Deux attentats simultanés aux véhicules piégés ont été perpétrés, hier à Alger en début de matinée. Les deux attentats ont fait 52 morts et plusieurs dizaines de blessés, selon des informations fournis par diverses sources. Deux attentats simultanés aux véhicules piégés ont été perpétrés, hier à Alger en début de matinée. Les deux attentats ont fait 52 morts et plusieurs dizaines de blessés, selon des informations fournis par diverses sources. Le premier a visé le tout nouveau siège du Conseil constitutionnel, mitoyen au siège de la Cour suprême et de la résidence des magistrats. Les trois bâtiments du département de la justice sont situés dans un carré très rapproché, dans le quartier de Ben-Aknoun, sur les hauteurs d'Alger. Le second véhicule piégé a explosé devant le siège du Haut commissariat aux réfugiés, à Hydra, organisme dépendant des Nations unies. «Les deux attentats ont été perpétrés aux moyens de deux voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord a déclaré à la presse, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni qui s'est déplacé sur les lieux, quelques minutes après les deux explosions, où régnaient une grande confusion et une très grande panique. Au moins dix personnes ont été tuées dans l'attentat à l'explosif survenu dans le quartier des Oasis, sis à Hydra (Alger), a indiqué pour sa part le directeur de la Protection civile de la wilaya d'Alger, M. Mohamed Tighristine. Parmi les personnes décédées figurent des employés de la représentation de l'ONU en Algérie, des riverains et des passants, a-t-il précisé. Le véhicule piégé a explosé entre le bâtiment du HCR et un autre qui abrite le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et d'autres agences de l'ONU. L'attentat a «fait des victimes dans les locaux du Haut commissariat de l'ONU aux Réfugiés" (HCR), a indiqué à la presse une porte-parole du HCR peu après les attentats. "Il est trop tôt pour savoir exactement combien il y a de victimes et s'il s'agit d'employés du HCR", a déclaré pour sa part, une source du HCR à Genève. En début d'après-midi, des informations ont fait savoir que toutes les victimes sont des nationaux. Ces deux attentats surviennent après près de trois mois d'accalmie et d'une baisse spectaculaire des attentats constatée sur le plan sécuritaire. Le pic ayant été atteint le 6 septembre 2007. Ce jour-là le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en visite de travail à Batna et quelques minutes avant son arrivée sur la grande place de la capitale des Aurès, un kamikaze s'est fait exploser avec sa charge mortelle. L'attentat suicide, particulièrement spectaculaire qui visait le cortège du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a fait 22 morts et plus de 100 blessés. «Nous ne sommes pas à l'abri d'attentats de ce genre», a affirmé à la presse, sur les lieux de l'attentat, Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, appelant les Algériens à persévérer dans la vigilance, parce qu'il est «facile de commettre un attentat à la bombe». Celui tout aussi meurtrier attentat-suicide contre une caserne de gardes-côtes à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès, le 8 septembre où on a dénombré 32 morts. En octobre, le chef d'état-major de l'armée, le général Salah Gaïd, avait appelé à «plus de fermeté contre les groupes terroristes», et à «combattre ce phénomène nouveau des kamikazes». Une fermeté qui a permis une décrue importante des actes terroristes durant ces derniers mois. Le premier a visé le tout nouveau siège du Conseil constitutionnel, mitoyen au siège de la Cour suprême et de la résidence des magistrats. Les trois bâtiments du département de la justice sont situés dans un carré très rapproché, dans le quartier de Ben-Aknoun, sur les hauteurs d'Alger. Le second véhicule piégé a explosé devant le siège du Haut commissariat aux réfugiés, à Hydra, organisme dépendant des Nations unies. «Les deux attentats ont été perpétrés aux moyens de deux voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord a déclaré à la presse, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni qui s'est déplacé sur les lieux, quelques minutes après les deux explosions, où régnaient une grande confusion et une très grande panique. Au moins dix personnes ont été tuées dans l'attentat à l'explosif survenu dans le quartier des Oasis, sis à Hydra (Alger), a indiqué pour sa part le directeur de la Protection civile de la wilaya d'Alger, M. Mohamed Tighristine. Parmi les personnes décédées figurent des employés de la représentation de l'ONU en Algérie, des riverains et des passants, a-t-il précisé. Le véhicule piégé a explosé entre le bâtiment du HCR et un autre qui abrite le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et d'autres agences de l'ONU. L'attentat a «fait des victimes dans les locaux du Haut commissariat de l'ONU aux Réfugiés" (HCR), a indiqué à la presse une porte-parole du HCR peu après les attentats. "Il est trop tôt pour savoir exactement combien il y a de victimes et s'il s'agit d'employés du HCR", a déclaré pour sa part, une source du HCR à Genève. En début d'après-midi, des informations ont fait savoir que toutes les victimes sont des nationaux. Ces deux attentats surviennent après près de trois mois d'accalmie et d'une baisse spectaculaire des attentats constatée sur le plan sécuritaire. Le pic ayant été atteint le 6 septembre 2007. Ce jour-là le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en visite de travail à Batna et quelques minutes avant son arrivée sur la grande place de la capitale des Aurès, un kamikaze s'est fait exploser avec sa charge mortelle. L'attentat suicide, particulièrement spectaculaire qui visait le cortège du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a fait 22 morts et plus de 100 blessés. «Nous ne sommes pas à l'abri d'attentats de ce genre», a affirmé à la presse, sur les lieux de l'attentat, Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, appelant les Algériens à persévérer dans la vigilance, parce qu'il est «facile de commettre un attentat à la bombe». Celui tout aussi meurtrier attentat-suicide contre une caserne de gardes-côtes à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès, le 8 septembre où on a dénombré 32 morts. En octobre, le chef d'état-major de l'armée, le général Salah Gaïd, avait appelé à «plus de fermeté contre les groupes terroristes», et à «combattre ce phénomène nouveau des kamikazes». Une fermeté qui a permis une décrue importante des actes terroristes durant ces derniers mois.