Le RND vient de briser le silence, apportant son grain de sel à une campagne pour un troisième mandat présidentiel de Bouteflika, menée tambour battant par le SG de l'instance exécutive du Front de libération nationale. Le RND vient de briser le silence, apportant son grain de sel à une campagne pour un troisième mandat présidentiel de Bouteflika, menée tambour battant par le SG de l'instance exécutive du Front de libération nationale. Dès le tomber de rideau sur la campagne électorale, le Rassemblement national démocratique (RND) sort de sa réserve et relance le débat sur la révision constitutionnelle. Tout au long de cette campagne, où le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, n'a pas soufflé mot sur le sujet, le RND vient de briser le silence, apportant son grain de sel à une campagne pour un troisième mandat présidentiel de Bouteflika, menée tambour battant par le SG de l'instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, lors de ses meetings de campagne. En effet, « le RND considère que la question des présidentielles et conséquemment celle de la révision de la Constitution, évoquée par nos partenaires de l'Alliance présidentielle au cours de la campagne pour les élections locales, relèvent des prérogatives exclusives du chef de l'Etat », lit-on dans une déclaration du Bureau national du RND, qui s'est réuni hier. Une déclaration qui s'apparente à une réponse nette et sans équivoque à Abdelaziz Belkhadem, l'actuel Chef du gouvernement, qui a fait de la question son cheval de bataille durant la campagne électorale, mais aussi au président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, qui a clairement affiché son soutien pour que Bouteflika brigue un troisième mandat. A quelques heures donc du scrutin pour le renouvellement des assemblées communales et de wilaya, le parti d'Ouyahia ne veut pas « anticiper sur les événements », d'autant que « la question des présidentielles n'est pas posée dans la conjoncture actuelle », souligne le communiqué du Bureau national. Réaffirmant son « soutien permanent » au président de la République, le RND dit « attendre la décision du premier magistrat du pays à ce sujet pour prendre la position appropriée». Et d'ajouter que cette position « ne pourra qu'aller dans le sens d'un soutien au président de la République dans son œuvre au service de l'intérêt national et l'intérêt des citoyens », lit-on encore dans cette même déclaration. Par ailleurs, le RND émet une sévère mise au point à l'adresse des partis qui « instrumentalisent l'image du président de la République » dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales de demain, indiquant dans ce sens, à qui veut l'entendre, que Bouteflika « est le Président de tous les Algériens ». Plus explicite, le parti d'Ahmed Ouyahia précise que « le peuple attend des partis politiques l'amélioration de ses conditions de vie pour préparer le cadre idoine à la tenue d'élections présidentielles en 2009 », comme pour calmer un jeu trouble, pour lequel se sont livrées certaines parties. Quoique laconique, la déclaration faite par le Bureau national du RND se veut une réponse, on ne peut plus claire, à Abdelaziz Belkhadem qui a ouvertement affiché son plein souhait de voir reconduire Bouteflika à la magistrature suprême pour un troisième mandat, mais aussi et surtout un prélude à une situation des plus mouvementées qui profile à l'horizon à l'approche des élections présidentielles de 2009. Dès le tomber de rideau sur la campagne électorale, le Rassemblement national démocratique (RND) sort de sa réserve et relance le débat sur la révision constitutionnelle. Tout au long de cette campagne, où le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, n'a pas soufflé mot sur le sujet, le RND vient de briser le silence, apportant son grain de sel à une campagne pour un troisième mandat présidentiel de Bouteflika, menée tambour battant par le SG de l'instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, lors de ses meetings de campagne. En effet, « le RND considère que la question des présidentielles et conséquemment celle de la révision de la Constitution, évoquée par nos partenaires de l'Alliance présidentielle au cours de la campagne pour les élections locales, relèvent des prérogatives exclusives du chef de l'Etat », lit-on dans une déclaration du Bureau national du RND, qui s'est réuni hier. Une déclaration qui s'apparente à une réponse nette et sans équivoque à Abdelaziz Belkhadem, l'actuel Chef du gouvernement, qui a fait de la question son cheval de bataille durant la campagne électorale, mais aussi au président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, qui a clairement affiché son soutien pour que Bouteflika brigue un troisième mandat. A quelques heures donc du scrutin pour le renouvellement des assemblées communales et de wilaya, le parti d'Ouyahia ne veut pas « anticiper sur les événements », d'autant que « la question des présidentielles n'est pas posée dans la conjoncture actuelle », souligne le communiqué du Bureau national. Réaffirmant son « soutien permanent » au président de la République, le RND dit « attendre la décision du premier magistrat du pays à ce sujet pour prendre la position appropriée». Et d'ajouter que cette position « ne pourra qu'aller dans le sens d'un soutien au président de la République dans son œuvre au service de l'intérêt national et l'intérêt des citoyens », lit-on encore dans cette même déclaration. Par ailleurs, le RND émet une sévère mise au point à l'adresse des partis qui « instrumentalisent l'image du président de la République » dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales de demain, indiquant dans ce sens, à qui veut l'entendre, que Bouteflika « est le Président de tous les Algériens ». Plus explicite, le parti d'Ahmed Ouyahia précise que « le peuple attend des partis politiques l'amélioration de ses conditions de vie pour préparer le cadre idoine à la tenue d'élections présidentielles en 2009 », comme pour calmer un jeu trouble, pour lequel se sont livrées certaines parties. Quoique laconique, la déclaration faite par le Bureau national du RND se veut une réponse, on ne peut plus claire, à Abdelaziz Belkhadem qui a ouvertement affiché son plein souhait de voir reconduire Bouteflika à la magistrature suprême pour un troisième mandat, mais aussi et surtout un prélude à une situation des plus mouvementées qui profile à l'horizon à l'approche des élections présidentielles de 2009.