Le 7e Congrès maghrébin de santé a entamé ses travaux, lundi, à Alger, pour discuter de la problématique de la gestion de la santé au travail, avec l' objectif d'aboutir à une norme maghrébine de gestion de la santé au travail. En Algérie, "la gestion de la santé au travail constitue une problématique dans la mesure où le médecin du travail ne joue pas son rôle de préventif au sein de l'entreprise", a relevé Mme Benzaid Aicha, de l'Institut supérieur de gestion (Annaba). Selon elle, le système de gestion de la santé au travail pêche par des défaillances graves, citant pêle-mêle, l'absence de veille réglementaire, de conditions d'hygiène et de sécurité conformes, de registres d'accidents de travail actualisés ou d'analyse des risques de travail actualisée tenant compte de l'évolution de l'environnement professionnel. Le médecin du travail "est dans beaucoup d'entreprises confiné dans une direction annexe, ne joue pas son rôle primaire, celui de la prévention et la prise en charge des soins au niveau de l'entreprise", a-t-elle déploré. Pour l'oratrice, la gestion de la santé au travail relève de la responsabilité de tous les travailleurs, ingénieur, technicien, administrateur, gestionnaires. "Cette stratégie, poursuit-elle, exige au préalable une politique de décloisonnement au travail pour agir ensemble en finalité". "Il faut sensibiliser les travailleurs sur les risques de travail ", a-t-elle dit, en insistant sur la formation du personnel. "Il faut privilégier le préventif au lieu du curatif, en investissant dans l'élément humain" , a-t-elle dit. Pour Khaldi Sihem, du secteur sanitaire de Thénia (Boumerdès), le travailleur algérien est devenu exigeant et cherche de plus en plus de confort dans son milieu professionnel. "Il veut un environnement favorable et des conditions de travail propices à son épanouissement", a-t-elle dit, rappelant que des conditions de travail défavorables entraînant chez le travailleur "fatigue, et démotivation" . Pour le professeur Lamara du CPMC Mustapha Pacha, les allergies professionnelles constituent aussi un gros problème pour les praticiens maghrébins car leur prévalence sont en constante augmentation", a-t-il dit, précisant que jusqu'à présent 85 allergies (respiratoires et dermatologiques) sont identifiées. Ce Congrès "est ainsi une opportunité pour réfléchir ensemble sur une stratégie commune de lutte contre les allergies professionnelles", a-t-il estimé. Plusieurs thèmes sont au menu de cette rencontre, tels que les nouvelles normes de sécurité au travail, la norme Iso, HSE (health safety environment) les risques technologiques (industriels), les allergies professionnelles et la vaccination en milieu professionnel. Le 7e Congrès maghrébin de santé a entamé ses travaux, lundi, à Alger, pour discuter de la problématique de la gestion de la santé au travail, avec l' objectif d'aboutir à une norme maghrébine de gestion de la santé au travail. En Algérie, "la gestion de la santé au travail constitue une problématique dans la mesure où le médecin du travail ne joue pas son rôle de préventif au sein de l'entreprise", a relevé Mme Benzaid Aicha, de l'Institut supérieur de gestion (Annaba). Selon elle, le système de gestion de la santé au travail pêche par des défaillances graves, citant pêle-mêle, l'absence de veille réglementaire, de conditions d'hygiène et de sécurité conformes, de registres d'accidents de travail actualisés ou d'analyse des risques de travail actualisée tenant compte de l'évolution de l'environnement professionnel. Le médecin du travail "est dans beaucoup d'entreprises confiné dans une direction annexe, ne joue pas son rôle primaire, celui de la prévention et la prise en charge des soins au niveau de l'entreprise", a-t-elle déploré. Pour l'oratrice, la gestion de la santé au travail relève de la responsabilité de tous les travailleurs, ingénieur, technicien, administrateur, gestionnaires. "Cette stratégie, poursuit-elle, exige au préalable une politique de décloisonnement au travail pour agir ensemble en finalité". "Il faut sensibiliser les travailleurs sur les risques de travail ", a-t-elle dit, en insistant sur la formation du personnel. "Il faut privilégier le préventif au lieu du curatif, en investissant dans l'élément humain" , a-t-elle dit. Pour Khaldi Sihem, du secteur sanitaire de Thénia (Boumerdès), le travailleur algérien est devenu exigeant et cherche de plus en plus de confort dans son milieu professionnel. "Il veut un environnement favorable et des conditions de travail propices à son épanouissement", a-t-elle dit, rappelant que des conditions de travail défavorables entraînant chez le travailleur "fatigue, et démotivation" . Pour le professeur Lamara du CPMC Mustapha Pacha, les allergies professionnelles constituent aussi un gros problème pour les praticiens maghrébins car leur prévalence sont en constante augmentation", a-t-il dit, précisant que jusqu'à présent 85 allergies (respiratoires et dermatologiques) sont identifiées. Ce Congrès "est ainsi une opportunité pour réfléchir ensemble sur une stratégie commune de lutte contre les allergies professionnelles", a-t-il estimé. Plusieurs thèmes sont au menu de cette rencontre, tels que les nouvelles normes de sécurité au travail, la norme Iso, HSE (health safety environment) les risques technologiques (industriels), les allergies professionnelles et la vaccination en milieu professionnel.