Aujourd'hui, plus de 18 millions d'électeurs iront voter. Deux semaines de campagne électorale ont permis aux différents partis politiques en lice de présenter les grandes lignes de leurs programmes et par delà essayer de convaincre les citoyens sur la nécessité de rejoindre les urnes le jour du scrutin. Comme à chaque rendez-vous électoral, les partis politiques, du moins leurs leaders, ont repris leur bâton de pèlerin, pour partir à «la chasse aux voix». Pour cela, ils n'ont pas hésité à sillonner les quatre coins du pays. Le FLN à confié cette tâche à son secrétaire général et néanmoins Chef du gouvernement. Ce dernier, lors de ses pérégrinations, s'est distingué par des sorties plus au moins inattendues. Alors que tous les partis politiques ont mené des campagnes autour de slogans et autres thèmes socioéconomiques, Belkhadem n'a pas trouvé mieux que d'axer sa campagne sur la révision de la Constitution et par des appels du pied à un troisième mandat pour le Président Bouteflika. Nullement gêné, Abdelaziz Belkhadem assène que «ceci n'est pas un slogan de campagne, mais une revendication populaire». Son partenaire de l'alliance, le patron du RND, prône l'élargissement des prérogatives des APC et des APW et le retour à la gestion décentralisée des affaires locales. L'orateur a promis que tous les élus de son parti, y compris les parlementaires, seront impliqués pour répondre aux attentes du citoyen. Soltani, président du MSP, pour sa part, a mis en garde contre toute tentative de fraude tout en «prêchant» un changement pacifique. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs n'a pas dérogé à ses principes. Tous ses discours ont été orientés sur les privatisations et la sauvegarde de la souveraineté nationale. Dans le camp démocratique, plusieurs thèmes qui se rapportent à la bonne gouvernance, la gestion transparente et la corruption ont été abordés par les leaders de cette mouvance. Le président du RCD, fidèle à ses habitudes, s'en est violemment pris aux différents gouvernements qui se sont succédé depuis l'indépendance, les accusant d'être à l'origine de la longue crise qui ronge le pays. Sadi s'est longuement attardé, dans ses discours, sur la fraude électorale, sans omettre de lancer un appel aux électeurs pour se rendre massivement aux urnes. Développant un discours assez proche, Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, a focalisé sa campagne sur les dérives de l'Administration et les promesses sans lendemain des partis de l'alliance. Idem pour Moussa Touati, président du FNA, qui espère voir son parti rééditer l'exploit des élections législatives du 17 mai, où il avait remporté dix-sept sièges. Toutefois, ces formations politiques émettent le vœu de voir les Algériens aller voter en masse. L'autre vœu est en rapport avec la transparence de l'opération. Les Algériens veulent une plus grande justice et un système fiscal exempt de tout népotisme et corruption. Aujourd'hui, plus de 18 millions d'électeurs iront voter. Deux semaines de campagne électorale ont permis aux différents partis politiques en lice de présenter les grandes lignes de leurs programmes et par delà essayer de convaincre les citoyens sur la nécessité de rejoindre les urnes le jour du scrutin. Comme à chaque rendez-vous électoral, les partis politiques, du moins leurs leaders, ont repris leur bâton de pèlerin, pour partir à «la chasse aux voix». Pour cela, ils n'ont pas hésité à sillonner les quatre coins du pays. Le FLN à confié cette tâche à son secrétaire général et néanmoins Chef du gouvernement. Ce dernier, lors de ses pérégrinations, s'est distingué par des sorties plus au moins inattendues. Alors que tous les partis politiques ont mené des campagnes autour de slogans et autres thèmes socioéconomiques, Belkhadem n'a pas trouvé mieux que d'axer sa campagne sur la révision de la Constitution et par des appels du pied à un troisième mandat pour le Président Bouteflika. Nullement gêné, Abdelaziz Belkhadem assène que «ceci n'est pas un slogan de campagne, mais une revendication populaire». Son partenaire de l'alliance, le patron du RND, prône l'élargissement des prérogatives des APC et des APW et le retour à la gestion décentralisée des affaires locales. L'orateur a promis que tous les élus de son parti, y compris les parlementaires, seront impliqués pour répondre aux attentes du citoyen. Soltani, président du MSP, pour sa part, a mis en garde contre toute tentative de fraude tout en «prêchant» un changement pacifique. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs n'a pas dérogé à ses principes. Tous ses discours ont été orientés sur les privatisations et la sauvegarde de la souveraineté nationale. Dans le camp démocratique, plusieurs thèmes qui se rapportent à la bonne gouvernance, la gestion transparente et la corruption ont été abordés par les leaders de cette mouvance. Le président du RCD, fidèle à ses habitudes, s'en est violemment pris aux différents gouvernements qui se sont succédé depuis l'indépendance, les accusant d'être à l'origine de la longue crise qui ronge le pays. Sadi s'est longuement attardé, dans ses discours, sur la fraude électorale, sans omettre de lancer un appel aux électeurs pour se rendre massivement aux urnes. Développant un discours assez proche, Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, a focalisé sa campagne sur les dérives de l'Administration et les promesses sans lendemain des partis de l'alliance. Idem pour Moussa Touati, président du FNA, qui espère voir son parti rééditer l'exploit des élections législatives du 17 mai, où il avait remporté dix-sept sièges. Toutefois, ces formations politiques émettent le vœu de voir les Algériens aller voter en masse. L'autre vœu est en rapport avec la transparence de l'opération. Les Algériens veulent une plus grande justice et un système fiscal exempt de tout népotisme et corruption.