L'Allemand Patrik Sinkewitz, suspendu un an après son contrôle positif à la testostérone en juin, a admis dans la presse hier qu'il avait eu recours au dopage pour préparer les Championnats du monde 2000 de cyclisme et que des responsables de sa fédération étaient au courant. "J'ai commencé à m'intéresser au dopage en 2000: on entendait dans le milieu que l'EPO existait et qu'elle était répandue. Je me suis renseigné auprès de plusieurs personnes (...) dont l'entraîneur de l'équipe d'Allemagne Peter Weibel", a expliqué Sinkewitz au quotidien Süddeutsche Zeitung, paru samedi. "Il ne m'a pas directement conseillé de recourir à l'EPO, mais il ne m'a pas non plus déconseillé de le faire", a ajouté l'ancien coureur T-Mobile, licencié par la formation allemande en juillet. Signe que l'encadrement de l'équipe d'Allemagne, entraîneur et médecins compris, était au courant de ses pratiques dopantes, ils procédaient régulièrement à des mesures de son hématocrite, déjà durant les stages de préparation aux Mondiaux-2000 de Plouay (France). Sinkewitz a précisé qu'il se procurait seul l'EPO ("avec une ordonnance en pharmacie, c'était très facile") et qu'il procédait seul aux injections. L'Allemand Patrik Sinkewitz, suspendu un an après son contrôle positif à la testostérone en juin, a admis dans la presse hier qu'il avait eu recours au dopage pour préparer les Championnats du monde 2000 de cyclisme et que des responsables de sa fédération étaient au courant. "J'ai commencé à m'intéresser au dopage en 2000: on entendait dans le milieu que l'EPO existait et qu'elle était répandue. Je me suis renseigné auprès de plusieurs personnes (...) dont l'entraîneur de l'équipe d'Allemagne Peter Weibel", a expliqué Sinkewitz au quotidien Süddeutsche Zeitung, paru samedi. "Il ne m'a pas directement conseillé de recourir à l'EPO, mais il ne m'a pas non plus déconseillé de le faire", a ajouté l'ancien coureur T-Mobile, licencié par la formation allemande en juillet. Signe que l'encadrement de l'équipe d'Allemagne, entraîneur et médecins compris, était au courant de ses pratiques dopantes, ils procédaient régulièrement à des mesures de son hématocrite, déjà durant les stages de préparation aux Mondiaux-2000 de Plouay (France). Sinkewitz a précisé qu'il se procurait seul l'EPO ("avec une ordonnance en pharmacie, c'était très facile") et qu'il procédait seul aux injections.