Les psychologues et les médecins spécialistes sont unanimes : l'épanouissement d'un enfant suppose qu'il soit accepté, reconnu tel qu'il est, qu'il soit aimé pour ce qu?il est et non comparé avec d'autres enfants plus ou moins intelligents, plus beaux? Ils préconisent d?ailleurs une discussion à bâtons rompus et sans aucun tabou au sein de la famille d?un trisomique. Ainsi, l?enfant doit être habitué très tôt à entendre le nom de son handicap et à en parler librement. Ses frères et s?urs doivent aussi être informés, ce qui permet de limiter les débordements psychologiques et d?éviter d?éventuels conflits, particulièrement les sentiments de culpabilité ou de jalousie. Par ailleurs, les médecins déconseillent que l'enfant handicapé devienne le centre d?intérêt familial, les parents et la fratrie n'ont pas à vivre à son rythme. Tous les enfants devraient être intégrés dans une vie familiale normale et réaliser des apprentissages efficaces. Cette communication indispensable et permanente ouvre la voie à une meilleure prise en charge et évite les affects agressifs qui naissent des sentiments de jalousie, d'envie et de rivalité entre les enfants.