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Violence à l'égard des enfants
L'autre mal qui mine la société
Publié dans El Watan le 02 - 06 - 2007

Devant un parterre de représentants de la société civile et de spécialistes de l'enfance, le président de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, Me Farouk Ksentini, a appelé, jeudi dernier, « à la nécessité de renforcer la législation pour une meilleure défense des droits de l'enfance ».
Lors d'une journée d'étude organisée à Alger par l'institution qu'il préside et consacrée à la violence à l'égard des enfants, Me Ksentini, dans une déclaration à la presse, a exprimé sa « non-satisfaction du sort fait aux enfants dans notre pays, car ils se trouvent souvent malmenés, victimes d'abus sexuels, d'autres de violences commises soit par les parents, soit par de tierces personnes ». L'avocat a appelé à « la nécessité absolue d'assurer leur protection par une application correcte et précise des textes de lois relatifs au droit de l'enfant, notamment à sa protection contre la violence qui, selon lui, doivent être améliorés et renforcés pour une protection totale ». Pour Me Ksentini, les enlèvements d'enfants contre des rançons constituent « un phénomène qui relève du grand banditisme, lequel banditisme se développe en Algérie. A ce titre, il faut envisager des dispositions légales législatives spéciales pour l'endiguer et obtenir la condamnation sévère des auteurs des actes criminels ». Au sujet des violences à l'égard des enfants, Me Ksentini a déclaré que « les parents, aussi, doivent être éduqués et sensibilisés car ils négligent souvent la protection de leurs enfants, au moment où certains se livrent à des violences à l'encontre des leurs. Ce qui rend important la prise de dispositions légales réprimant les violences faites aux enfants, entre autres, les abus sexuels, avec une répression extrêmement sévère dans la mesure où les enfants constituent une catégorie de personnes très fragiles et vulnérables et ont besoin d'une surprotection ». Me Ksentini a, par ailleurs, qualifié la prochaine mise en place d'un observatoire des droits de l'enfance d'« excellente initiative », expliquant : « Nous avons besoin d'une telle instance pour veiller à la protection de l'enfant, notamment par un travail de réflexion et de surveillance. Il permettra aux législateurs algériens, par ses suggestions, de prendre de nouvelles dispositions plus affinées et efficaces en ce qui concerne la protection de l'enfant. »
Un constat inquiétant
Pour sa part, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Djaâfar, a reconnu lors de son intervention que « la violence à l'égard des enfants est devenue aussi une préoccupation y compris au niveau international puisque l'ONU a désigné un expert chargé d'élaborer une étude pour lutter contre ce fléau, et à ce titre, il n'existe aucune raison pour justifier ou garder le silence sur toutes les violences ». Les deux communications ayant suivi cette introduction ont permis de faire le constat d'une situation inquiétante. Consacré à la violence en milieu scolaire, l'exposé de Me Leila Boumghar, directrice d'études au ministère de l'Education nationale et membre de la commission des droits de l'homme, a laissé perplexe, même si pour les spécialistes ce constat est prévisible du fait de la dernière décennie marquée par le terrorisme. Pour la conférencière, la violence en milieu scolaire commence « à prendre de l'ampleur et mérite donc une attention particulière du fait du climat dans lequel a baigné le pays, empreint de violence la plus multiforme et la plus spectaculaire dans ses manifestations. Celle-ci a touché à des degrés divers toute la population mais plus particulièrement la frange la plus vulnérable, à savoir les enfants ». Mme Boumghar a estimé que tous les enfants d'Algérie ont été directement et indirectement atteints par cette violence et surtout ses séquelles qui ne sont pas des moindres. Elle a rappelé qu'ils ont assisté à la détérioration voire la destruction de leurs écoles et de leurs repères, à l'assassinat de leurs enseignants, leurs modèles identificatoires, à l'assassinat de leurs camarades de classe, de leurs pairs, par projection ou par identification à leur propre assassinat, à l'interdiction d'aller à l'école, de chanter, de jouer, de faire du sport et donc de s'exprimer ou simplement d'être. Ils ont, a ajouté la conférencière, entendu par leurs proches, vu et lu à travers les médias des récits, des images parfois terrifiantes de violence.


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