Cet enfant, frêle, innocent, qui attend qu'on l'initie à la vie, à l'amour, à l'amitié et au bonheur, se trouve par malheur, au sein même de notre société, confronté à des situations graves qui mettent en péril son intégrité physique, psychologique et mentale.
Eh oui, les enfants sont, eux aussi, victimes des violences qui leurs sont infligées par des adultes. Ils goûtent à la terreur, à l'insécurité, à la douleur physique et morale et à l'incertitude face auxquels ils sont exposés par leurs assaillants.
Quand un enfant est exposé à la violence, quelle que soit sa forme, il est menacé. La violence exercée sur sa personne détruit son innocence l'exposant constamment à un danger fatal.
La violence à l'égard des enfants est un phénomène qui prend en Algérie des proportions alarmantes, notamment ces dernières années.
C'est du moins ce que démontre l'enquête nationale réalisée par l'ONU entre 2006 et 2007, qui a porté sur un échantillon de 30.000 familles, réparti sur le territoire national et auxquelles plus de 80 questions ont été posées, et selon laquelle plus de 86 % des enfants affirment avoir subi des violences physiques et psychologiques. Les résultats de cette enquête mettent en évidence la gravité de ce fléau de société qui nécessite toute l'attention des autorités publiques ainsi que la société civile. Bien qu'il n'en demeure pas moins que ces chiffres prononcés sur la violence faite aux enfants restent largement insignifiants du fait qu'ils ne reflètent point la véritable ampleur de ce phénomène à cause du silence souvent complice de l'environnement social.
Il serait aussi important de nous poser la question sur la genèse de ce comportement destructeur particulièrement quant l'enfant est exposé à la violence dans son contexte familial.
Cette violence infligée aux enfants peut être en rapport avec la violence vécue dans la société au cours de la dernière décennie noire, mais notons qu'elle est liée aussi à des conceptions pratiquées. A titre illustrateur, les parents algériens conçoivent souvent qu'un enfant soit puni, qu'il n'a pas le droit à la parole, ou encore que sa punition par son enseignant est normale. Ils sous-estiment les répercussions de la violence infligée aux enfants et ignorent que la violence entraîne la violence. Ainsi, un enfant maltraité reproduira souvent la violence dans ces rapports avec les autres.
Les enfants, personnes vulnérables, extrêmement fragile sont exposés au quotidien aux agressions de toutes sortes. Coup, maltraitance, abus sexuel, viol et autre formes de sévices leur sont infligés soit par leur parents ou par un tierce personne au sein de leur entourage familial ou à l'extérieur du foyer.
Les parents, censés être les premiers à s'inquiéter du bien-être de leur progéniture sont eux-mêmes responsables de leur malheur ? Sont-ils conscients ? Certainement. Certains d'entre eux s'accordent même le droit de corriger sévèrement leur enfant en lui infligeant une «copieuse raclée» pour le rappeler à l'ordre. Drôle d'éducation !
Une fessée, une raclée ou une gifle représente un mode de communication que l'enfant assimile déjà tôt. Mais que communique-t-on à un enfant en le frappant?
Les parents représentent la base de sécurité de l'enfant. Sa protection est un rôle qui leur incombe. De ce fait, aucun comportement inné de l'enfant ne le prépare à être agressé par sa mère ou son père qui sont sa base de sécurité. Un enfant agressé par une tierce personne, peut crier pour appeler sa mère; s'il est assez grand, il peut courir se jeter dans ses bras. Mais un enfant agressé par sa mère ou son père, même si cette agression se limite à une correction, une gifle ou une fessée, ressent cette situation d'isolement comme une situation de danger. Tout son corps sait qu'il ne peut pas survivre seul.
La relation de confiance établie avec les parents est vitale pour l'enfant qui, attaqué par ceux qui assurent sa survie, ce sent en danger de mort. La protection des enfants de ce genre d'agissements inhumain est une tâche qui incombe à tous.
Que faire pour endiguer ce fléau social ?
Sensibiliser la société civile des dangers que court l'enfant exposé au contexte de violence. Favoriser le dialogue sans violence comme moyen de communication. Initier les parents, par des campagnes de sensibilisation, à la nécessité de respecter l'enfant et d'adopter une démarche éducative fondée sur l'écoute et la communication.
L'important aussi serait de renforcer la législation en matière de protection des enfants et ce, par l'application correcte et précise des textes de loi relatifs au droit de l'enfant, particulièrement en matière de protection contre la violence. Aussi, la condamnation sévère des auteurs de ces actes criminels à l'encontre des enfants par l'application de lourdes peines reste une mesure salutaire pour endiguer ce phénomène.
