Quoi de plus coutumier que des frères qui se jalousent des jouets, des vêtements ou l'attention des parents ? Chaque parents a dû vivre cette manifestation affective naturelle qu'est la jalousie fraternelle qui se veut constructrice lorsque ces derniers interviennent subtilement et intelligemment pour gérer les sentiments de leurs enfants et éviter les débordements qui risquent de survenir. Quoi de plus coutumier que des frères qui se jalousent des jouets, des vêtements ou l'attention des parents ? Chaque parents a dû vivre cette manifestation affective naturelle qu'est la jalousie fraternelle qui se veut constructrice lorsque ces derniers interviennent subtilement et intelligemment pour gérer les sentiments de leurs enfants et éviter les débordements qui risquent de survenir. L'arrivée du premier enfant, évènement très spécial dans la vie d'un couple, opère des changements au niveau de la sphère conjugale. L'homme et la femme se préparent à devenir parents, un nouveau rôle qui change les habitudes du couple et auquel les futurs parents doivent s'adapter. Cependant, la venue d'un second enfant dans la famille requiert souvent une préparation différente du premier, une préparation familiale réservée particulièrement à l'aîné qui monopolisait l'amour et détenait toute l'attention parentale. La présence de ce nouveau membre, «cet intrus» qui accapare l'amour des parents représente, pour l'enfant, un rival dangereux. L'aîné ressent souvent une sorte de haine pour cet antagoniste qui le rivalise sur sa place au sein de la famille. Une haine maquillée en jalousie qui détient de multiples facettes et qui a pour rôle, attirer l'attention vers soi. Ainsi, un enfant qui redoute de perdre sa place de «chouchou» après l'arrivée du bébé, réagira de façon variable. Les régressions comportementales (refus de s'habiller, sucer son pouce, parler en bébé, faire pipi …) sont souvent fréquentes. L'agressivité contre le nouveau-né est l'une des expressions bien courantes de la jalousie fraternelle. Ces attitudes enfantines, bien que temporaires, sont des messages clairs que lance l'enfant délaissé par ses parents. L'enfant voudrait crier sa colère contre cet indésirable si insignifiant à ses yeux, mais qui attire l'attention et suscite l'admiration des autres. Croire que l'enfant n'est pas assez lucide pour comprendre qu'il vient d'être détrôner serait se leurrer. Il est bien conscient et attend l'occasion pour se venger et retrouver sa place de «préféré». Certains parents, malheureusement, iront même jusqu'à user d'agressivité à l'égard de l'aîné qui tapote le bébé ou le berce trop fort. Sur le coup de la colère, ils ne considèrent pas les suites d'une telle attitude. Par leur geste, il renforce la jalousie et favorise l'apparition de la haine. Eh oui, même un enfant est capable de haine, particulièrement lorsqu'il se sent écarté de la vie de famille. Mais cette situation somme toute normale, peut dégénérer quand les parents n'accordent pas d'importance aux messages que lance l'enfant. La préparation de l'enfant à accueillir le nouveau-né commence dès les mois où la grossesse devient apparente. L'enfant se pose déjà des questions sur ce qui s'opère sur le corps de sa maman. «Maman ! pourquoi ton ventre est gros ?» est la première remarque que relève le petit. Répondre ouvertement et franchement tout en expliquant à l'enfant que dans quelques mois la famille s'agrandira par l'arrivée d'une autre personne est la meilleure manière de l'emmener à comprendre qu'il ne sera plus seul, qu'il aura un frère ou une sœur qui l'accompagnera. Une fois le nouveau-né est arrivé, il est déconseillé de changer brusquement les activités auxquelles l'enfant s'est habitué comme : jouer avec lui, lui raconter une histoire et le dorloter en lui chantonnant une berceuse. Certaines mamans ont tendance d'oublier le plus grand et d'accorder une attention exclusive au bébé. Une pareille attitude n'est point avantageuse. Comprendre que l'arrivée du bébé fragilise l'enfant et le rend vulnérable doit attirer l'attention des parents sur la démarche à suivre à son égard. Il faut donc continuer à accorder du temps privilégié à nos enfants. L'amour parental vient sécuriser l'enfant sur sa position et sur sa place au sein de la famille. Il importe, comme parent, d'essayer de réagir positivement à ce besoin et être à l'écoute des comportements parfois