C'est de concert que les deux institutions viennent de réitérer leur volonté d'une reprise du dialogue entre le gouvernement de Khartoum et les factions rebelles du Darfour. C'est de concert que les deux institutions viennent de réitérer leur volonté d'une reprise du dialogue entre le gouvernement de Khartoum et les factions rebelles du Darfour. En dépit des échecs répétés, autant de la réunion inter-soudanaise de Syrte tenue fin octobre, puis de celle d'Asmara, toujours en Libye, courant novembre passé, les deux principales parties impliquées dans la responsabilité de la recherche de toutes les possibilités d'un retour des factions rebelles à la table des négociations avec le gouvernement de Khartoum, ne baissent pas les bras et viennent d'engager une nouvelle série de consultations informelles pour un retour à la paix dans la province soudanaise du Darfour. Les émissaires onusien et africain, respectivement Jan Elisson et Salim Ahmed Salim, examinaient en effet, hier, dans la soirée en Egypte avec des représentants des pays voisins du Soudan, les moyens d'amener les rebelles à une reprise des discussions avec Khartoum. La réunion s'est tenue dans la cité balnéaire de Charm Al Cheikh et a regroupé des pays comme l'Egypte, le Tchad, l'Erythrée et la Libye, tous frontaliers avec le Darfour soudanais. Selon le porte parole commun à la médiation ONU-UA, Noureddine Mazni, «il s'agit de développer une approche commune des moyens de mener à terme le processus politique déjà entamé.» Cette rencontre a également reçu le soutien de l'ambassadeur soudanais au Caire qui a assuré que son pays «accueille favorablement tous les efforts des parties voisines, en concertation avec l'ONU et l'UA pour résoudre pacifiquement la crise.» C'est à la suite des différents boycotts des factions rebelles que les deux institutions ont décidé d'agir de concert dans ce sens. Pourtant malgré le déplacement personnel du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, à Khartoum et au Darfour au mois de septembre passé, et les engagements alors pris par les uns et les autres, et notamment le président Al Bachir, rien ne permet de présager, du moins à court terme, un déblocage de la situation. Même les menaces des pays occidentaux assurant qu'ils étaient décidés à sévir contre toute faction rebelle partisane du boycott, n'y ont rien fait. Et l'on garde en mémoire la déception du leader libyen lorsqu'il lui a fallu reconnaître que les deux initiatives auxquelles il avait pris une part active s'étaient soldées par deux lamentables échecs avant même la clôture des travaux des deux réunions. On sait que les négociations entre les rebelles et Khartoum ont pour principal but d'étudier puis de décider d'un partage équitable des bénéfices tirés des ressources naturelles du Darfour, et notamment le pétrole découvert en quantité, plus que respectable, il y a de cela quelques années. L'aide occidentale promise lors de la conférence de Paris tenue en aout passé étant toujours en attente, les différents belligérants soudanais voient aussi leurs espoirs non concrétisés en ce qui concerne la fameuse force hybride ONU-UA, qui regroupera, en principe, 26.000 hommes formés, armés et équipés, et qui devrait être déployée au Darfour courant 2008. Cette force, qui a le consentement du gouvernement de Khartoum est censée prendre le relais des actuels 7.000 Africains, mal-équipés et insuffisamment financés, et dont l'efficacité sur le terrain laisse à désirer, de l'aveu de l'Union africaine, elle-même. En dépit des échecs répétés, autant de la réunion inter-soudanaise de Syrte tenue fin octobre, puis de celle d'Asmara, toujours en Libye, courant novembre passé, les deux principales parties impliquées dans la responsabilité de la recherche de toutes les possibilités d'un retour des factions rebelles à la table des négociations avec le gouvernement de Khartoum, ne baissent pas les bras et viennent d'engager une nouvelle série de consultations informelles pour un retour à la paix dans la province soudanaise du Darfour. Les émissaires onusien et africain, respectivement Jan Elisson et Salim Ahmed Salim, examinaient en effet, hier, dans la soirée en Egypte avec des représentants des pays voisins du Soudan, les moyens d'amener les rebelles à une reprise des discussions avec Khartoum. La réunion s'est tenue dans la cité balnéaire de Charm Al Cheikh et a regroupé des pays comme l'Egypte, le Tchad, l'Erythrée et la Libye, tous frontaliers avec le Darfour soudanais. Selon le porte parole commun à la médiation ONU-UA, Noureddine Mazni, «il s'agit de développer une approche commune des moyens de mener à terme le processus politique déjà entamé.» Cette rencontre a également reçu le soutien de l'ambassadeur soudanais au Caire qui a assuré que son pays «accueille favorablement tous les efforts des parties voisines, en concertation avec l'ONU et l'UA pour résoudre pacifiquement la crise.» C'est à la suite des différents boycotts des factions rebelles que les deux institutions ont décidé d'agir de concert dans ce sens. Pourtant malgré le déplacement personnel du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, à Khartoum et au Darfour au mois de septembre passé, et les engagements alors pris par les uns et les autres, et notamment le président Al Bachir, rien ne permet de présager, du moins à court terme, un déblocage de la situation. Même les menaces des pays occidentaux assurant qu'ils étaient décidés à sévir contre toute faction rebelle partisane du boycott, n'y ont rien fait. Et l'on garde en mémoire la déception du leader libyen lorsqu'il lui a fallu reconnaître que les deux initiatives auxquelles il avait pris une part active s'étaient soldées par deux lamentables échecs avant même la clôture des travaux des deux réunions. On sait que les négociations entre les rebelles et Khartoum ont pour principal but d'étudier puis de décider d'un partage équitable des bénéfices tirés des ressources naturelles du Darfour, et notamment le pétrole découvert en quantité, plus que respectable, il y a de cela quelques années. L'aide occidentale promise lors de la conférence de Paris tenue en aout passé étant toujours en attente, les différents belligérants soudanais voient aussi leurs espoirs non concrétisés en ce qui concerne la fameuse force hybride ONU-UA, qui regroupera, en principe, 26.000 hommes formés, armés et équipés, et qui devrait être déployée au Darfour courant 2008. Cette force, qui a le consentement du gouvernement de Khartoum est censée prendre le relais des actuels 7.000 Africains, mal-équipés et insuffisamment financés, et dont l'efficacité sur le terrain laisse à désirer, de l'aveu de l'Union africaine, elle-même.