Les combats entre Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et troupes rebelles de l'ex-général Laurent Nkunda se poursuivaient hier, près de Kabati, au Nord-Kivu (est), où les forces gouvernementales sont passées à l'offensive lundi passé. Depuis trois jours, FARDC et insurgés s'affrontent dans ce secteur. L'armée régulière a repris mercredi passé, le village de Mushake, situé à 40 km au nord-ouest de la capitale provinciale Goma, après avoir abondamment pilonné les lignes ennemies. Le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Nkunda, René Abandi, a confirmé la reprise de combats à Kabati. Plus de 14.000 déplacés, très majoritairement Tutsis, sont réfugiés dans un camp à Kirolirwe et plus de 18.000 à Kitchanga, deux localités où la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) a installé une base mobile, pour protéger les populations et accueillir d'éventuelles redditions d'insurgés. Hier matin, le porte-parole militaire de la Monuc au Nord-Kivu, le major Prem Tiwari, a confirmé la reprise de combats dans la zone de Kabati, sans être en mesure de donner plus de précisions. Depuis vendredi, Monuc, autorités congolaises et humanitaires ont commencé à élaborer des scénarios d'évacuation de ces populations des zones de combats. Le commandant de la force de la Monuc, qui a déployé au Nord-Kivu 4.500 de ses 17.600 Casques bleus, a insisté sur la "nécessité absolue d'éviter tous dommages collatéraux dans l'emploi de l'artillerie" par les FARDC qui progressent vers les bastions du général déchu. Après trois mois d'affrontements réguliers au Nord-Kivu, les FARDC - qui y ont déployé près de 25.000 hommes - ont lancé le 3 décembre une vaste offensive contre les quelque 4.000 soldats insurgés, ralliés à Nkunda. Tutsi congolais, Nkunda se pose depuis des années en défenseur de sa communauté contre les rebelles hutus rwandais, installés dans l'est du pays et dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis. Les combats entre Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et troupes rebelles de l'ex-général Laurent Nkunda se poursuivaient hier, près de Kabati, au Nord-Kivu (est), où les forces gouvernementales sont passées à l'offensive lundi passé. Depuis trois jours, FARDC et insurgés s'affrontent dans ce secteur. L'armée régulière a repris mercredi passé, le village de Mushake, situé à 40 km au nord-ouest de la capitale provinciale Goma, après avoir abondamment pilonné les lignes ennemies. Le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Nkunda, René Abandi, a confirmé la reprise de combats à Kabati. Plus de 14.000 déplacés, très majoritairement Tutsis, sont réfugiés dans un camp à Kirolirwe et plus de 18.000 à Kitchanga, deux localités où la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) a installé une base mobile, pour protéger les populations et accueillir d'éventuelles redditions d'insurgés. Hier matin, le porte-parole militaire de la Monuc au Nord-Kivu, le major Prem Tiwari, a confirmé la reprise de combats dans la zone de Kabati, sans être en mesure de donner plus de précisions. Depuis vendredi, Monuc, autorités congolaises et humanitaires ont commencé à élaborer des scénarios d'évacuation de ces populations des zones de combats. Le commandant de la force de la Monuc, qui a déployé au Nord-Kivu 4.500 de ses 17.600 Casques bleus, a insisté sur la "nécessité absolue d'éviter tous dommages collatéraux dans l'emploi de l'artillerie" par les FARDC qui progressent vers les bastions du général déchu. Après trois mois d'affrontements réguliers au Nord-Kivu, les FARDC - qui y ont déployé près de 25.000 hommes - ont lancé le 3 décembre une vaste offensive contre les quelque 4.000 soldats insurgés, ralliés à Nkunda. Tutsi congolais, Nkunda se pose depuis des années en défenseur de sa communauté contre les rebelles hutus rwandais, installés dans l'est du pays et dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.