Les négociations directes entre des rebelles du Darfour et le gouvernement soudanais n'ont pas repris comme prévu hier, dimanche, au Qatar qui abrite un nouveau cycle des négociations de paix entre les deux parties. Les négociations directes entre des rebelles du Darfour et le gouvernement soudanais n'ont pas repris comme prévu hier, dimanche, au Qatar qui abrite un nouveau cycle des négociations de paix entre les deux parties. Le 10 janvier, le négociateur en chef de l'ONU et de l'Union africaine, M. Djibril Bassolé, avait affirmé que cette rencontre sera consacrée aux discussions directes entre le gouvernement soudanais et les rebelles. Les négociations devraient avoir lieu dans le cadre de l'accord d'Abuja adopté en 2006 sur la paix au Darfour. Le premier round de négociations de paix avait eu lieu à la mi-novembre dernier à Doha, sous la médiation qatarie, des Nations unies et de l'Union africaine, en l'absence de représentants du gouvernement soudanais et des rebelles du Darfour. Or, si les pourparlers ont lieu à la date prévue, le 24 janvier, les deux parties se contentent de concertations séparées avec les médiateurs. Une source au sein de la délégation soudanaise avait confirmé samedi qu'il "n'y aura pas de négociations directes (dimanche) avec les groupes rebelles mais uniquement des concertations avec les médiateurs". "C'est autour des négociations que nous pourrons amener les parties belligérantes à s'engager dans une véritable cessation des hostilités et à arrêter les modalités de la fin de la guerre", estime pour sa part le négociateur des Nations unies et de l'Union africaine (UA), Djibril Bassolé. "Nous travaillons avec le gouvernement (soudanais) et les mouvements armés pour les amener à un dialogue productif. Cela est en cours... Nous espérons trouver le format approprié afin que les parties puissent progresser", a indiqué dans un courriel une source au sein de la médiation ONU-UA. La délégation soudanaise, conduite par le conseiller du président Omar el-Béchir responsable du dossier du Darfour, Ghazi Salaheddine, a rencontré M. Bassolé samedi soir. "La journée de dimanche sera consacrée aux concertations" avec le négociateur en chef de l'ONU et de l'Union africaine (ONU-UA), Djibril Bassolé, et les médiateurs qatariotes, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), un des deux principaux groupes rebelles du Darfour. "Il y aura des concertations entre le gouvernement soudanais et les médiateurs d'une part, et le JEM et les médiateurs de l'autre, auxquelles d'autres groupes (rebelles) pourraient être associés", a précisé son porte-parole. Les rebelles du JEM et le gouvernement soudanais avaient signé en février 2009 un "accord de confiance" prévoyant un échange de prisonniers et la tenue éventuelle d'une conférence de paix sur le Darfour. Adbdelwahid Mohammed Nour, chef d'une importante faction du Mouvement de libération du Soudan (SLA-Abdelwahid), qui vit en exil à Paris, a refusé de participer au processus de Doha. Le nouveau chef de la mission conjointe Nations unies/Union africaine au Darfour (Minuad), Ibrahim Gambari, nouvellement nommé, s'est engagé à travailler avec toutes les parties concernées par le conflit au Darfour. "Je travaillerai avec toutes les parties concernées pour mener à bien le mandat de la mission. Je me rends bien compte que nous avons de nombreux défis qui nous attendent", a affirmé M. Gambari lors d'une récente visite à Khartoum. La MINUAD a pris le relais de la mission de l'Union Africaine au Soudan (AMIS) au Darfour le 31 décembre 2007. Le conflit au Darfour, éclaté en février 2003 entre les forces gouvernementales soudanaises et des groupes rebelles, a fait quelques 10.000 morts, selon le gouvernement de Khartoum et 2,7 millions de déplacés. Des élections présidentielles et législatives sont prévues pour le mois d'avril au Soudan et un référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan, lieu d'un autre conflit, aura lieu également en 2010. N. S. Le 10 janvier, le négociateur en chef de l'ONU et de l'Union africaine, M. Djibril Bassolé, avait affirmé que cette rencontre sera consacrée aux discussions directes entre le gouvernement soudanais et les rebelles. Les négociations devraient avoir lieu dans le cadre de l'accord d'Abuja adopté en 2006 sur la paix au Darfour. Le premier round de négociations de paix avait eu lieu à la mi-novembre dernier à Doha, sous la médiation qatarie, des Nations unies et de l'Union africaine, en l'absence de représentants du gouvernement soudanais et des rebelles du Darfour. Or, si les pourparlers ont lieu à la date prévue, le 24 janvier, les deux parties se contentent de concertations séparées avec les médiateurs. Une source au sein de la délégation soudanaise avait confirmé samedi qu'il "n'y aura pas de négociations directes (dimanche) avec les groupes rebelles mais uniquement des concertations avec les médiateurs". "C'est autour des négociations que nous pourrons amener les parties belligérantes à s'engager dans une véritable cessation des hostilités et à arrêter les modalités de la fin de la guerre", estime pour sa part le négociateur des Nations unies et de l'Union africaine (UA), Djibril Bassolé. "Nous travaillons avec le gouvernement (soudanais) et les mouvements armés pour les amener à un dialogue productif. Cela est en cours... Nous espérons trouver le format approprié afin que les parties puissent progresser", a indiqué dans un courriel une source au sein de la médiation ONU-UA. La délégation soudanaise, conduite par le conseiller du président Omar el-Béchir responsable du dossier du Darfour, Ghazi Salaheddine, a rencontré M. Bassolé samedi soir. "La journée de dimanche sera consacrée aux concertations" avec le négociateur en chef de l'ONU et de l'Union africaine (ONU-UA), Djibril Bassolé, et les médiateurs qatariotes, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), un des deux principaux groupes rebelles du Darfour. "Il y aura des concertations entre le gouvernement soudanais et les médiateurs d'une part, et le JEM et les médiateurs de l'autre, auxquelles d'autres groupes (rebelles) pourraient être associés", a précisé son porte-parole. Les rebelles du JEM et le gouvernement soudanais avaient signé en février 2009 un "accord de confiance" prévoyant un échange de prisonniers et la tenue éventuelle d'une conférence de paix sur le Darfour. Adbdelwahid Mohammed Nour, chef d'une importante faction du Mouvement de libération du Soudan (SLA-Abdelwahid), qui vit en exil à Paris, a refusé de participer au processus de Doha. Le nouveau chef de la mission conjointe Nations unies/Union africaine au Darfour (Minuad), Ibrahim Gambari, nouvellement nommé, s'est engagé à travailler avec toutes les parties concernées par le conflit au Darfour. "Je travaillerai avec toutes les parties concernées pour mener à bien le mandat de la mission. Je me rends bien compte que nous avons de nombreux défis qui nous attendent", a affirmé M. Gambari lors d'une récente visite à Khartoum. La MINUAD a pris le relais de la mission de l'Union Africaine au Soudan (AMIS) au Darfour le 31 décembre 2007. Le conflit au Darfour, éclaté en février 2003 entre les forces gouvernementales soudanaises et des groupes rebelles, a fait quelques 10.000 morts, selon le gouvernement de Khartoum et 2,7 millions de déplacés. Des élections présidentielles et législatives sont prévues pour le mois d'avril au Soudan et un référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan, lieu d'un autre conflit, aura lieu également en 2010. N. S.