Cet enfant, frêle, innocent, qui attend qu'on l'initie à la vie, à l'amour, à l'amitié et au bonheur, se trouve par malheur, au sein même de notre société, confronté à des situations graves qui mettent en péril son intégrité physique, psychologique et mentale.
Eh oui, les enfants sont, eux aussi, victimes des violences qui leurs sont infligées par des adultes. Ils goûtent à la terreur, à l'insécurité, à la douleur physique et morale et à l'incertitude face auxquels ils sont exposés par leurs assaillants.
Quand un enfant est exposé à la violence, quelle que soit sa forme, il est menacé. La violence exercée sur sa personne détruit son innocence l'exposant constamment à un danger fatal.
La violence à l'égard des enfants est un phénomène qui prend en Algérie des proportions alarmantes, notamment ces dernières années.
C'est du moins ce que démontre l'enquête nationale réalisée par l'ONU entre 2006 et 2007, qui a porté sur un échantillon de 30.000 familles, réparti sur le territoire national et auxquelles plus de 80 questions ont été posées, et selon laquelle plus de 86 % des enfants affirment avoir subi des violences physiques et psychologiques. Les résultats de cette enquête mettent en évidence la gravité de ce fléau de société qui nécessite toute l'attention des autorités publiques ainsi que la société civile. Bien qu'il n'en demeure pas moins que ces chiffres prononcés sur la violence faite aux enfants restent largement insignifiants du fait qu'ils ne reflètent point la véritable ampleur de ce phénomène à cause du silence souvent complice de l'environnement social.
Il serait aussi important de nous poser la question sur la genèse de ce comportement destructeur particulièrement quant l'enfant est exposé à la violence dans son contexte familial.
Cette violence infligée aux enfants peut être en rapport avec la violence vécue dans la société au cours de la dernière décennie noire, mais notons qu'elle est liée aussi à des conceptions pratiquées. A titre illustrateur, les parents algériens conçoivent souvent qu'un enfant soit puni, qu'il n'a pas le droit à la parole, ou encore que sa punition par son enseignant est normale. Ils sous-estiment les répercussions de la violence infligée aux enfants et ignorent que la violence entraîne la violence. Ainsi, un enfant maltraité reproduira souvent la violence dans ces rapports avec les autres.
Les enfants, personnes vulnérables, extrêmement fragile sont exposés au quotidien aux agressions de toutes sortes. Coup, maltraitance, abus sexuel, viol et autre formes de sévices leur sont infligés soit par leur parents ou par un tierce personne au sein de leur entourage familial ou à l'extérieur du foyer.
Les parents, censés être les premiers à s'inquiéter du bien-être de leur progéniture sont eux-mêmes responsables de leur malheur ? Sont-ils conscients ? Certainement. Certains d'entre eux s'accordent même le droit de corriger sévèrement leur enfant en lui infligeant une «copieuse raclée» pour le rappeler à l'ordre. Drôle d'éducation !
Une fessée, une raclée ou une gifle représente un mode de communication que l'enfant assimile déjà tôt. Mais que communique-t-on à un enfant en le frappant?
Les parents représentent la base de sécurité de l'enfant. Sa protection est un rôle qui leur incombe. De ce fait, aucun comportement inné de l'enfant ne le prépare à être agressé par sa mère ou son père qui sont sa base de sécurité. Un enfant agressé par une tierce personne, peut crier pour appeler sa mère; s'il est assez grand, il peut courir se jeter dans ses bras. Mais un enfant agressé par sa mère ou son père, même si cette agression se limite à une correction, une gifle ou une fessée, ressent cette situation d'isolement comme une situation de danger. Tout son corps sait qu'il ne peut pas survivre seul.
La relation de confiance établie avec les parents est vitale pour l'enfant qui, attaqué par ceux qui assurent sa survie, ce sent en danger de mort. La protection des enfants de ce genre d'agissements inhumain est une tâche qui incombe à tous.
Que faire pour endiguer ce fléau social ?
Sensibiliser la société civile des dangers que court l'enfant exposé au contexte de violence. Favoriser le dialogue sans violence comme moyen de communication. Initier les parents, par des campagnes de sensibilisation, à la nécessité de respecter l'enfant et d'adopter une démarche éducative fondée sur l'écoute et la communication.
L'important aussi serait de renforcer la législation en matière de protection des enfants et ce, par l'application correcte et précise des textes de loi relatifs au droit de l'enfant, particulièrement en matière de protection contre la violence. Aussi, la condamnation sévère des auteurs de ces actes criminels à l'encontre des enfants par l'application de lourdes peines reste une mesure salutaire pour endiguer ce phénomène.


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