Le ministre de l'Intérieur a révélé jeudi dernier que l'Administration ne s'oppose pas à la mise en place d'une commission nationale chargée de la surveillance des élections. Yazid Zerhouni qui intervenait lors d'une émission de la Chaîne I de la radio nationale, a conditionné l'installation d'une pareille instance par le caractère bénévole de ses membres. «Si les partis politiques souhaitent former une commission, l'Administration ne s'y opposera pas, à condition que la commission prenne en charge ses membres», a-t-il affirmé. En tout état de cause, le ministre responsabilise totalement la classe politique quant à la surveillance du scrutin «En cas de dépassements lors des élections, ce sont les partis en charge de la surveillance des élections à l'intérieur des bureaux de vote qui en seront responsables», souligne-t-il, comme pour anticiper toute accusation de fraude que pourraient soulever les formations politiques en lice pour les prochaines élections locales. Lors des dernières élections législatives, la Commission politique indépendante de surveillances des élections, dirigée par Saïd Bouchaïr avait, on s'en souvient, constitué le réceptacle des critiques partisanes et était à l'origine d'un rapport dénonçant la fraude, qui avait suscité une politique entre le ministre de l'Intérieur et M.Bouchaïr. Le ministre qui a tenu à préciser que la commission de préparation des élections ne constituait pas «un substitut à la commission de surveillance», limite son rôle à une simple mission administrative «chargée des procédures techniques et administratives pour préparer les élections». Pour Zerhouni, cette commission «n'a aucun rôle politique et demeure sous le contrôle de la justice». Le ministre laisse clairement entendre que le prochain scrutin ne disposera pas d'un organisme à même de l'apprécier politiquement. Sans mettre en garde contre une probable cacophonie pendant la campagne et le jour même du vote, Zerhouni répond, chiffres à l'appui à ceux, dans la classe politique, qui l'ont accusé d'avoir injustement écarté leurs candidats. Ainsi, il en ressort que le FLN, parti au pouvoir, a, le plus, «souffert» des rejets de listes, avec 944 listes, suivi par le RND qui s'est vu rejeter 732 listes. Une manière de dire que l'Administration n'était pas mue par des motifs politiques, mais s'était basée sur des données précises portant sur l'incompatibilité des postes avec le mandat électif et ses antécédents judiciaires. Les chiffres destinés à «laver» l'administration de tout soupçon sont aussi «brandis» pour «enfoncer» les partis. Et pour cause, le ministre annonce que le taux de candidats diplômés universitaires est insignifiant. «82 % des candidats aux prochaines élections locales sont âgés de moins de 50 ans dont 22 % sont de niveau universitaire», révèle M. Zerhouni, contredisant, de fait, les déclarations de l'ensemble des responsables des partis qui affirmaient que plus de la moitié de leurs candidats avai des diplômes universitaires. Le ministre de l'Intérieur a révélé jeudi dernier que l'Administration ne s'oppose pas à la mise en place d'une commission nationale chargée de la surveillance des élections. Yazid Zerhouni qui intervenait lors d'une émission de la Chaîne I de la radio nationale, a conditionné l'installation d'une pareille instance par le caractère bénévole de ses membres. «Si les partis politiques souhaitent former une commission, l'Administration ne s'y opposera pas, à condition que la commission prenne en charge ses membres», a-t-il affirmé. En tout état de cause, le ministre responsabilise totalement la classe politique quant à la surveillance du scrutin «En cas de dépassements lors des élections, ce sont les partis en charge de la surveillance des élections à l'intérieur des bureaux de vote qui en seront responsables», souligne-t-il, comme pour anticiper toute accusation de fraude que pourraient soulever les formations politiques en lice pour les prochaines élections locales. Lors des dernières élections législatives, la Commission politique indépendante de surveillances des élections, dirigée par Saïd Bouchaïr avait, on s'en souvient, constitué le réceptacle des critiques partisanes et était à l'origine d'un rapport dénonçant la fraude, qui avait suscité une politique entre le ministre de l'Intérieur et M.Bouchaïr. Le ministre qui a tenu à préciser que la commission de préparation des élections ne constituait pas «un substitut à la commission de surveillance», limite son rôle à une simple mission administrative «chargée des procédures techniques et administratives pour préparer les élections». Pour Zerhouni, cette commission «n'a aucun rôle politique et demeure sous le contrôle de la justice». Le ministre laisse clairement entendre que le prochain scrutin ne disposera pas d'un organisme à même de l'apprécier politiquement. Sans mettre en garde contre une probable cacophonie pendant la campagne et le jour même du vote, Zerhouni répond, chiffres à l'appui à ceux, dans la classe politique, qui l'ont accusé d'avoir injustement écarté leurs candidats. Ainsi, il en ressort que le FLN, parti au pouvoir, a, le plus, «souffert» des rejets de listes, avec 944 listes, suivi par le RND qui s'est vu rejeter 732 listes. Une manière de dire que l'Administration n'était pas mue par des motifs politiques, mais s'était basée sur des données précises portant sur l'incompatibilité des postes avec le mandat électif et ses antécédents judiciaires. Les chiffres destinés à «laver» l'administration de tout soupçon sont aussi «brandis» pour «enfoncer» les partis. Et pour cause, le ministre annonce que le taux de candidats diplômés universitaires est insignifiant. «82 % des candidats aux prochaines élections locales sont âgés de moins de 50 ans dont 22 % sont de niveau universitaire», révèle M. Zerhouni, contredisant, de fait, les déclarations de l'ensemble des responsables des partis qui affirmaient que plus de la moitié de leurs candidats avai des diplômes universitaires.