Votre enfant est turbulent, extrêmement agité. Il ne reste jamais tranquille, sème la pagaille là où il pénètre, rompt le calme et n'accomplit jamais convenablement ses activités. Vous avez ras-le-bol de ces turbulences, ses professeurs exaspérés ne cessent de vous convoquer, vos proches ne vous rendent plus visite. Vous vous décidez alors à consulter un médecin. Son diagnostic vous plonge dans un total effroi : ‘'Madame, votre enfant est hyperactif'. Une copieuse ordonnance lui est administrée et voilà que ces symptômes se calment progressivement. L'hyperactivité est un mal de plus en plus répandu. Plus d'un parent se plaint du caractère exaspérant de son enfant excessivement agité et instable. Dans une grande partie de cas, l'hyperactivité est le seul diagnostic médical qui explique l'état de l'enfant. Les causes de l'hyperactivité restent à nos jours le sujet principal des recherches scientifiques menés par les spécialistes, psychiatres, psychologues et pédopsychiatres. Une récente étude américaine met en évidence un éventuel retard au niveau du développement cérébral. Selon cette étude, les régions essentielles du cerveau des enfants présentant un tableau d'hyperactivité se développent plus lentement que chez les autres enfants. Selon l'équipe de recherche conduite par le Dr Philip Shaw, responsable de l'institut national de la santé mentale, dont les travaux ont été publiés lundi dernier dans l'édition en ligne des annales de l'académie nationale des sciences, les régions concernées sont celles qui suppriment les pensées et les actions inopportunes, et celles qui contrôlent l'attention, la mémoire immédiate, le centre de récompense. Les études du groupe de recherche en question sont centralisées sur l'activité du cortex chez les enfants atteints d'hyperactivité. «C'est pourquoi, résume le Dr Philip, trouver un modèle normal de maturation du cortex, bien que retardé, chez des enfants souffrant d'hyperactivité, pourrait rassurer les familles et pourrait nous aider à comprendre pourquoi certains enfants passent finalement au travers de ce désordre». Cette étude, encore à ses débuts, met en évidence qu'il existe clairement des bases biologiques au syndrome d'hyperactivité. Du coup, plus personne ne peut affirmer que les enfants font exprès ou semblant d'être agités. Heureusement que la prise en charge médicale de l'hyperactivité évolue au même rythme des recherches scientifiques sur ce trouble. Cela dit, certains médicaments encore en expérimentation pourront bientôt être commercialisé dans la perspective de modérer et pourquoi pas, guérir ce mal. Votre enfant est turbulent, extrêmement agité. Il ne reste jamais tranquille, sème la pagaille là où il pénètre, rompt le calme et n'accomplit jamais convenablement ses activités. Vous avez ras-le-bol de ces turbulences, ses professeurs exaspérés ne cessent de vous convoquer, vos proches ne vous rendent plus visite. Vous vous décidez alors à consulter un médecin. Son diagnostic vous plonge dans un total effroi : ‘'Madame, votre enfant est hyperactif'. Une copieuse ordonnance lui est administrée et voilà que ces symptômes se calment progressivement. L'hyperactivité est un mal de plus en plus répandu. Plus d'un parent se plaint du caractère exaspérant de son enfant excessivement agité et instable. Dans une grande partie de cas, l'hyperactivité est le seul diagnostic médical qui explique l'état de l'enfant. Les causes de l'hyperactivité restent à nos jours le sujet principal des recherches scientifiques menés par les spécialistes, psychiatres, psychologues et pédopsychiatres. Une récente étude américaine met en évidence un éventuel retard au niveau du développement cérébral. Selon cette étude, les régions essentielles du cerveau des enfants présentant un tableau d'hyperactivité se développent plus lentement que chez les autres enfants. Selon l'équipe de recherche conduite par le Dr Philip Shaw, responsable de l'institut national de la santé mentale, dont les travaux ont été publiés lundi dernier dans l'édition en ligne des annales de l'académie nationale des sciences, les régions concernées sont celles qui suppriment les pensées et les actions inopportunes, et celles qui contrôlent l'attention, la mémoire immédiate, le centre de récompense. Les études du groupe de recherche en question sont centralisées sur l'activité du cortex chez les enfants atteints d'hyperactivité. «C'est pourquoi, résume le Dr Philip, trouver un modèle normal de maturation du cortex, bien que retardé, chez des enfants souffrant d'hyperactivité, pourrait rassurer les familles et pourrait nous aider à comprendre pourquoi certains enfants passent finalement au travers de ce désordre». Cette étude, encore à ses débuts, met en évidence qu'il existe clairement des bases biologiques au syndrome d'hyperactivité. Du coup, plus personne ne peut affirmer que les enfants font exprès ou semblant d'être agités. Heureusement que la prise en charge médicale de l'hyperactivité évolue au même rythme des recherches scientifiques sur ce trouble. Cela dit, certains médicaments encore en expérimentation pourront bientôt être commercialisé dans la perspective de modérer et pourquoi pas, guérir ce mal.