La pratique de la "hijama" ou "saignée" comme moyen de traitement a été décriée, jeudi, à Tlemcen, par les participants à la deuxième journée de déontologie médicale initiée par le Conseil de l'ordre des médecins de la région de Tlemcen. Lors de cette rencontre, organisée, autour du thème "éthique et responsabilité médicale", à la bibliothèque centrale de l'université de Tlemcen, le Pr Mohamed Slami, président de la Section ordinale régionale (SOR) des médecins de Tlemcen, a mis l'accent sur le caractère "charlatanesque" de cette pratique qui consiste en l'utilisation de "ventouses pour l'extraction de sang de différentes parties du corps". "Il s'agit, ni plus ni moins, que d'une agression contre l'intégrité du corps humain, surtout lorsque les conditions minimales d'hygiène ne sont pas respectées", a-t-il souligné. Intervenant devant une assistance nombreuse composée de médecins, magistrats juristes notamment, le Pr Slami, a signalé, dans sa communication sur "la profession médicale entre principes, éthique et déontologie", que cette pratique, qu'il assimile au "charlatanisme", "est condamnée par la loi". "Il s'agit là d'une médecine illégale ", a-t-il dit, appelant la corporation à la combattre d'une manière "consensuelle et collégiale", surtout "lorsqu'elle est pratiquée par des médecins". "Nous avons même observé des cas de hijama pratiqués sur des hémophiles », s'est-il indigné. Un représentant de la SOR d'Oran, tout en mettant l'accent sur le caractère "dangereux" de la hijama, a indiqué, à ce propos, que la section s'est "auto-saisie " dans le cas de "deux confrères qui la pratiquaient" et prononcé " la fermeture temporaire de leurs cabinets". Le Dr. Torkman de la SOR de Blida, tout en relevant "le développement de cette pratique en milieu médical ", a indiqué que le conseil de l'ordre "se doit de la combattre, car rien ne justifie la pratique de la hijama ". Le Dr Abdellah Bachouche, du conseil de l'ordre des médecins de Tunisie, a précisé, pour sa part, que la justice a condamné plusieurs cas de pratique de la hijama suite à des plaintes du conseil. La pratique de la "hijama" ou "saignée" comme moyen de traitement a été décriée, jeudi, à Tlemcen, par les participants à la deuxième journée de déontologie médicale initiée par le Conseil de l'ordre des médecins de la région de Tlemcen. Lors de cette rencontre, organisée, autour du thème "éthique et responsabilité médicale", à la bibliothèque centrale de l'université de Tlemcen, le Pr Mohamed Slami, président de la Section ordinale régionale (SOR) des médecins de Tlemcen, a mis l'accent sur le caractère "charlatanesque" de cette pratique qui consiste en l'utilisation de "ventouses pour l'extraction de sang de différentes parties du corps". "Il s'agit, ni plus ni moins, que d'une agression contre l'intégrité du corps humain, surtout lorsque les conditions minimales d'hygiène ne sont pas respectées", a-t-il souligné. Intervenant devant une assistance nombreuse composée de médecins, magistrats juristes notamment, le Pr Slami, a signalé, dans sa communication sur "la profession médicale entre principes, éthique et déontologie", que cette pratique, qu'il assimile au "charlatanisme", "est condamnée par la loi". "Il s'agit là d'une médecine illégale ", a-t-il dit, appelant la corporation à la combattre d'une manière "consensuelle et collégiale", surtout "lorsqu'elle est pratiquée par des médecins". "Nous avons même observé des cas de hijama pratiqués sur des hémophiles », s'est-il indigné. Un représentant de la SOR d'Oran, tout en mettant l'accent sur le caractère "dangereux" de la hijama, a indiqué, à ce propos, que la section s'est "auto-saisie " dans le cas de "deux confrères qui la pratiquaient" et prononcé " la fermeture temporaire de leurs cabinets". Le Dr. Torkman de la SOR de Blida, tout en relevant "le développement de cette pratique en milieu médical ", a indiqué que le conseil de l'ordre "se doit de la combattre, car rien ne justifie la pratique de la hijama ". Le Dr Abdellah Bachouche, du conseil de l'ordre des médecins de Tunisie, a précisé, pour sa part, que la justice a condamné plusieurs cas de pratique de la hijama suite à des plaintes du conseil.