dérangeants des aînés en les interprétants comme une manière d'obtenir de l'attention. Ne jamais demander aux enfants plus grands de faire preuve de maturité précoce. Leur besoin reste le même et si, en tant que parents, nous choisissons d'avoir plusieurs enfants, il faut alors apprendre à assumer ses choix et fournir les efforts nécessaires pour permettre à ses gosses d'évoluer sainement. L'arrivée du premier enfant, évènement très spécial dans la vie d'un couple, opère des changements au niveau de la sphère conjugale. L'homme et la femme se préparent à devenir parents, un nouveau rôle qui change les habitudes du couple et auquel les futurs parents doivent s'adapter. Cependant, la venue d'un second enfant dans la famille requiert souvent une préparation différente du premier, une préparation familiale réservée particulièrement à l'aîné qui monopolisait l'amour et détenait toute l'attention parentale. La présence de ce nouveau membre, «cet intrus» qui accapare l'amour des parents représente, pour l'enfant, un rival dangereux. L'aîné ressent souvent une sorte de haine pour cet antagoniste qui le rivalise sur sa place au sein de la famille. Une haine maquillée en jalousie qui détient de multiples facettes et qui a pour rôle, attirer l'attention vers soi. Ainsi, un enfant qui redoute de perdre sa place de «chouchou» après l'arrivée du bébé, réagira de façon variable. Les régressions comportementales (refus de s'habiller, sucer son pouce, parler en bébé, faire pipi …) sont souvent fréquentes. L'agressivité contre le nouveau-né est l'une des expressions bien courantes de la jalousie fraternelle. Ces attitudes enfantines, bien que temporaires, sont des messages clairs que lance l'enfant délaissé par ses parents. L'enfant voudrait crier sa colère contre cet indésirable si insignifiant à ses yeux, mais qui attire l'attention et suscite l'admiration des autres. Croire que l'enfant n'est pas assez lucide pour comprendre qu'il vient d'être détrôner serait se leurrer. Il est bien conscient et attend l'occasion pour se venger et retrouver sa place de «préféré». Certains parents, malheureusement, iront même jusqu'à user d'agressivité à l'égard de l'aîné qui tapote le bébé ou le berce trop fort. Sur le coup de la colère, ils ne considèrent pas les suites d'une telle attitude. Par leur geste, il renforce la jalousie et favorise l'apparition de la haine. Eh oui, même un enfant est capable de haine, particulièrement lorsqu'il se sent écarté de la vie de famille. Mais cette situation somme toute normale, peut dégénérer quand les parents n'accordent pas d'importance aux messages que lance l'enfant. La préparation de l'enfant à accueillir le nouveau-né commence dès les mois où la grossesse devient apparente. L'enfant se pose déjà des questions sur ce qui s'opère sur le corps de sa maman. «Maman ! pourquoi ton ventre est gros ?» est la première remarque que relève le petit. Répondre ouvertement et franchement tout en expliquant à l'enfant que dans quelques mois la famille s'agrandira par l'arrivée d'une autre personne est la meilleure manière de l'emmener à comprendre qu'il ne sera plus seul, qu'il aura un frère ou une sœur qui l'accompagnera. Une fois le nouveau-né est arrivé, il est déconseillé de changer brusquement les activités auxquelles l'enfant s'est habitué comme : jouer avec lui, lui raconter une histoire et le dorloter en lui chantonnant une berceuse. Certaines mamans ont tendance d'oublier le plus grand et d'accorder une attention exclusive au bébé. Une pareille attitude n'est point avantageuse. Comprendre que l'arrivée du bébé fragilise l'enfant et le rend vulnérable doit attirer l'attention des parents sur la démarche à suivre à son égard. Il faut donc continuer à accorder du temps privilégié à nos enfants. L'amour parental vient sécuriser l'enfant sur sa position et sur sa place au sein de la famille. Il importe, comme parent, d'essayer de réagir positivement à ce besoin et être à l'écoute des comportements parfois dérangeants des aînés en les interprétants comme une manière d'obtenir de l'attention. Ne jamais demander aux enfants plus grands de faire preuve de maturité précoce. Leur besoin reste le même et si, en tant que parents, nous choisissons d'avoir plusieurs enfants, il faut alors apprendre à assumer ses choix et fournir les efforts nécessaires pour permettre à ses gosses d'évoluer sainement.