Trois abonnés d'Arsenal ont menacé d'attaquer le club anglais en justice pour avoir toléré des chants, jugés racistes, dans son stade, affirme samedi le journal The Independent. Les trois plaignants - un chrétien, un musulman, un juif - ont écrit au président du club, Peter Hill-Wood, afin de dénoncer l'utilisation des mots "youpins (Yiddos)" pour qualifier les fans de Tottenham. Selon leur avocat, Lawrence Davies, ces termes sont antisémites. "Au vue de la loi, ce qui compte c'est de savoir si le langage concerné a offensé les personnes concernées. Les abonnés se sont sentis offensés", écrit l'avocat à Peter Hill-Wood. Des supporteurs d'Arsenal répliquent que ces termes ne sont pas racistes puisque certains fans de Tottenham s'appellent eux-mêmes "l'armée youpine (the Yid army)". Si le club d'Arsenal ne prend pas des mesures, il pourrait se mettre en infraction avec la loi de 1976 sur les relations entre races (Race Relations Act), a ajouté l'avocat. "Les abonnés ont un contrat avec le club et celui-ci stipule que les fans ayant une conduite raciste seraient exclus d'un match. Or, aucun des supporteurs ayant entonné les chants antisémites n'ont été inquiétés", a-t-il poursuivi. Trois abonnés d'Arsenal ont menacé d'attaquer le club anglais en justice pour avoir toléré des chants, jugés racistes, dans son stade, affirme samedi le journal The Independent. Les trois plaignants - un chrétien, un musulman, un juif - ont écrit au président du club, Peter Hill-Wood, afin de dénoncer l'utilisation des mots "youpins (Yiddos)" pour qualifier les fans de Tottenham. Selon leur avocat, Lawrence Davies, ces termes sont antisémites. "Au vue de la loi, ce qui compte c'est de savoir si le langage concerné a offensé les personnes concernées. Les abonnés se sont sentis offensés", écrit l'avocat à Peter Hill-Wood. Des supporteurs d'Arsenal répliquent que ces termes ne sont pas racistes puisque certains fans de Tottenham s'appellent eux-mêmes "l'armée youpine (the Yid army)". Si le club d'Arsenal ne prend pas des mesures, il pourrait se mettre en infraction avec la loi de 1976 sur les relations entre races (Race Relations Act), a ajouté l'avocat. "Les abonnés ont un contrat avec le club et celui-ci stipule que les fans ayant une conduite raciste seraient exclus d'un match. Or, aucun des supporteurs ayant entonné les chants antisémites n'ont été inquiétés", a-t-il poursuivi.